On en conservera le souvenir amer. Trace d'une idéologie aberrante et dévastatrice comme le mur de Berlin (Photo VlM)
On en conservera le souvenir amer. Trace d'une idéologie aberrante et dévastatrice comme le mur de Berlin (Photo VlM)
Rédigé à 13:37 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Voirie/Déplacements | Lien permanent | Commentaires (13)
Clément Beaune, Député des IVe, XIe (partie) et XIIe (partie), Ministre des Transports, avec Clara Chassaniol sa suppléante à l'Assemblée Nationale, lors de notre rencontre du 20 mai 2022, avant les élections législatives.
Une directive européenne de 2014 impose un contrôle technique bi-annuel aux véhicules à moteurs. Les propriétaires de voitures l'appliquent sans rechigner en dépit de son coût car elle est garante d'une sécurité renforcée sur la route.
Les deux-roues motorisés y sont également soumis et un rappel de Bruxelles est intervenu en 2021 pour signifier aux pays récalcitrants dont le nôtre fait partie qu'ils sont tenus de s'y plier. Dans la foulée, un décret est paru en France avant les présidentielles, avec l'annonce de l'entrée en vigueur de ce contrôle technique en septembre 2022.
Ce décret a été brutalement gelé par le président Emmanuel Macron, candidat à sa ré-élection avec une réflexion que les médias ont rapporté en ces termes choisis : "on ne va pas emmerder les gens... ".
Bizarrement, on a vu le décret refleurir après les élections et jusqu'à ces jours derniers où la presse s'est fait l'écho de son retour et de son application prochaine.
Coup de théâtre ce matin : on apprend du Ministre des Transports Clément Beaune, notre Député élu à Paris dans le IVe, que le décret de lancement du contrôle technique des deux-roues motorisés début 2023 vient d’être abrogé par un nouveau décret publié mardi 26 juillet 2022 au Journal officiel. On se demande s'il n'y a pas deux Exécutifs dans ce pays, un qui remplit ses obligations parlementaires et pense à l'intérêt général, l'autre - apparemment tout puissant - qui gère les dossiers les yeux fixés sur les indices de popularité du gouvernement.
Il faut rappeler que les usagers de deux-roues motorisés sont défendus par un syndicat qui a la capacité de nuire de plusieurs CGT à la fois. Il s'agit de la "Fédération des Motards en Colère". Quand les pouvoirs publics n'obtempèrent pas à leurs exigences, ils organisent des rassemblements monstres de motards à travers la France et aucun politique n'aime ça !
On imagine aisément la conversation qui a dû avoir lieu ces jours derniers entre Emmanuel Macron et son Ministre : "Clément, je sais que les citoyens attendent des mesures pour civiliser les motards, le bruit affreux de leur engins souvent frelatés, la pollution qu'ils créent, leur comportement dangereux et provocateur, mais ils peuvent être aussi nuisibles à notre image que les retraites, la COVID, la canicule et la variole du singe réunis. Défausse toi de ce guêpier !"
Il faut se rendre à l'évidence même si ce n'est pas glorieux, Clément Beaune ne peut pas faire autrement que botter piteusement en touche. Il peut cependant le faire avec un semblant d'élégance et une pensée pour ses électeurs. La meilleure méthode est d'analyser les causes de l'inimitié des citoyens à l'égard des motards et de traiter ces causes l'une après l'autre. Le bruit est de toute évidence une priorité. Que le gouvernement s'y attèle et fasse en sorte que les engins à deux ou trois roues cessent d'empoisonner notre existence de citadins ou de campagnards.
Gérard Simonet
Postscriptum du 28 juillet 2022
Nouvelle péripétie : ce 27 juillet, le Conseil d’État rappelle au gouvernement qu'il doit mettre en place ce contrôle technique... depuis le 1er janvier 2022.
Rédigé à 15:58 dans Actualité, circulation centre de Paris, Lutte contre le bruit, Sécurité, Voirie/Déplacements | Lien permanent | Commentaires (6)
L'information a été publiée hier dimanche 29 mai par l'AFP, Radio Bleue, Le Parisien et RTL : un homme a été retrouvé mort à 4h00 du matin dans la nuit de samedi à dimanche par deux passants, appuyé contre un mur, victime de coups de couteau dans le thorax. Les pompiers appelés n'ont pu que constater le décès. On ne sait rien de plus que son âge, 33 ans. L'enquête a été confiée à la police et une autopsie aura lieu ce lundi 30 mai.
Le site PARISMARAIS publie également l'information et situe de drame autour de la rue Charlot. Son animateur regrette que les "écolos" de la mairie de Paris aient "refusé depuis des années l'installation dans nos quartiers de caméras de surveillance dans les petites rues. Elles n’empêchent pas les crimes mais permettent à la police d’être prévenue plus tôt".
GS
Rédigé à 09:01 dans Actualité, Sécurité | Lien permanent | Commentaires (1)
Clément Beaune et Clara Chassaniol
Vendredi 20 mai 2022 vers 10h00 le matin. Clément Beaune a souhaité s'entretenir avec nous dans la perspective des élections législatives des 12 et 19 juin. Il est candidat LREM (macroniste) au poste de Député de la 7ème circonscription (IVe, partie du XIe et partie du XIIe). Il était secrétaire d’État aux affaires européennes du gouvernement Castex. Il nous présente son projet, sa vision des choses et répond à nos sollicitations. Nous y reviendrons dans un prochain article.
A côté de lui Clara Chassaniol, ancienne élève de l'ENA et collaboratrice parlementaire de Pacôme Rupin, le Député LREM actuel, qui a souhaité changer d'orientation pour raisons personnelles et ne se représente donc pas. Elle s'affiche comme suppléante de Clément Beaune.
Le même jour 16h15 : Clément Beaune revient au gouvernement et monte d'un cran dans la hiérarchie. Il est promu Ministre Délégué aux affaires européennes et entre donc au gouvernement d’Élisabeth Borne. En toute logique, Clara Chassaniol le remplacera s'il est élu. S'il ne l'est pas, son sort au gouvernement, à l'instar de la Première Ministre si elle n'est pas élue à Vire, sera problématique.
Gérard Simonet
Rédigé à 19:05 dans Actualité, Politique | Lien permanent | Commentaires (1)
La maquette, exposée à la Médiathèque de Paris-centre sous la Canopée des Halles (1er)
Cette maquette au 1/20ème est le fruit du travail de trois postulants à la prestigieuse distinction de "chef d’œuvre" des compagnons du Tour de France : Armand Dumesnil, Yann Férotin et Valentin Pontarolo, dirigés par le compagnon charpentier Jean-Michel Hourcade. Les jeunes ont présenté ce projet devant leurs pairs et ont été reçus à Anglet "Compagnons du Tour de France", une institution qui a huit siècles d'existence !
Le Maire Ariel Weil, présent à la cérémonie d'inauguration de la maquette avec Dorine Bregman Adjointe au commerce et à l'artisanat, aux côtés de personnalités représentant l'association "Restaurons Notre-Dame" (à l'identique), la médiathèque et l’archevêché, a précisé que l'intention à l'origine était d'exposer cette maquette dans la mairie de Paris-Centre mais du fait de sa dimension, de la hauteur notamment de la flèche et du coq qui la surmonte, cette intention n'a pu se concrétiser. C'est donc la médiathèque de la Canopée avec ses larges ouvertures qui a été retenue.
Autre précision intéressante de l'un des compagnons : le chêne que constitue la charpente en construction, loin de dépeupler la forêt française de cette essence, n'a consommé que "deux minutes de pousse de la forêt française dans son ensemble" ! On peut s'interroger sur l'intelligibilité de cette déclaration. Il en ressort néanmoins que l'impact du choix d'une charpente à l'identique parait loin de poser un problème écologique à la France !
Salle d'exposition et personnalités présentes
Rédigé à 11:37 dans Actualité, Religion, Urbanisme, PSMV | Lien permanent | Commentaires (0)
Café-restaurant La Fronde, 33 rue des Archives (IVe)
Noua attendions le 1er avril avec appréhension car cet établissement s'était distingué en 2020-21 avec une terrasse éphémère qui avait soulevé un concert de protestations indignées.
Force est de reconnaitre que la leçon a été tirée et que la version 2022-23 répond mieux au cahier des charges du nouveau RET (règlement des étalages et terrasses) pour le terrasses estivales. La clôture à claire-voie est du meilleur effet et la plateforme s'inscrit harmonieusement dans l'espace libéré par les voitures.
Le passage parcimonieusement réservé aux piétons est a priori convenable, pour autant que la rangée de tables et chaises rouges en bordure ne migre pas vers le centre sous la pression de la clientèle attablée. Il est souhaitable que les services de la mairie demandent le retrait de ce mobilier car il est porteur de conflits.
Rédigé à 17:13 dans Activités économiques, Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Paysage de la rue, Vivre Paris !, Voirie/Déplacements | Lien permanent | Commentaires (5)
Emmanuel Grégoire, Premier Adjoint à la Maire de Paris et Maire "par intérim" de Paris, en charge de l'urbanisme, vient de couper le ruban (Photo VlM)
Il était normal que le Musée Carnavalet, qui est consacré à l'histoire de Paris, héberge dans ses murs un exemplaire de ces fontaines qu'on doit au britannique Richard Wallace. Sensible aux difficultés que rencontraient les parisiens à l'issue de la défaite de Sedan en 1870 et l'insurrection de la Commune en 1871, il offrit à la Ville en 1872 un lot de 50 exemplaires de ces fontaines, dessinées par Charles-Auguste Lebourg, afin que les parisiens, qu'il affectionnait, aient accès plus aisément à l'eau potable. On en compte aujourd'hui 120, de deux tailles différentes.
C'est justement l'une de ces fontaines livrées en 1872 qui se trouve à présent au musée. Le XIVe arrondissement s'en est défait au profit du musée, non sans un certain déchirement, contre l’engagement de l'Hôtel de Ville de lui fournir une fontaine neuve dès que possible.
Ariel Weil Maire de Paris-centre nous a appris à cette occasion qu'une autre fontaine Wallace sera bientôt installée "place du Temple", l'espace créé autour de la nouvelle sortie "Hôtel de Ville" sur la zone piétonnière aménagée au carrefour Temple/Verrerie (IVe). Emmanuel Grégoire, qui a dû faire face il y a quelque temps à la fronde d'amoureux de Paris à propos du mobilier urbain, n'était pas mécontent de se prévaloir d'un hommage au patrimoine du XIXème siècle avec l'installation prévue sur cet espace de deux bancs publics Davioud....
De nombreuses personnalités étaient présentes : outre MM. Grégoire et Weil, Valérie Guillaume, Directrice du musée, Karen Taieb Maire-adjointe de Paris en charge du patrimoine, Carine Rolland Maire-adjointe de Paris en charge de la culture, un Ministre plénipotentiaire de l'ambassade du Royaume Uni, la Présidente co-fondatrice de de la Société des Fontaines Wallace....
Nous avons été heureux de croiser Jean-François Legaret, ex Maire du 1er arrondissement, qui est depuis 2020 le Président de la Commission du Vieux-Paris.
Gérard Simonet
Rédigé à 21:26 dans Actualité, Evènements culturels, Voirie/Déplacements | Lien permanent | Commentaires (4)
L'open Café, 17 rue des Archives (IVe)
Nous avons fait la connaissance de Bernard Bousset, le propriétaire de l'Open Café, en 2006. En 2007, il adhère à notre association en dépit de positions respectives qui n'étaient pas forcément en ligne : nous étions engagés dans la préservation de la tranquillité des habitants, il était soucieux de faire des affaires, quitte à encombrer l'espace piétons et à déranger un peu les riverains par sa musique d'ambiance. Nos intérêts étaient aux antipodes mais une vraie sympathie s'établit entre nous.
Bernard Bousset fut pendant plusieurs années le président du SNEG (syndicat national des entreprises gay) avant de passer le flambeau à Gérard Siad, un interlocuteur attentif à entretenir avec les habitants et leurs associations une relation cordiale.
Il y a cinq ans, Bernard Bousset nous annonçait qu'il souhaitait vendre son commerce. Il vient de nous apprendre que l'affaire est conclue avec un fonds d'investissement français qui a fait l'acquisition du fonds et des murs. Du rez-de-chaussée seulement. Bernard Bousset reste propriétaire du premier étage. Il passe donc de ce fait du statut de commerçant à celui de résident... attaché à sa propre tranquillité !
L'acheteur final, de haute lutte car la concurrence fut rude, est le fonds Black Swan Investment. Son projet est de louer très cher l'espace sur la base de baux précaires de courte durée. On ne peut pas savoir quel genre d'activité s'exercera dans ses murs mais on peut penser qu'il s'agira d'une réplique du concept des magasins loués par le BHV autour du n° 11 de la rue des Archives. Certains d'entre nous feront la grimace. D'autres plus réalistes se diront que ce genre d'établissement, s'il contribue peu à l'ambiance, a au moins le mérite de ne pas créer de nuisances au voisinage.
Gérard Simonet
Rédigé à 18:57 dans Activités économiques, Actualité, Cadre de Vie, Environnement | Lien permanent | Commentaires (1)
La salle du conseil de Paris et ses 163 élus
Face à leur prolifération, Emmanuel Grégoire, Premier adjoint et actuellement Maire de facto de Paris, s'en était ému en décembre 2021 auprès du JDD, pour dénoncer "des réseaux d'entrepôts urbains qui fragilisent le commerce traditionnel". Ajoutons qu'en créant un besoin d'entrepôts pour stocker les marchandises, ils nous font craindre un retour vers la situation qu'on a connue dans le quartier des Gravilliers dans les années 80/90 avec ses commerces de gros, aveugles et laids et toute l'agitation associée aux livraisons.
S'agissant des terrasses estivales, on voit bien que déjà les commerçants s'activent sur les plateformes qui leur servent d'assises. Il est intéressant de savoir comment sont traitées les demandes en cours qui se chiffrent en milliers de terrasses. Nous l'écrivions ici le 13 février, il semble que le Maire de Paris-centre ait usé à bon escient de son droit de s'opposer aux débordements de la demande (sur 648 avis rendus, 319 ont été défavorables, 171 favorables sous conditions (p. ex. largeurs réduites) et 158 favorables). Il reste à savoir quelle attitude ont adopté les autres maires d'arrondissements.
Le troisième sujet pourrait s'avérer le plus sensible : la "zone à trafic limité", qui s'étend sur Paris-centre et sur le secteur entre la Seine et le boulevard St Germain. Avec une échéance qui pourrait s'apparenter aux calendes grecques car les défenseurs du projet ne savent manifestement pas comment définir cette zone quand il s'agit de caractériser les véhicules interdits et autorisés.
De nombreux échanges ont eu lieu, sur Twitter notamment, avec une levée de boucliers contre la référence au trafic de transit, déclaré indésirable. Il faut dire qu'on a évoqué un contrôle manifestement liberticide à la sortie de la zone avec justification d'activité attestée par des tickets de parkings, des factures de restaurants, de magasins... Une usine à gaz irréaliste, inacceptable et inapplicable !
Nous préconisons un dispositif qui interdit ce que SONT les véhicules et non pas ce qu'ils FONT. Il y a suffisamment d'exemples dans le monde de contrôles de ce type dans les centres-villes pour qu'on puisse y puiser l'inspiration. Doivent être autorisés les véhicules publics, de secours, les taxis, les VTC, les résidents et tous ceux qui disposent d'une accréditation de livreur ou d'artisan. Le contrôle doit être automatique et laissé en aucun cas à des gens qui ne l'exerceront pas car il ne sera pas accepté. Enfin on n'échappera pas à la nécessité de laisser l'accès aux parkings publics, ce qui peut conduire à exclure du dispositif certaines artères comme Beaubourg-Renard....
Nous conseillons aux Maires d'arrondissements qui ont fait de ce sujet un débat pour les conseils de quartiers de le confier aux professionnels de la mairie de Paris. Ce que nous en voyons nous fait dire qu'il ne sortira rien d'un mouvement brownien où chacun s'applique à défendre son petit pré carré alors que la gestion des flux de circulation est une science qui exige compétence et moyens.
GS
Rédigé à 17:30 dans Actualité, Paysage de la rue, Politique, Urbanisme, PSMV, Voirie/Déplacements | Lien permanent | Commentaires (10)
Ce Marché des Enfants Rouges est en soi une histoire politique. Jacques et Laurent Dominati étaient aux affaires dans le IIIe quand sont intervenues les élections municipales de 1995. Ils n'ont pas senti que le vent du "tout bagnole" tournait et se sont obstinés à vouloir détruire le marché pour y construire un grand parking souterrain. Les socialistes conduits par Pierre Aidenbaum ont plaidé pour la survie et le développement du marché. Ils ont gagné et n'ont pas lâché les commandes depuis lors. D'une certaine manière, ce marché est leur talisman. (Photos BB et Pascal Fonquernie)
Le Maire de Paris-centre Ariel Weil s'est rendu sur place aujourd'hui 15 mars en compagnie d'Audrey Pulvar pour rencontrer les commerçants et les inciter à défendre la candidature du Marché des Enfants Rouges à une distinction crée par le regretté Jean-Pierre Pernaut : "Le plus beau marché de la Région".
Le Maire Ariel Weil, Dorine Bregman Adjointe en charge du commerce et de l'artisanat, et la conseillère régionale Audrey Pulvar, en visite au Marché (Photo VlM/HH)
"Ce marché couvert, fondé en 1615 par Louis XIII, est le plus vieux marché alimentaire de la capitale, situé en plein cœur du Marais, rue de Bretagne. Au XVIIIème siècle, il prend le nom de Marché aux Enfants Rouges en hommage à un hôpital-orphelinat voisin, dont les petits pensionnaires, vêtus d'un uniforme rouge, venaient dans le marché comme dans une cour de récréation" (mairie de Paris-centre).
L'agence de communication PARISMARAIS, n° 1 pour la promotion du Marais et de ses merveilles vient de publier un dossier sur ce marché qu'il convient de visiter comme un monument historique...
La Mairie de Paris Centre se félicite de voir le marché aux Enfants Rouges participer à l'édition régionale de "Votre Plus Beau Marché". Seul marché parisien à concourir à l'édition 2022, il a besoin de nos votes pour aller plus loin et représenter l'Île-de-France. Les votes sont ouverts depuis aujourd'hui, et seront hébergés sur TFI&vous jusqu'au 8 avril.
Pour soutenir le marché des Enfants Rouges, votez en ligne en cliquant dans ce lien !
GS
Rédigé à 16:34 dans Activités économiques, Actualité, Vivre Paris ! | Lien permanent | Commentaires (6)