Le projet UP/SIDE/DOWN/TOWN (centre-ville sens dessus-dessous)
Le comité de sélection mis en place par Jean-louis Missika, Maire-adjoint en charge de l'urbanisme à l'Hôtel de Ville, promoteur du projet "Embellir Paris", a fait ses choix pour "sublimer un peu le quotidien, inviter l’art dans ces pans de l’espace public qu’on désigne par le terme de délaissés urbains" : c’est l’esprit de l’appel à projets « Embellir Paris », dont la liste des lauréats a été rendue publique le 22 mars
Parmi ces projets, l'amélioration de l'esthétique des abords du gymnase Michel le Comte a été confiée à l'agence d’innovation urbaine parisienne "The Street Society". Sa réalisation débutera le 15 juillet 2019. Le projet s'intitule UP/SIDE/DOWN/TOWN. Il est porté par l'artiste Daniel van der Noon.
Voici comment l'agence le décrit : "Ce projet collaboratif laissera la parole aux communautés LGBTQ+ (Lesbiennes, Gay, Bi, Trans, Queer qui signifie ceux qui s'interrogent et + qui élargit à toutes les réalités - NDLR) afin qu’elles soient au cœur de sa conception. Ainsi, une consultation en ligne et une série d’entretiens individuels permettra à toutes et tous de suggérer des lieux et de raconter leurs histoires. Daniel van der Noon représentera sur la totalité du site ces espaces urbains importants aux communautés LGBTQ+ à travers le monde, des plus emblématiques aux plus intimes.
Il semble que l'Architecte des Bâtiments de France n'ait pas fait d'objection à ce nouveau décor. Le vrai défi sera évidemment de le garder propre...
Orientation sexuelle ou orientation religieuse ou origine ethnique - Nous ne voulons plus ces étiquettes délivrées de façon inconsidérée par la Force publique - jamais - pour personne - et sous aucun prétexte - conformément à notre Constitution de la 5 ème République."
Mary, on ne peut peut mieux dire, bravo!
Rédigé par : Matouchka | 29 juin 2019 à 15:24
Comme d'habitude, l'esthétique de ce projet est affligeante, une "fresque" criarde, un message premier degré, une réalisation de piètre qualité. Paris n'a pas besoin d'être peinturluré pas des "street artistes" pour être embellie, sa beauté parle d'elle meme. Que ses murs servent de support à des messages politiques me semble choquant, cette Mairie n'a pas à se les approprier pour sa propagande.On sait par avance que cela vieillira mal, que ca sera sale et délavé mais peu importe, le mot d'ordre de cette équipe municipale semble être "surtout ne pas apprendre de ses erreurs passées".
Par ailleurs ce clientélisme communautarisme est assez écœurant, parceque cynique et trop visible. Cette Mairie "segmente" la population Parisienne en communautés pour mieux affiner ses messages de marketing. Les vélos contre les autos, les femmes contre les hommes, les homos contre les hétéros, les "privilégiés" contre les bénéficiaires des logements sociaux, etc.... mais cela au détriment de tous, car cela crée des injustices et des frustrations, des tensions et des oppositions qui nous divisent et c'est très grave.
Rédigé par : Marie | 29 juin 2019 à 15:21
L'esthétique promue tout au long de la mandature actuelle est tout simplement inadapté. Ici, l'effet de saturation est élevé et le propos caricatural. Je trouve tout cela fatiguant.
Rédigé par : Adrien | 29 juin 2019 à 04:06
Bonjour
Peu importe la qualité ou pas de la réalisation, ce qui compte c’est son intégration dans le quartier : visiblement au vue des commentaires peu courtois une nouvelle fois l’auto institué responsable de l’urbanisme s’est trompé... et si on rendait la rue à ses habitants ?
Rédigé par : Fred | 28 juin 2019 à 18:52
Il faut un sacré talent pour améliorer du laid, ce qui n'apparait pas de façon évidente dans ce qu'on voit.
Cet endroit étant une offense au quartier, il serait préférable qu'il se fasse discret.
Ce ne sont pas les décideurs qui vont passer tous les jours devant, mais nous.
Évitons cet hubris enfantin : d'expérience, dans quelques mois ce sera tagué, dégradé et pire qu'à l'origine. C'est un des "charmes" du quartier que de compter des créateurs expansifs et inarrêtables partout.
Ou alors, que la Mairie s'engage à ce que nos rues et murs deviennent propres?! Rêvons...
Rédigé par : Catherine II | 28 juin 2019 à 17:43
Bonjour,
Imaginons que tout le Marais soit traité ainsi ; je crois que je ne pourrais pas le supporter !
Thierry A
Rédigé par : Thierry A | 28 juin 2019 à 17:23
Street Society? Paris est belle et n’a pas besoin d’être embellie par des agences de pub au modèle culturel importé d’Outre-Manche faute d’idées créatives personnelles sans doute.
Upside-down town? Il aurait mieux valu, en effet, raser cette construction, pitoyable héritage d’un architecte, sans doute “very, very d’avant-garde” dans les années 70 mais totalement ringard aujourd’hui...
Les services administratifs auraient pu être relogés (je rêve) dans tous ces magnifiques édifices vides qui appartiennent à l’Etat (ou à la Mairie) et qui croulent par manque d’entretien. Le peuple serait ravi de profiter de toute cette beauté inutilisée.
Je note malheureusement que les représentants de l’Etat à la Mairie de Paris, continuent la dangereuse “stigmatisation” de ce quartier en caricaturant ses habitants en fonction de leur orientation sexuelle - sans leur demander leur avis, bien entendu (et cela en pensant naïvement militer en leur faveur - un militantisme tellement sincère qu’ils le font généreusement financer par les contribuables mais sûrement pas en sacrifiant leurs salaires personnels).
Il y a une confusion inquiétante sur le rôle de l’Etat dans les esprits de ces fonctionnaires et élus qui ont oublié (ou jamais écouté) les tragiques leçons d’histoire apprises précisément dans notre quartier qui fut identifié, désigné et “géthoïsé, il y a 65 ans, aussi par un “Etat”, en raison de l’orientation religieuse d’une partie de sa population.
Orientation sexuelle ou orientation religieuse ou origine ethnique - Nous ne voulons plus ces étiquettes délivrées de façon inconsidérée par la Force publique - jamais - pour personne - et sous aucun prétexte - conformément à notre Constitution de la 5 ème République.
Que l’Etat reste à sa place et laisse la société civile et ses associations faire leur propre job pour la paix et le respect de ses habitants.
“Trop d’Etat tue l’Etat “ et pas seulement, hélas ...
Rédigé par : mary | 28 juin 2019 à 16:24
Les tagueurs vont s'en donner à coeur joie!
Les "nettoyeurs de tags" prendront la suite.
Puis les"artistes peintres" reviendront etc....
Qui paye?
Daniel
Rédigé par : daniel Sée | 28 juin 2019 à 16:16
Et ça continue. Et si on leur foutait la paix tout simplement plutôt que de les exhiber, de créer tout ce mauvais cinéma commercial qui au final ne créé que des différences.
Rédigé par : Elisabeth | 28 juin 2019 à 15:23
Ayant connu ce carrefour sous sa précédente incarnation, j'ai trouvé que cette construction était déjà un affront aux traditions du Marais. Son seul avantage était de rapprocher les services publics aux résidents du quartier. Ex. service impôts.
Rédigé par : John D | 28 juin 2019 à 14:37
Bonjour,
Ce n'est juste pas possible.
Arrêtons de transformer Paris en Disney Land sous prétexte de vouloir l'embellir.
Sans avoir le monopole du bon goût, nul ne réalise à quel point ce genre de transformation ridiculise Paris, de même que nous parisiens qui subissons encore et encore.
Mme Hidalgo aurait-elle fait l'école du rire? Il semblerait qu'elle ne se lassera jamais de ce genre de projet, quel désespoir!
Courage à vous qui êtes de mon avis
E. Albert
Rédigé par : Elodie Albert | 28 juin 2019 à 14:37
Mais pourquoi cette "communauté" LBQWZXPY prend-elle le dessus sur toutes les autres ? On devrait aussi réserver certains espaces de Paris à une décoration à la gloire de la communauté des garçons-coiffeurs, des opticiens-ébénistes ou des chausseurs pour mille-pattes. Quelle injustice !
Rédigé par : Marcel de Litieum | 28 juin 2019 à 13:57
Personnellement je n’aime pas du tout, les couleurs vives vieillissant très mal !
Attendons pour voir.
Rédigé par : Michèle PANICALI | 28 juin 2019 à 13:42
LGBTQ+ : si le + élargit à toutes les réalités, à quoi bon découper tous nos comportements en rondelles (L G B T Q, X ou Y)???
Rédigé par : zazie | 28 juin 2019 à 09:29