Carrefour Temple/Blancs-Manteaux (IVe)
Jérôme se trouvait là vers 23h30 dimanche soir 2 mars, rue des Blancs-Manteaux. Il nous raconte : "J'ai vu surgir rue du Temple une vingtaine de Black-Blocs, tout de noir vêtus, cagoulés, avançant à vive allure et jetant sur la chaussée trottinettes et vélos, renversant les poubelles et hurlant "Antifa !", taguant rideaux métalliques et murs. Les passants se cachaient effrayés, les personnes dans les bars se demandaient ce qui se passait. Les rues du Temple et des Blancs-Manteaux avaient un air du Berlin des années 30. C'était effrayant !"
"La police a surgi une minute après à toute vitesse, recherchant le groupe, sirènes hurlantes, dans une course poursuite. J'ai pris la rue des Blancs-Manteaux. Ils me suivaient. Puis ils ont traversé la rue des Archives et continué dans l'autre section de la rue des Blancs-Manteaux en direction de la rue Vieille du Temple. J'ignore ce qu'ils ont fait ensuite"
Rues des Blancs-Manteaux et Pecquay (IVe)
Selon d'autres sources, ils étaient 12. La police en a interpelé 4 qui ont été mis en garde à vue.
Nous sommes nombreux à constater une recrudescnce des actes d'incivilité la nuit le long de rue du Temple jusque dans le IIIe. Il y du trafic de stupéfiants dans l'air et des mini-markets qui n'ouvrent que la nuit pour fournir en alcool ceux qui veulent boire. Il s'ensuit des désordres avec des hurlements et des rixes au petit matin. Les riverains sont de plus en plus nombreux à souhaiter une surveillance accrue avec des caméras et la présence visible d'agents de la force publique.
Un arrêté de la préfecture interdisant la vente à emporter et la consommation d'alcool sur ce secteur sensible ne serait pas inutile. Il est étrange qu'aucun de nos candidat aux élections municipales n'y ait songé… Mais il n'est pas trop tard !
On a une pensée aussi pour celles et ceux, des apprentis sorciers, qui ont œuvré avec acharnement depuis 2014 pour développer les activités nocturnes festives en sachant que les forces de sécurité sont réduites ou absentes et que la nuit et l'obscurité sont complices des exactions en tout genre qui s'y produisent.
GS
"les graffitis constituent un délit qui est sanctionné d’une amende de 3750 € et d’une peine de travaux d’intérêt général" : sérieux ? 3750 € ?
Si c'est vrai, c'est bien la preuve que notre société marche sur la tête...
Rédigé par : David | 05 mars 2020 à 20:50
Merci @Elisabeth de rappeler que les graffitis constituent un délit qui est sanctionné d’une amende de 3750 euros et d’une peine de travaux d’intérêt général.
Que le jet de mégot de cigarette sur la voie publique est une incivilité sanctionnée par une amende de 68 euros.
Que les actes de violence physique constituent des agressions.
Et que ces délits, ces incivilités et ces agressions dégradent notre cadre de vie.
Rédigé par : ThierryA | 05 mars 2020 à 18:45
S'il vous plait arrêtons d'utiliser ce nouveau terme, de Novlangue politico/administrativo, INCIVILITE. Cache-pot ou plutôt cache-misère il évite de nommer et donc de qualifier les actes et les noie dans une espèce de flou qui mélange jet de mégots et agressions. Cet amalgame n'est que le prémice d'une banalisation et mise sous le tapis et au même niveau d'infractions différentes dans l'échelle de Richter. Une agression est une agression, une déprédation est une déprédation, une atteinte à la propriété privée ou publique ..sont des délits et non des incivilités. On sent bien d'ailleurs que l'inversion se faufile.Le jet de mégot va devenir un délit tandis que le passant malmené et battu ne sera plus victime que d'une incivilité. Il est vrai qu'entre le jeteur de mégots, l'arracheur de sac à main et le commando "punitif" cagoulé le plus facile à viser sera ... devinez ! Et en plus les statistiques seront bonnes ...
Rédigé par : Elisabeth | 05 mars 2020 à 12:02
Pour comprendre ce qui s'est passé :
- l’extrême-gauche française est antisémite
- les antifas profitent des manifestations des gilets jaunes pour infiltrer les cortèges et se réunir en masse à Paris
- ils vont ensuite dans le Marais, quartier juif historique, pour semer la terreur rappelant par là même les heures les plus sombres de notre histoire
Rédigé par : David | 04 mars 2020 à 23:16
Ce qui serait également intéressant, serait de connaître le montant chiffré des dégâts causés par ces personnes cagoulées! Et on attend de la justice que les 4 délinquants interpellés puissent être touchés très lourdement au portefeuille.
Rédigé par : ThierryA | 04 mars 2020 à 23:12
Je crois savoir que la vente d'alcool est interdite après 22h. Il y a des années, des amis débarquant tard, j'ai souhaité pouvoir leur offrir un petit verre. Interdiction, il était 22h passés de quelques minutes. MFMK
Rédigé par : marie-francoise masfety-klein | 04 mars 2020 à 18:59
"On a une pensée aussi pour celles et ceux, des apprentis sorciers, qui ont œuvré avec acharnement depuis 2014 pour développer les activités nocturnes festives" : pourquoi ne pas nommer plus précisément ces personnes ? Il y a les acteurs de la nuit mais il y a aussi et surtout les politiques et l'équipe municipale actuelle qui ont promu le tout festif à Paris.
Rédigé par : Adrien | 04 mars 2020 à 18:43
Actes d’incivilité? un doux euphémisme...pour des milices masquées...
Rédigé par : Mary | 04 mars 2020 à 17:50
Ce qui serait intéressant, serait de savoir ce qu'il est advenu des 4 black-blocks qui ont été interpelés?
S'il s'agit d'une garde à vue d'une ou deux heures sans déferrement ou si le juge condamne, pour la vingtième fois, à 3 mois avec sursis, cela s'appelle "impunité" et liberté de recommencer tout aussi vite.
Inutile de souhaiter des lois où interdictions quelconques car il n'y a de loi qui ne tienne que s'il y a coercition.
Si tout ce que risquent les vendeurs d'alcool à la sauvette, c'est de passer une ou deux heures au commissariat, cela s'appelle une contrariété (et petite perte de chiffre d'affaire), rien de plus, et vous les reverrez dès le lendemain au même endroit pour les mêmes ventes.
Rédigé par : HPL | 04 mars 2020 à 16:33