Hôtel de Ville de Paris, l'entrée "de tous les jours" rue de Lobau (IVe)
L'entourage d'Anne Hidalgo, candidate à sa succession, s'active. Benjamin Grivaux a pris le large au gouvernement pour se consacrer à Paris en espérant y être sacré, Rachida Dati s'applique à apparaître comme la candidate héritière de Jacques Chirac....
Derrière ces leaders, Anne Lebreton joue des coudes dans son propre mouvement, Pierre-Yves Bournazel aimerait bien concrétiser avec AGIR son attitude "constructive" de Républicain à l'égard des macronistes, Gaspard Gantzer ex chargé de communication de François Hollande défie la Maire de Paris avec un nouveau parti, et Marcel Campion fait la roue sans aucun respect pour la novlangue et les bonnes manières. D'autres postulent. Ce n'est pas à un vide auquel on risque d'assister mais, comme a dit de Gaulle un jour en parlant de sa succession, "un trop-plein" !
Depuis sa création, notre association affiche une neutralité politique farouche. Dans la compétition qui s'ouvre, comme pour les précédentes - nous nous en sommes ouverts lors de notre assemblée générale annuelle du 4 avril - nous ne prendrons pas position mais nous ne voulons pas manquer l'occasion qui nous est offerte de faire connaitre nos interrogations et nos attentes aux candidats que nous rencontrerons.
Les sujets ne manquent pas. Ils découlent d'une approche "Vivre Paris !" élargie et d'une spécificité propre à Paris-centre. Nous les livrons en foule : idéologies, communautarisme et appropriation des rues, hyper-densité, logement - construction, déplacements et piétonnisation, JO de 2024, pollution de l'air, propreté et entretien du paysage urbain, attractivité - tourisme et locations saisonnières, urbanisme et respect du PSMV du Marais, occupation de l'espace public, respect du sommeil des parisiens, conseil de la nuit - ouverture des parcs la nuit - Pierrots de la nuit, conseils de quartiers, police parisienne, équilibre budgétaire et réduction de la dette, distribution de subventions, budget participatif de la Ville...
Sur tous ces sujets, et peut-être d'autres qui viendront les rejoindre, nous dirons notre façon de voir les choses et nous rendrons compte de la réaction de nos interlocuteurs au fil de nos rencontres, de manière aussi objective qu'il est possible. Nous ne sommes pas tenus de voir tout le monde et c'est à nous qu'il appartient d'en décider. En règle générale, nous nous concentrerons sur les candidats à qui les observateurs attribuent des scores significatifs, en excluant les extrêmes de l'échiquier politique pour lesquels nous avons trop peu d'affinité.
Gérard Simonet