Symbole de la proximité de la Préfecture de police et la mairie de Paris : côte à côte une fontaine Wallace pour étancher la soif des parisiens et le portail monumental de la préfecture de police de Paris, boulevard du Palais dans le IVe (île de la Cité), qui veille sur leur sécurité (Photo VlM)
A l'initiative de la Préfecture de police de Paris, le Commissaire Général Frederi Cheyre, Chef de district des arrondissements centraux 1-2-3-4, des VIIIe, IXe, XVIe et XVIIe, a réuni le 15 janvier dans les locaux de la police les Commissaires centraux des arrondissements du district avec les Maires d'arrondissements ou leurs représentants. Etaient présents notamment Pierre Aidenbaum et Ariel Weil, Maires des IIIe et IVe et Marc Mutti Adjoint au Maire du 1er.
La société civile était représentée par les Présidents d'associations représentatives d'habitants et de syndicats de commerçants comme la CGPME.
Les participants se sont répartis dans deux ateliers : (1) l'organisation territoriale des forces de sécurité et (2) la recherche de partenariats et d'un continuum de sécurité.
Nous nous sommes retrouvés dans le premier de ces ateliers sous l'autorité de Frederi Cheyre, en compagnie des Maires de Paris-centre, du président de l'ADRAQH (développement et animation du quartier des Halles) Emmanuel Duprat et de la Présidente de "Ponthieu d'abord" (VIIIe) Hélène Parmentier.
Nous avons discuté de l'organisation actuelle de la police de sécurité de proximité en insistant sur la nécessité d'un nombre suffisant de points de dépôt de plaintes et de moyens d'intervention particulièrement de nuit. Il est apparu qu'il existe toujours un manque de clarté à propos de la répartition des domaines d'intervention de la police et de la DPSP de la mairie de Paris (direction de la prévention de la sécurité et de la protection).
Nous avons parlé du rôle de l'UPA (police administrative qui gère les établissements recevant du public) et de la BRP (brigade de répression du proxénétisme) dont l'action est imbriquée dans celle de la police traditionnelle lorsqu'il s'agit d'établissements "sensibles".
Un compte-rendu nous sera envoyé. Il proposera des pistes d'amélioration à destination des partenaires.
Nous jugeons très favorablement le principe de ces rencontres "au sommet" qui consolident la connaissance et la confiance réciproques et nous apprécions que les citoyens y soient étroitement associés.
Gérard Simonet