Mur pignon du 36 rue des Archives (IVe) le samedi 16 février à 16h00 (Photos VlM)
Le même mur le lendemain, dimanche 17 février à 11h30 ! A gauche, par terre, les restes des affiches de la veille.
Le massacre de ces affiches, arrachées, lacérées, découpées et jetées au sol, telles que nous les avons découvertes samedi, en dit long sur la rage qui monte contre l'affichage sauvage qui prospère dans nos quartiers sur chaque espace libre. Des espaces que les annonceurs et afficheurs ont décidé de s'accaparer depuis qu'ils réalisent qu'il y a foule chez nous et qu'il importe d'occuper le regard de tous ces gens.
Des poursuites judiciaires, ils s'en soucient guère car la Ville de Paris est un pachyderme qui réagit lentement et avec mollesse. Alors que la réaction devrait être instantanée (c'est le mode LIFO que nous préconisons avec insistance), et appropriée, l'afficheur est assuré statistiquement de voir ses affiches en place pendant des semaines. Lui et l'annonceur n'en demandent pas plus.
Nous n'en avons pas la certitude mais il semble bien que des riverains aient choisi de suppléer à la lenteur de la municipalité. Ils seront déçus de constater que tout est à refaire. Il n'empêche : c'est un signal fort à l'annonceur et une forme de supplique à l'adresse des services de la mairie de Paris.
En constatant les faits ce matin, nous avons croisé un ASP (agent de surveillance de Paris). Il s'est rendu sur place en précisant qu'il avait le pouvoir de verbaliser.
Voyons quelle surprise nous réserve demain...