Poids lourds stationnés devant les 19-21 rue des Archives (IVe) (Photo VlM)
Ceux qui vivent dans cette section de la rue des Archives dans le IVe en souffrent. Alors que des places de stationnement ont été créées de l'autre côté de la rue, comme on peut le constater sur la photo, des véhicules de livraisons, souvent de gros poids lourds, ont pris l'habitude de stationner indûment le long des numéros 19 à 23, en empiétant ou non sur le trottoir, pour décharger leurs marchandises destinées à des commerces distants.
Un riverain, Georges, s'en plaint : "Notre trottoir devient un peu plus chaque matin une plateforme logistique de livraisons. A l’encombrement s’ajoute le bruit des moteurs et celui des ventilateurs des camions frigorifiques. Je constate que ces camions sont tolérés sur le trottoir toute la semaine alors que nous n’avons, nous habitants, aucune tolérance pour décharger nos voitures notamment le week-end.
A noter que pour la copropriété du 19-21 nous n’avons pas eu l’autorisation d’installer une trémie pour le ravalement de cours intérieures et que le temps de déposer des échafaudages nous avons eu un procès-verbal car des détritus avaient été déposés par des tiers contre les barres métalliques"
Il s'agit là d'un dossier de la compétence de la DPSP (direction de la prévention, de la sécurité et de la protection) de la mairie de Paris, qui préfigure la future police municipale dont la Maire Anne Hidalgo a fait récemment l'annonce. Nous lui en faisons communication et serons très heureux de publier la réponse qui nous sera faite.
Cher Alain,
Vous écrivez "Donc dire que vous avez obtenu la disparition des livraisons ultra matinales dans le 11 eme est ce que j'appelle de la caricature ego centrée assez exagérée".
Pardonnez moi mais je pense que vous êtes le seul à avoir compris cela; le probleme n'était peut être pas la façon dont ce message a été écrit mais votre façon de lire... et si une association a obtenu, ne serait ce que pour un paté de maisons le décalage des livraisons de boissons dans les bars, on ne peut que s'en réjouir
Rédigé par : Marie | 11 février 2019 à 10:07
Il faut bien que Paris vive et que les livraisons se fassent. Le bruit de ces manutentions a toujours été pénible. Comme le ramassage des poubelles à 6h30 du matin (rue du Roi de Sicile par exemple)
La solution, les bouchons d'oreilles. Il suffit alors de s'équiper d'un réveil suffisamment puissant! Mais la nuit en est changée.
Rédigé par : Olivier | 06 février 2019 à 10:42
Tout est dit lorsqu'il est écrit "complaisance municipale". Dans le cas de la rue des Archives, il suffirait de mettre en place quelques poteaux métalliques en limite des trottoirs pour empêcher lesdits stationnement.Techniquement pas trop compliqué, mais politiquement?....
Rédigé par : gilbert | 05 février 2019 à 19:07
Je suis un lecteur et intervenant regulier de ce blog depuis 4 ans "riverain parisien" et a la lecture de différents témoignages et articles postés ici sur la situation de votre arrondissement.....
Ne vous en deplaise je trouve cette englobation systematique caricaturale et donc contre productive
Quelques bouts de rues ne representent (helas) pas le plus grand nombre et encore moins la norme .....
Donc dire que vous avez obtenu la disparition des livraisons ultra matinales dans le 11 eme est ce que j'appelle de la caricature ego centrée assez exagérée
Alain
Rédigé par : Alain | 05 février 2019 à 15:10
en réponse à alain 05 février à 13:21
cher alain : vous avez lu rapidement et vous êtes passé à côté du signal d'autodérision qui figurait explicitement dans le message que vous avez aimablement commenté : relisez le message et demandez-vous ce que signifie le signe (...!)
ceci dit, bien entendu, le message évoquait une petite partie du 11e, une toute partie du 11e : honni soit qui mal y pense
la plupart des lecteurs du blog de vivre le marais paris centre, animé avec talent par gérard simonet, connaissent le périmètre couvert par la puissante association du 11e
les résultats obtenus dans ce modeste territoire sont bien réels mais rassurez-vous, la puissante association du 11e connaît ses limites...
elle ne manque néanmoins pas d'énergie pour continuer la lutte sur tous les fronts pour une ville rendue à ses habitants
Rédigé par : riverain parisien | 05 février 2019 à 14:24
"La puissante association du 11 em". Ça va aller les chevilles ?
Ha ha ha vous avez obtenu la disparition des livraisons matinales dans le 11 em !!??
Diantre !! Il doit y avoir un sacré paquet de derogations alors car nombreux sont les commerces de bouche, fleuristes et autres marchés qui sont livrés bien avant 7h du matin, sans compter la presse qui elle aussi est livrée dans la nuit
Un peu de modération en ces temps ne serait pas de trop pour la crédibilité des combats
Alain
Rédigé par : Alain | 05 février 2019 à 13:21
Plus haut dans Paris, dans le 11e, nous connaissons également ce type de nuisances
un aspect dont ne se rendent pas compte les livreurs : ils ne coupent pas la radio, qu'ils écoutent à fond, lorsqu'ils stationnent pour faire le tri, la sélection puis la livraison des marchandises transportées... et ça va du fût de bière aux colis de la poste...
mais dans le 11e, notre puissante (...!) association d'habitants a obtenu la disparition des livraisons hyper matinales, notamment des fûts métalliques qui cognaient élégamment sur les trottoirs dès l'aube... à peine endormis après la fermeture des bars de nuit de 02:00, les habitants étaient réveillés vers 05:30 par le ravitaillement des soiffards...
mais c'est du passé... comme quoi, on peut faire passer des messages et obtenir des résultats
Rédigé par : pour une ville rendue à ses habitants | 05 février 2019 à 09:47
Nous connaissons une situation similaire rue de Montmorency où la place de livraison est occupée comme place de parking permanent par les camionnettes de livraison de U Express avec la complaisance des services municipaux qui ne les verbalisent pas. En revanche quand des artisans viennent travailler dans l'immeuble et parviennent à stationner sur cette livraison ils sont systématiquement et rapidement verbalisés. Il devient difficile de trouver des artisans qui acceptent encore de venir travailler dans le quartier et quand ils sont prêts à le faire ils répercutes ces aléas sur le prix des travaux.
CM
Rédigé par : C.Montagnon | 04 février 2019 à 10:53