Tous les codes des portes ayant été donnés à ces visiteurs insouciants, trop heureux de l’aubaine (super ! une boîte de nuit en plein Marais pour 5 balles...) qui se sont répandus et installés dans les parties communes. Les dealers étaient aussi de la fête (accompagnés par de grands costaux - garde-du-corps sans doute - à qui il est difficile de demander de quitter les lieux) si l’on considère les sachets de cocaïne ou autres, retrouvés au petit matin, dans le petit jardin manucuré "à la française" de la copropriété (voir photos).
Les jardins de la résidence Les sachets retrouvés
La police a été appelée par les habitants débordés. Une main-courante rend compte de deux interventions pour tapage nocturne : la première à 23H45 au cours de laquelle l'organisateur s'engage à couper la musique et à faire cesser le bruit ; la deuxième à 00H20 où l'organisateur est verbalisé pour tapage nocturne et sera donc convoqué sous peu devant le tribunal de police (s'agissant d'une contravention le mis en cause ne pouvait être interpellé pour ce motif)
La police a évalué les participants à une centaine de personnes. Le délit d'usage ou de cession de produit stupéfiant n'ont pas été constatés. Le principe d'inviolabilité du domicile la nuit entre 21h00 et 06h00 n'a pas permis à l'équipage intervenant de pénétrer dans les lieux pour de plus amples vérifications.
Il faut reconnaître que ce n’est pas 2 ou 3 policiers qui pouvaient sans danger pour eux-même et sans risque d’émeute, expulser la nuit une foule aussi importante de jeunes plus ou moins éméchés à l'intérieur d’une propriété privée.
Le président du Conseil Syndical a fait tout ce qu’il a pu, à ses risques et périls, toute la nuit, pour endiguer cette foule, reconduire à la porte des jeunes, maintenir le calme et protéger l’état de la copropriété.
Résultat : une nuit blanche imposée dans l'illégalité à des habitants dont on spolie les droits de propriété, le droit au repos la nuit et la sécurité. Des codes d’entrée entre les mains de centaines de personnes, des dégâts, de la fatigue avec le risque d'une guerre en perspective entre des copropriétaires aux intérêts divergents".
(*) Lancés en 2013, les travaux ont été importants et le chantier a rempli ses promesses en redonnant au bâtiment endommagé ses lettres de noblesse, au plus proche de l’état d’origine dans ses façades et ses espaces extérieurs. Les travaux ont fait appel à de très nombreux savoir-faire : les toitures ont été refaites, les façades en pierre de taille entièrement reprises, la façade industrielle retravaillée en conservant l’esprit initial, la cour a été repavée, et le jardin à la française recréé, en lieu et place de l’ancienne verrière (Atrium - Patrimoine et Restauration).
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On apprend heureusement aujourd'hui 4 juillet que le propriétaire du loft a engagé une résiliation du bail du locataire qui a effectivement sous-loué le loft par l'intermédiaire de Airbnb à l’organisateur de cet événement public qui aurait réuni environ 300 personnes de 21h00 à 06h00 heures du matin dans un logement privé où la Police n’a pas la faculté d’entrer.