Berges de la Seine, pont de Sully, AVANT (31 mars 2019) à gauche, APRES (19 avril 2019) à droite (Photos VlM)
Le résultat est spectaculaire. L'état de ce mur qui borde les berges de la Seine à hauteur du pont de Sully (IVe) était honteux. Notre signalisation à travers l'application DansMaRue n'ayant rien donné, nous en avons saisi le nouveau Maire-adjoint en charge de la propreté auprès de la Maire de Paris, Paul Simondon que nos adhérents ont eu l'occasion de rencontrer et d'écouter à notre assemblée générale du 4 avril dans la salle des fêtes de la mairie du IVe.
L'événement démontre qu'il n'y a pas de fatalité : quand on s'organise pour remédier au vandalisme, on le maîtrise. A la remarque qu'on ne peut pas être partout à la fois, on peut répondre d'abord que c'est une question de moyens et de priorités. Si la mairie de Paris n'a pas pris conscience de ce fléau, il est encore temps de le faire. Si elle décide d'en faire une priorité elle doit aussi s'intéresser aux causes et attaquer le problème à la base, avec l'aide vraisemblablement nécessaire du parlement qui doit revoir les règles du jeu. Elles ne sont sans doute pas adaptées à l'enjeu aujourd'hui.
On ne peut que remercier et complimenter les service de la propreté pour le travail accompli tout en leur rappelant que rien n'est jamais acquis, surtout dans ce domaine : à l'extrémité du champ de la photo nous avons décelé ce matin de nouveaux graffiti qui préfigurent, si on n'y prend garde, un retour de l'invasion générale que nous avons dénoncée.
C'est l'occasion d'appliquer la méthode "LIFO" que nous préconisons (last in, fist out). Si ces tags sont enlevés tout de suite, ce sera un signal donné aux vandales que cet endroit est surveillé et qu'il ne sert à rien de dépenser son énergie et des bombes de peinture à 11 € pour une exposition éphémère. Si on attend un mois ou plus, de toute façon le travail sera le même, mais le désir de l'auteur aura atteint son accomplissement et il pourra s'orienter vers de nouvelles exactions.
Nous déposons une nouvelle signalisation. Si M. Simondon décide de nous appuyer, c'est tant mieux mais il n'est pas exclu que le dispositif en place fonctionne tout naturellement. C'est ce que nous souhaitons car les interventions exceptionnelles ne sont pas la solution durable étant donné le nombre de sites concernés.
Post-scriptum du 23 avril :
Paul Simondon nous informe que les nouveaux tags ont été retirés ce matin. Belle démonstration du mode LIFO (last in fist out). Bravo !