Le LIV Club, 57 rue Quincampoix dans le IVe (Photo VlM)
On peut trouver dans l'étymologie du nom de cette rue, les raisons qui font que les avanies pour ses riverains s'y concentrent. Son nom burlesque vient de la locution du français ancien "cui qu'en poist" qui signifie "à qui en pèse" ou "quelque personne que cela peine", qui suggère que cette rue n'est pas propice aux gens qui s'y attachent... (Wikipédia).
On le croit volontiers si on mesure l'humeur de ses riverains à l'encontre des lieux festifs qui affectent ou ont affecté leur tranquillité. On a parlé du Dr Feelgood dans un précédent article. L'actualité se porte aujourd'hui sur le LIV Club, au 57 de la rue.
Pour constater qu'il vient de fermer "définitivement". Voilà des mois que les riverains effectuaient démarches sur démarches auprès de la police, de la mairie du IVe et de la DPSP en dénonçant le tapage nocturne, sans obtenir de résultats, et en regrettant que leurs interlocuteurs se défaussent les uns sur les autres pour ne rien faire. Jugement un peu dur sans doute mais qui correspond à un sentiment commun qui a sa source dans la complexité des structures (mairie, technostructures de la Ville, police nationale, services de la préfecture, DPSP...) dont dépend la qualité de vie des parisiens.
La nouvelle est arrivée par un message de la directrice de cabinet d'Ariel Weil, Maire du IVe. Il est cruel de se réjouir des déboires des autres et nous ne tombons pas dans ce travers mais c'est humain quelques fois : les habitants de l'immeuble et autres riverains sont satisfaits de se dire que leurs misères ont pris fin.
Ils n'y sont d'ailleurs pour rien, tout comme les autorités du secteur ; le gérant ne payait pas son loyer, le propriétaire des murs l'a fait traduire en justice et condamner à quitter les lieux.
Ceux qui se sont mobilisés contre ses excès n'ont qu'une aspiration aujourd'hui : qu'on les protège d'un retour à la situation antérieure. Nantis de leur expérience, ils saurons taper aux bonnes portes. Nous veillerons quant à nous qu'ils soient entendus.
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Rédigé par : Fanny Jotter | 22 janvier 2019 à 15:25
QUEL SOULAGEMENT, DIEU MERCI, C'EST FINI!
Heureuse de savoir que cette tâche ait pû être nettoyé deffinitivement de notre rue.
Je n'ai jamais pu savoir s'il y avait un ou plusieurs patrons dans ce bar.
Cela n'a jamais été clair.
Je n’ai jamais su non plus ce que représentait cet endroit.
Est-ce un bar, un club privé, un restaurant, un club privé erotique, une maison de passe, un showcase pour musicien … bref, jamais saisi ce que c’était.
Sans compter les especes de malfrats qui sejournaient en terrasse avec des mines patibulaires, on ne se sentait pas du tout en sécurité dans le voisinnage.
Sans parler non plus des bagarres devant leur enseigne, mon dieu.
Et bien entendu, sans parler des nuisances sonores.
Depuis plusieurs années, nous souffrons à cause de ce lieu génant.
Nous avions constament la visite de policier pour obtenir des informations à propos de ce lieu devenu génant pour beaucoup de monde.
Depuis plusieurs années, nous subissons la mauvaise fréquentation et les nuisances de ce drôle d'établissement.
Il fût une période l’année dernière, apparemment, ou le dialogue s'était installé, et que les rapports étaient devenus cordiaux, les nuisances avaient disparues et que les evenements étaient mieux controlées apparemment, les responsables de ce lieu faisaient des efforts et étaient à l’écoute de leur voisinnage.
Mais cela était trop beau pour pouvoir demeurer ainsi durablement.
La paix sociale n’avait existé que quelques mois malheureusement.
Il était bien sûr, trôp tentant pour ces primates de retomber dans leur travers.
Et la suite fût pire qu’avant, hélas, … reculer pour mieux sauter, tel était leur devise.
Je suis heureuse que tout cela est céssé pour pouvoir entrer et sortir de mon batiment sans être constament génée et sans avoir à craindre quoi que ce soit.
Rédigé par : Leboucher Delphine | 09 août 2018 à 02:24
Un délinquant ferme ici, un autre rouvre là. Au 94 rue Quincampoix, à quelques pas à peine du commissariat du IIIeme : le "Lucid Interval", quelques mois à peine après la saga cauchemardesque de l'"Acte 3" qui aura connu les mêmes déboires, un déterminant de cette économie du mal, laquelle s'immisce, pousse et repousse, en profitant des riverains et copropriétés vulnérables, sous couvert d'un système gangréné (suivez l'argent et les petits intérêts). Façade bétonnée, aucun affichage de permis, ni de déclaration de travaux, sans doute au black et non conformes, privatisation de la rue, distribution d'alcool et sono à fond lors de la fête des décibels, en totale infraction avec le règlement (pour la comedia) de la préfecture, incapable de l'appliquer puisque "en sous effectifs permanents"... Ca commence fort, et c'est plus que déprimant. Encore un bar de nuit communautaire et une marchandisation de l'espace public aux dépens de la santé des habitants priés de le subir ou de partir, avec nuisances corollaires connues et démultipliées : bruits excessifs de drogués et agités, mégots, urine, vomis, tags, bris de verre, bagarres, etc. Sous la bienveillance pour ne pas dire la protection complice des pouvoirs publics, aux missions complètement perverties et inversées.
Si la structure publique oeuvrait utilement au service de l'intérêt général et au respect des textes fondamentaux, elle interdirait à titre préventif, tout permis (à commencer par la licence IV) et activité de ce type dans un cadre aussi étroit et résonnant que cette ruelle. Le fait est qu'on baigne dans l'hypocrisie totale, terreau progressiste du mal absolu. Le paradis des uns étant l'enfer des autres, seuls les mauvais ont intérêts à prôner la mixité de ces deux incompatibles, via l'escroquerie théoricienne du "vivre ensemble". La coexistence du désordre et de l'ordre ne conduit qu'au désordre, au chaos et à la destruction. Il est tellement plus constructif de prévenir que de guérir, mais le mal n'est pas de cet avis et pour cause : c'est à ça qu'on le reconnaît, quand il n'avance pas masqué sous son visage faussement respectable et séduisant.
Rédigé par : des riverains jettent aussi l'éponge | 24 juin 2018 à 02:30
Hourra !moi qui habite en face suis ravi de cette fermeture d’un établissement très louche qui ne respectait rien,espérons que la surveillance des établissements de cette jolie rue si typique se fera régulièrement !
Rédigé par : Pierre berton | 15 juin 2018 à 19:07