Il n'a rien épargné dans son délire névrotique : murs, devantures, portes en tous genres, rideaux métalliques et même le sol des trottoirs....
Il y a des semaines qu'il sévit, des semaines que nous signalons à l'application DansMaRue ses dégradations nombreuses. En première estimation, on en compte 135 mais on n'a pas fini de faire le bilan.
La bonne nouvelle c'est que la police s'est saisie du dossier, sur l'insistance et avec l'aide du Maire Ariel Weil qui ne supportait plus les atteintes répétées à l'intégrité de l'environnement, et elle y a mis les moyens. Une enquête a été confiée à la BEI (brigade des enquêtes d'initiatives). Elle a identifié le tagueur qui a eu l'impudence ou la stupidité d'agir de jour, à découvert et dans le champ des caméras de surveillance !
L'auteur a été interpellé. Placé en garde à vue il a reconnu les faits devant les preuves accumulées. Il est convoqué au Tribunal pour y être jugé.
L'issue de cette affaire montre qu'en la matière la Ville et l’État ont les moyens d'agir. Il y a urgence dans les villes. Paris a récemment porté son budget d'intervention pour l'effacement des tags de 4 à 8 millions d'€ par an. Les résultats sont visibles mais insuffisants car le temps d'intervention pour l'effacement des tags est encore trop long et laisse de ce fait une raison pour les tagueurs de se satisfaire de leur visibilité.
Il faut voir maintenant comment va répondre la justice. Les sanctions sont sévères mais justes. La Loi dispose que :
S'il n'en résulte que des dommages légers, la peine maximale pour avoir fait un tag ou un graffiti est une amende de 3750 € et un travail d'intérêt général. Cette dernière peine peut consister en la réparation des dégâts causés sur un équipement public.
Un dommage léger est un dommage nécessitant peu de réparation, avec des dégâts superficiels. Par exemple, si la peinture est effaçable.
En cas de dommage important, un tag ou un graffiti est puni jusqu'à 2 ans d'emprisonnement et de 30 000 € d'amende.
Avec 135 tags à son actif, ce détraqué encourt une amende considérable et même la prison. C'est au juge d'en décider. On y sera très attentifs. La Justice ne peut pas se laver les mains d'un problème de société qui fait les dégâts que nous connaissons.
GS
Avez vous envisagé de vous constituer partie civile? Je ne suis pas pénaliste mais ça vaudrait le coup de vous renseigner. Pour gagner en crédibilité auprès des pouvoirs publics.
Rédigé par : Laetitia | 22 juin 2022 à 09:47
La traque des tagueurs et leur condamnation est le seul moyen de mettre un termes à ces nuisances. La Mairie de Paris doit faire pression pour obtenir davantage de moyens législatifs et doubler son budget. Après des années de laxisme et d'inaction coupable, le chantier est énorme.
Rédigé par : Adrien | 21 juin 2022 à 23:36
Bravo à Vivre le Marais pour son travail sans relâche, et à Ariel Weil pour son intervention salutaire. Il reste à généraliser le principe de tolérance zéro à l'ensemble des dégradations, "incivilités" et autres méfaits commis dans la capitale. Il y a encore beaucoup de travail ! Et malheureusement nous savons que nous ne pouvons pas compter sur Mme Hidalgo, grande admiratrice de "street art" pour aller dans cette voie.
Rédigé par : Hugues M | 21 juin 2022 à 23:17
Excellente nouvelle :-)
Rédigé par : David | 21 juin 2022 à 22:51
merci pour l'excellente nouvelle. En effet c'est une question de volonté de la part des pouvoirs publics, et de persévérance. Espérons que la justice les renforce ....
Rédigé par : renato | 21 juin 2022 à 22:25
Grandes félicitations d'avoir arrêté le tagueur "Six Sax”.
Pourriez-vous peut être faire pression sur la mairie et la police pour qu’elles fassent quelque chose contre "Burgos", un tagueur qui, chaque nuit, marque tous les arbres sur le Boulevard Saint Martin a partir de la Porte Saint Martin à la République avec "Burgo" ou "Burgos". (C'est pire du côté sud du boulevard - numéros impairs je crois - dans le 3ème mais il attaque les arbres du côté nord du boulevard - 10eme arrondement - aussi ). Cela dure depuis des années. Les agents de la ville/mairie viennent nettoyer, mais cela endommage les troncs des arbres.
Nous l'avons signalé de nombreuses fois à Dans Ma Ville. Quel genre d'idiot tag les arbres ? Le problème est peut-être qu'un côté du boulevard est le 3ème et l'autre le 10ème, mais il faut faire quelque chose. C'est terrible de voir les dégâts sur les arbres.
Un magasin qui vend de bombes de peinture a ouvert ses portes sur le boulevard Saint Martin, près du Théâtre de la Renaissance. J'ai été tenté d'y entrer et de demander s'ils savent qui est “Burgos”…
Merci au nom des résidents locaux - et au nom des arbres - si vous pouvez faire quelque chose. Je sais que c'est la limite du Marais, mais c'est quand même le “Marais du nord" !
Bien cordialement
Kim
Rédigé par : Kim | 21 juin 2022 à 21:39
Une très bonne nouvelle, merci ! En espérant que la sanction soit à la hauteur du préjudice matériel mais aussi moral…
Rédigé par : Stéphane | 21 juin 2022 à 21:24
C'est une fantastique nouvelle ! ce voyou était hors de contrôle, animé d'une véritable obsession de dégrader chaque cm2 des rues de l'est parisien. On le voit a nouveau, seules les arrestations permettront de stopper le vandalisme. Nous réclamons depuis longtemps que la Mairie mette en place une brigade spécialisee dans le flagrant délit pour attraper les vandales, seule solution pour arrêter ce système sans fin de peindre, nettoyer, et repeindre a l'infini notre ville.
Rédigé par : Collectif Anti Vandalisme | 21 juin 2022 à 21:23