Mairie de Paris centre, vue depuis le square du Temple-Elie Wiesel
Le Premier adjoint à la Maire de Paris, Emmanuel Grégoire, en charge de l'urbanisme, entouré des Maires-adjoints Nicolas Nordman (sécurité), Olivia Polski (commerce artisanat), Frédéric Hocquard (tourisme et vie nocturne) assistés d'Ariel Weil Maire de Paris-centre et François Vauglin Maire du XIème arrt, ont reçu une délégation de 40 associations parisiennes se réclamant du mot d'ordre "Rendez Nous Paris".
Les élus nous ont adressé un compte rendu qui faisait état de leur rencontre avec ... Vivre Paris ! (rectifié ensuite car il s'agissait d'un malentendu révélateur de l'influence de cette mouvance dont "Vivre le Marais !" fait partie depuis 2011).
Les points saillants de leurs engagements vont dans le sens de nos attentes même si le doute persiste sur la réalité de leur bonne exécution sur le terrain :
- Le dispositif des terrasses éphémères, qui a été prolongé au 30 juin 2021, maintient l'heure limite de 22h00 pour leur ouverture le soir, avec des moyens augmentés pour le contrôle du respect de la charte, des amendes pouvant atteindre désormais 500 € et des décisions jusqu'au retrait de l'autorisation de terrasse voire la fermeture administrative.
- Une adresse mail commune à la Police nationale et à la DPSP (police municipale) et une extension de l'application DansMaRue seront mises à disposition des plaignants.
- La liste des terrasses éphémères sera publiée sur le site "open data" de la mairie de Paris
- De nouvelles commissions de régulation des débits de boissons seront créées au-delà des six existantes (NB : il faudra qu'elles se montrent plus efficaces que celles que nous connaissons... NDLR)
- La lutte contre le bruit est affirmée comme une priorité de la mairie. Un plan d'action pour l'installation de sonomètres fixes et mobiles sera mis en place (NB : il est important d'en connaitre l'échéancier pour être assuré qu'il ne soit programmé aux calendes hélènes... NDLR)
- Un "Code de la Nuit" va être élaboré "avec les acteurs du secteur". Qui représentera les habitants traditionnellement oubliés de ce genre de démarche ? Même remarque à propos du nouveau règlement des étalages et terrasses (en remplacement de celui de 2011). Contre les dérives nocturnes, la mairie se déclare disposée à accepter le principe d'un "permis à points" sur le modèle de la ville de Genève qui permet une graduation des sanctions.
- L'occupation des places de livraisons par les terrasses éphémères est déplacée vers les groupes de travail sur les mobilités.
On constate qu'il y a "du grain à moudre" pour les associations et leurs représentants si, comme nous le croyons, nos élus agissent de bonne foi et avec le souci de préserver prioritairement la santé des citoyens dans les changements radicaux que nous imposent le dérèglement climatique, la lutte contre la pollution, et la résistance face au COVID.
Gérard Simonet
Je ne suis pas médecin mais il n’est pas difficile de penser que le non-respect par beaucoup trop d'établissements des règles sanitaires a largement contribué à la grave situation “Covid 19” constatée à Paris aujourd’hui … les terrasses éphémères de Madame Hidalgo en ayant forcément et très fortement amplifié les effets !!!
Rédigé par : Covidé ! | 02 octobre 2020 à 22:19
Un permis à points, voilà la solution !
La Mairie doit prouver sa bonne foi avec des actions concrètes. Aucune confiance !!!
Rédigé par : Zulma | 02 octobre 2020 à 13:07
Et les terrasses chauffées vont elles s'étendre ?
Les écologistes ayant eu leurs délégations vont enfin pouvoir se taire et profiter de leurs fins de mois améliorées !
Rédigé par : jean | 02 octobre 2020 à 12:00
En ce qui concerne le 1er point:terrasses éphémères, ne peut on pas demander à Mr Weil qu'il communique chaque mois à Vivre le Marais le détail des amendes infligées aux contrevenants de Paris Centre : noms, montant des amendes.
Cela nous permettra de l'informer des suites des interventions.
Daniel Sée
Rédigé par : daniel | 02 octobre 2020 à 11:17
Eternel recommencement, palabres, paperasses, code de la nuit, aucune décision, rien de concret à appliquer tout de suite. Inefficacité et laisser-faire vont continuer. Seule
espérance : que les nuisances n'empirent pas, mais ce n'est pas gagner. Si tout le monde est content, les élus s'en tirent bien !
Rédigé par : Sabourdin-Perrin Dominique | 02 octobre 2020 à 10:24