La terrasse est invasive, les panneaux "Tapis d'Orient" le sont tout autant...
Deux points de "vente au déballage" ont été ciblés ces derniers jours : au 3 rue du Pas de la Mule (IVe) et au 26 rue de Picardie (IIIe). Des plaintes nous ont été adressées avec photos contre ces affiches qui enfreignent le LRP (règlement local de publicité) de la Ville de Paris, qui enlaidissent et encombrent le paysage de la rue et qui de surcroît sont porteuses d'arguments de vente fallacieux.
Nous avons fait suivre ces plaintes à la DPSP (direction de la prévention, de la sécurité et de la protection), la nouvelle structure de maintien de l'ordre de la mairie de Paris, qui préfigure la police municipale dont la création a été annoncée récemment par la Maire Anne Hidalgo.
C'était samedi. La réaction a été instantanée. Auparavant, une habitante qui protestait contre ces affiches avait été molestée par l’agrafeur d'affiches. L'incident a été signalé.
Nous avons eu communication du bilan :
- 164 affiches "vente de tapis" au 3 rue du Pas de la Mule enlevées dans le IVe -
- 96 affiches boulevard de Beaumarchais IVe
- 22 affiches rue de Turenne IIIe
- 10 affiches rue de Béarn IIIe
- 24 affiches place des Vosges IVe
- 12 affiches rue du pas de la Mule IIIe et IVe. Contact a été pris avec le contrevenant M. L. verbalisé pour apposition d’affiches sur le mobilier urbain et averti qu’un ordre de recouvrement administratif est établi à son encontre.
- Nous avons procédé à l’enlèvement de 139 affiches faisant la promotion d’une vente de tapis située au 26 rue de Picardie IIIe -
- 12 affiches boulevard du Temple IIIe -
- 16 affiches rue de Turenne IIIe -
- 15 affiches rue de Picardie IIIe -
- 18 affiches rue Dupetit-Thouars IIIe -
- 12 affiches rue de la Corderie IIIe -
- 32 affiches rue du Temple IIIe -
- 34 affiches rue de Bretagne IIIe. Contact a été pris avec le contrevenant M. C, verbalisé pour apposition d’affiches sur le mobilier urbain et averti qu’un ordre de recouvrement administratif est établi à son encontre. L'intervention a eu lieu de 13h00 à 16h15. Les affiches ont été mises à la destruction.
Ces mesures sont-elles aptes à décourager toute nouvelle initiative de ce genre ? Il convient en tout cas de rester vigilants et de signaler tout nouveau dérapage à la DPSP dont on a apprécié une fois encore le bon niveau d'engagement.
Je partage tous les commentaires sur l'impunité de ceux qui ne respectent pas les règlements. il est temps de faire payer les actes incivils par les responsables et non par les habitants à travers l'impôt.
Les actions de la Mairie, après une lutte acharnée des riverains de Vivre Le Marais et autres associations, à l'approche des élections ne me semblent pas sincères surtout quand c'est avec l'argent des autres à savoir le notre.
En 2020 on vote.
Rédigé par : Michel | 27 février 2019 à 07:06
A-t-on une idee du montant de l'amende (par affiche ?) !..
j'ai peur que ce ne soit guere dissuasif (comme les debordements de terrasse)...
Rédigé par : Françoise | 26 février 2019 à 19:53
- La garde à vue immédiate de ces mutirécidivistes qui se moquent ouvertement de la police et des contraventions serait probablement plus efficace.
- Le remboursement du coût des interventions des fonctionnaires de la DPSP (et du nettoyage de l’espace public) - combien de fonctionnaires, combien d‘heures, combien de véhicules?- serait une justice pour les contribuables parisiens.
Rédigé par : Mary | 26 février 2019 à 13:44
Pour les affiches papier, le montant des amendes (contravention) de quelques dizaine d'euros (je n'ai pas le montant exact) n'est pas dissuasif, par contre les frais de nettoyage le sont peut-être plus.
Rédigé par : Cemeke Pirketou | 25 février 2019 à 20:28
Le « combat sans merci » a duré 3h15.... Bon, c’est un début, on va vérifier s’il s’inscrit dans la durée. La DPSP, ce sont quand même plusieurs centaines de « combattants ».
Rédigé par : Gilbert | 25 février 2019 à 13:35
Sur le trottoir entre Bastille et rue Beautreillis, vendredi en fin de journée, j'ai arraché, déchiré et jeté dans les poubelles un certain nombre d'affiches de ventes de ce genre fixées sur des poteaux par des agrafes.
Elles ont dû repousser car samedi soir, en fin de journée là encore, j'ai pu renouveler l'opération sur le même trajet. Ça fait un bien fou, même si on enrage de voir que ceux qui commanditent et ceux qui posent ces placards se contrefichent des lois et règlements.
Tout le monde devrait faire de même, et ostensiblement. Voire à plusieurs si cela peut rassurer face aux possibles tentatives d'intimidation des poseurs.
Rédigé par : Gaspard Landau | 25 février 2019 à 13:03
300 affiches enlevées, BRAVO!
Vous faites un excellent travail, surtout continuez.
"Auparavant, une habitante qui protestait contre ces affiches avait été molestée par l’agrafeur d'affiches" : c'est très grave, j'espère que la police est intervenue car ce comportement est inadmissible.
Rédigé par : David | 25 février 2019 à 12:31
Merci à la DPSP! Et à Vivre le Marais !
Pour l'affichage sauvage comme pour le bruit, les gênés étaient de façon incroyable devenus des gêneurs !
Il est temps de revenir sur cette aberration.
Rédigé par : [email protected] | 25 février 2019 à 12:16
L'intervention est à saluer, il faut maintenant que la lutte devienne régulière.
Le bilan communiqué par la DPSP est conséquent, mais montre aussi l'impunité avec laquelle sévissent les afficheurs et leurs clients (sans parler de l'habitante molestée).
Enfin, cette nouvelle réjouissante n'est pas fortuite et on sent bien que les élections approchent.
Rédigé par : Gervais | 25 février 2019 à 11:18
il n'y a pas que l'affichage sauvage pour des ventes de tapis persans.
il y a aussi de l'affichage sauvage de marques type Sandro qui colonisent les vitrines de comlmerce en cessation. Il y a toute une bande organisée de colleurs d'affiche ui ne cessent de recouvrir les murs.
je ne comprends pas pourquoi ces marques ne font pas l'objet de contravention de la part de la Mairie de Paris car le phénomène s'est développpé de façon exponentielle ces derniers temps.
Rédigé par : Erik BOURSIER | 25 février 2019 à 11:10