Cette affiche annonce notre prochain concert lyrique dans le Marais
Nous sommes trop respectueux du code de l'environnement et de l'interdiction de tout affichage sauvage pour agir comme ceux qui placardent leur réclame sur nos murs et devantures, quel qu'en soit le motif ou l'objet.
Alors nous avons choisi d'aller jusqu'à vous via Internet pour vous montrer cette affiche et vous proposer de nous rejoindre autour d'un spectacle qui s'annonce féerique, comme l'ont été les précédents concerts des Moments Lyriques du Marais.
Vous pouvez naturellement partager notre message et le lien qui conduit à l'affiche, pour que votre entourage en soit aussi informé.
Venez voir et entendre les artistes de cette troupe de talent qui a pour ambition de rapprocher l'opéra du public et de mettre ses merveilles à portée de toutes les bourses.
La distribution prestigieuse du concert lyrique du 18 novembre
Pour ce concert dont la date est toute proche, la troupe des Moments Lyriques du Marais a eu à cœur de créer un programme florilège varié autour d’opéras célèbres mais aussi de faire découvrir des trésors du répertoire beaucoup moins connus…
Vous embarquerez tout d'abord pour une première partie consacrée aux grands opéras de Mozart, Don Giovanni, Così fan tutte, Les Noces de Figaro et l'Enlèvement au sérail. Mozart, éternel enfant prodige qui sait si bien jouer de son public avec son sens de l’humour et ses farces, mais aussi sa personnalité riche en couleurs qui passe du rire aux larmes à l’image de ses personnages.
Vous entendrez également des extraits de Roméo et Juliette de Charles Gounod, la Traviata de Giuseppe Verdi, Lucia di Lammermoor de Gaetano Donizetti, l'air de Rosine « una voce poco fa » du Barbier de Séville de Gioachino Rossini, le magnifique duo d'hommes des Pêcheurs de Perles de Georges Bizet et d’autres surprises…
Lors de ce concert, vous retrouverez vos artistes des Moments Lyriques du Marais. En effet, j’aurai le grand plaisir et le privilège d’accompagner les deux remarquables sopranos que sont Pauline Ferraci et Erminie Blondel, la sublime Brenda Poupard (Mezzo-Soprano) et les merveilleux Kaëlig Boché (ténor) et Antoine Foulon (Baryton).
Quelle joie d’avoir de tels artistes réunis pour ce concert exceptionnel ! Retrouvez nous pour partager ce moment avec nous !
Magali Albertini
Professeur de piano au conservatoire Mozart de Paris-centre Pianiste chef de chant des Moments Lyriques du Marais
Candidats, devant l'église Saint-François et le couvent de Canari (Haute-Corse)
Après une pause en 2020 pour cause de COVID, le festival international de chant lyrique de Canari, dont la renommée est mondiale, poursuit sa reprise avec la XXème édition du concours international qui rassemble cette année le chiffre record de vingt huit concurrents de nationalités diverses.
Le jury est présidé par Renée Auphan, ex-directrice des opéras de Marseille et de Lausanne. Il est composé en outre de Maurice Xiberras (directeur de l'opéra de Marseille), Christophe Ghristi (directeur général de l'opéra de Toulouse, Claude Cortés (directeur de production de l'opéra de Strasbourg) et Jacques Scaglia le créateur de ce festival prestigieux qu'il a lancé en 2003 avec le soutien et la participation du grand baryton français Gabriel Bacquier décédé en 2021.
Le millésime 2023, doté de 18.000 € de prix, est marqué par la création d'un prix spécial Henri Tomasi, musicien contemporain français du XXème siècle, né en Corse, grand prix de Rome en 1927, auteur de musiques de genres variés (concertos, poèmes symphoniques, mélodies, ballets, opéras...).
Trait d'union entre le festival de Canari et Paris-centre, la troupe des Moments Lyriques du Marais (MLM) un soir de concert, avec Pauline Feracci, lauréate du concours de Canari en 2017, Magali Albertini, pianiste chef de chant, Thibault de Damas et Lorrie Garcia finalistes du concours. A droite Kaëlig Boché, ténor attitré des MLM. A gauche, l'invité d'honneur de Gérard Simonet au concert, Ariel Weil, Maire de Paris-centre.
Les éliminatoires commencent lundi 28 août. Le soir même, Olivier Cangelosi qu'on a eu le bonheur d'accueillir plusieurs fois dans le Marais seul ou en compagnie de Magali Albertini pour un quatre mains, nous donnera quatre sonates de Beethoven dont "A Elise" et "La Tempête"
Tous deux sont là encore cette année pour accompagner les candidats, qui seront évalués en deux temps, éliminatoires et finale, sur un air choisi et un air imposé.
Nous retrouverons ensuite Magali Albertini à Paris dans le Marais le 19 octobre pour une soirée de gala exceptionnelle avec l'ensemble renforcé de la troupe des MLM. Son contenu vous sera révélé bientôt. En attendant, nous vous invitons de nouveau à réserver la date sur votre agenda...
"Place" du Bourg-Tibourg (IVe), beauté sereine d'un Marais apaisé... (Photo VlM)
Retour au clavier après quelques semaines d'éloignement, et le besoin de faire un point avec vous, membres de l'association et autres lecteurs, qui constituez autour d'elle et de son site Internet (Blog Vivre le Marais !) l'un des réseaux sociaux les plus actifs de Paris-centre.
J'anime ce réseau depuis près de vingt cinq ans. Le temps ne m'a pas épargné et j'en ressens naturellement les effets. Ce constat me commande d'être moins actif et de souhaiter que des forces vives nous rejoignent pour assurer une relève qui peut aussi prendre la forme d'une refondation.
Dans cette attente, je continuerai, à mon rythme et avec l'aide précieuse des membres du conseil d’administration, d'animer l'association et de contribuer à ses activités de défense du patrimoine et de la qualité de vie des habitants, ainsi que l'organisation de spectacles musicaux, lyriques et instrumentaux.
Une "Histoire du Marais" pendant ce quart de siècle est inscrite dans les 3.333 articles et 14.280 commentaires de notre site. Notre cadre de vie a beaucoup changé, pour le meilleur mais aussi pour le pire. J'ai pourtant le courage de dire, sans tresser de lauriers à qui que ce soit car je suis attaché à notre neutralité politique, qu'il s'est globalement amélioré, même si de nombreux résidents se plaignent de sa gentrification, de la disparition des commerces traditionnels et de l'invasion des badauds du week-end, des fêtards et des "marchands de fringues".
La mono-activité des grossistes en maroquinerie, nuisance n° 1 en 2000, s'est résorbée pour laisser la place à une diversité de bon aloi comme on le constate rue des Gravilliers, Temple et Chapon (IIIe, IVe). Les flyers ont disparu des voitures et des caniveaux. L'affichage sauvage est partiellement maitrisé et le fléau des tags a reçu une réponse qui, bien que partielle encore (les rideaux métalliques des boutiques en témoignent) montre que l'Hôtel de Ville est mobilisé au sommet.
On a craint le pire avec les terrasses estivales. Il ne s'est pas produit car le Maire de Paris-centre y a veillé en affichant une grande fermeté. L'emprise des terrasses au final s'est accrue, mais dans des proportions qu'il faut mettre en perspective avec l'extension de l'espace repris par les piétons aux voitures (Charlot, Poitou....).
Enfin la circulation des véhicules motorisés a visiblement baissé. La piétonisation des berges est un vrai cadeau. Si Ariel Weil finit par reconnaitre aux résidents les mêmes droits qu'aux bus et taxis, comme Anne Hidalgo s'y est engagée (en rappel, "Le Parisien" du 10 juillet, M.A. Gairaud et F. Hélaine), nous aurons de vraies raisons de convenir que nous sommes gagnants en terme de pollution, d'encombrement et de bruit.
De nombreuses artères ont été requalifiées (Archives, Beaubourg, Rambuteau, Bretagne, Turenne, Haudriettes, Grenier St Lazare....) en offrant plus d'espace aux piétons. Ajoutons que tous les bâtiments qui devaient être restaurés dans le Marais IIIe et IVe le sont désormais. Le dernier en date est l'Hôtel de Vigny, 10 rue du Parc Royal (IIIe). Il est aujourd'hui le siège des Thés Mariage Frères.
Le portail de l'Hôtel Raoul (6 rue Beautreillis - IVe) est sauvé. Nous participons au financement de sa restauration. On la doit à la mobilisation de Michel Cribier, un amoureux des belles pierres, et au soutien de l'Hôtel de Ville.
Au chapitre des activités cultuelles, onze concerts lyriques ont été donnés depuis 2017 et quatre récitals dans le cadre du programme de la mairie de Paris-centre "De la Culture avant toute chose".
Cochez d'une croix blanche dans vos agendas la date du jeudi 19 octobre 2023 à 20h00. Les "Moments Lyriques du Marais" vous préparent un spectacle de gala en forme d'apothéose avec une représentation complète de l'opéra CARMEN de Georges Bizet, dans une adaptation pour huit voix, notre pianiste chef de chant et un récitant. L'événement se tiendra en la cathédrale Ste Croix des Arméniens dans le Marais IIIe avec une modeste participation aux frais de 20,00 €. L'annonce officielle sera faite en temps utile.
Vue de l'église N.D. des Blancs-Manteaux et des spectateurs de la Xème édition des Moments Lyriques en mars 2022 (Photos VlM)
La troupe des Moments Lyriques du Marais retrouve son public pour la XIème édition de l'événement musical phare de Paris-centre. Une distribution modifiée, avec l'arrivée d'Éléonore Pancrazi mezzo-soprano et d'Antoine Foulon baryton.
Éléonore Pancrazi, ancienne élève de l’École Normale de Musique de Paris, est une étoile montante de l’Art Lyrique, sacrée "Révélation Artiste Lyrique" aux "Victoires de la Musique Classique" en 2019. Elle a toutes les références et le talent pour enchanter le public averti de Paris-centre.
Antoine Foulon a étudié le chant lyrique au Conservatoire Régional de Paris où il a obtenu son prix de chant. Il est passé par l'opéra du Rhin et l'opéra de Stuttgart. Il s'est illustré dans des rôles divers en Allemagne et en France, dont celui de Leporello de Don Giovanni, Figaro des Noces de Figaro et de Papageno de la Flûte Enchantée, de Mozart.
Antoine Foulon et Éléonore Pancrazi
On retrouvera pour notre grand bonheur les autres membres de la troupe : Magali Albertini au piano, Pauline Feracci soprano et Kaëlig Boché ténor.
Pauline Feracci, Magali Albertini et Kaëlig Boché
Le concert est placé sous le signe de l'Espagne. Elle n'est pas le sanctuaire de l'opéra comme le sont l’Allemagne, l'Italie et la France, malgré les zarzuelas et le Tricorne de Manuel de Falla, mais des œuvres nombreuses s'y rattachent. Il en est ainsi du Barbier (de Séville) de Rossini, des noces de Figaro (à Séville) de Mozart, Don Carlos (infant d'Espagne) de Verdi... de Carmen de Bizet bien sûr, et d'autres comme Massenet auteur d'un opéra sur Le Cid.
Le spectacle bénéficie du soutien apprécié de l'agence immobilière du Marais ENGEL & VÖLKERS, 27 rue du Roi de Sicile (IVe) tél. 06 98 15 64 27 . Interlocuteur : Macire DIALLO conseiller
Anna Maria Mozart, mère de Wolfgang Amadeus (1720 - 1778)
La mère de Mozart, Maria Anna née Pertl, est morte à Paris en 1778 âgée de 58 ans.
Tandis que le prénom de son fils Wolfgang Amadeus est universellement connu mais aussi celui de son époux Léopold et de sa fille Nannerl, rares sont ceux aujourd'hui qui ont retenu le nom de la mère et connaissent la place qu'elle a occupée dans la vie et la carrière de son fils.
Wolfgang Amadeus, né en 1756, était son 7ème enfant mais le 2ème seulement à survivre, après Nannerl de 5 ans son ainée. Leur père Léopold s'aperçut rapidement de l'incroyable talent juvénile des deux enfants et décida d'en tirer profit. Wolfgang n'avait que 6 ans quand le père entreprit une tournée en famille à Passau, Linz et Vienne où les petits Mozart impressionnèrent la famille impériale à Schönbrunn.
Mozart tomba malade et sa mère prit soin de lui tandis que le père gérait les affaires. L'enfant guérit et un an après la famille repartait en tournée pour trois ans et demi, dans pas moins de 88 villes. Anna Maria continua à jouer ce rôle protecteur auprès de ses enfants en agissant discrètement aux côtés d'un mari ombrageux autant préoccupé par le lucre (il fallait bien survivre à l'époque...) que par le bien-être et le bonheur de ses proches.
La famille arrive à Paris en novembre 1763. Anna-Maria, une fois encore est dans la discrétion. Une gravure de l'époque montre "la famille Mozart"... sans elle !
La famille Mozart : Léopold, Nannerl et Wolfgang
Tous les quatre sont logés avec le comte Van Eyck de Bavière dans l'Hôtel de Beauvais, 68 rue François Miron - Marais (IVe), chef d’œuvre architectural du XVIIème siècle, siège actuel de la Cour d'appel administrative. Mozart et Nannerl donnent un spectacle à la cour de Louis XV devant le roi et la reine Marie Leszczynska, fille du roi de Pologne, qui dit-on fut si séduite par Wolfgang qu'elle le prit tendrement sur ses genoux royaux !
Hôtel de Beauvais
Wolfgang et sa sœur quittèrent Paris assistés de leurs parents pour Londres puis La Haye en 1765, où Nannerl tomba gravement malade au point de recevoir l'extrême onction. Son père et sa mère se relayèrent à son chevet jusqu'à ce que Wolfgang soit frappé à son tour et frôle la mort. Les biographes pensent qu'ils furent victimes de la fièvre typhoïde. En janvier 1766 tous deux étaient rétablis prêts à reprendre leurs récitals.
Il est possible qu'Anna Maria ait connu elle aussi des épisodes de maladie. Léopold n'en a jamais fait état dans ses lettres, montrant par là-même qu'il se souciait modérément du sort de son épouse.
La famille revient à Paris en mai 1766 et séjourne deux mois en France, Suisse et Allemagne. Ils rentrent chez eux à Salzburg et leur entourage constate que le petit Mozart, alors âgé de 10 ans, a peu poussé. Il est vraisemblable qu'il ait payé un lourd tribut aux voyages imposés et à la maladie.
Ils repartent néanmoins pour Paris cette année-là et effectuent des tournées en France pendant 2 mois. Un concert les attendait à Vienne mais il fut annulé par la mort de l'empereur Franz. Il y eut ensuite une épidémie de variole qui toucha la famille royale mais également les Mozart et quand finalement le concert eut lieu devant la cour endeuillée, l'impératrice Marie-Thérèse (mère de Marie-Antoinette, qui fut reine de France) et Anna Maria Mozart se tenaient la main et parlaient de leurs enfants.
En 1772, Mozart âgé de 16 ans rompt avec la tutelle du père que sa carrière retient désormais à Salzburg. Il avait besoin néanmoins d'une aide logistique dans ses déplacements nombreux en Europe. C'est sa mère qui humblement la lui fournit.
Rue de Bourg l'Abbé : l'immeuble des "Bains Douches" (Photo VlM)
On les retrouve à Paris en 1778 où ils logent rue du Bourg-l'Abbé (IIIe) dans un appartement lugubre attenant à l’échoppe d'un fripier. Mozart est triste. Sa conquête féminine, la soprano Aloysa Weber (sœur de Constance qui devint ultérieurement sa femme) rompt avec lui. Sa mère et lui n'aiment ni la langue française, qu'ils ne parlent pas, ni la cuisine, ni les mentalités. Vivre à Paris est pour eux un combat.
Ils changent d'adresse pour s'installer 8 rue du Sentier (IIe). L'appartement est baptisé "Maison Mozart" comme en témoigne une plaque sur la façade. Ils connaissent de meilleurs jours dans ce quartier avec le printemps qui arrive. Anna Maria s'intéresse à la mode, Wolfgang a quelques élèves et s'offre même le luxe de refuser un poste d'organiste
Hélas, en juin 1778 Anna Maria tombe malade. On la saigne. Sa maladie empire. Le 30 on lui administre les Saints Sacrements et elle meurt le 3 juillet victime probablement de fièvres typhoïdes dues à la pollution d'une eau que les parisiens, prudents, se gardaient bien de consommer.
La belle église de St Eustache (1er) (Photo VlM)
Dès le 4 juillet, elle fut enterrée à St Eustache qui possédait à l'époque son cimetière. Une plaque commémorative est apposée sur les murs de l'église.
La famille Mozart était complexe. Ils étaient proches mais souvent aux antipodes. Léopold fut tellement strict et exigeant avec son fils qu'il ne lui permit pas de s'installer dans une situation stable. Il fut également trop distant de son épouse et peu reconnaissant qu'elle ait assuré le soin et le bien-être de ses enfants dans les épreuves physiques et morales qu'ils durent traverser.
Source : Parisian Fields | February 27, 2022. Traduction et édition Gérard Simonet
John Suchet, Mozart: The Man Revealed (New York, Pegasus Books, 2017), p. 31.
Stanley Sadie, Mozart: The Early Years, 1756-1781 (New York: Norton, 2006), p. 459.
Roye E. Wates, Mozart: An Introduction to the Music, the Man, and the Myths (Milwaukee: Amadeus Press, 2010), p. 107.
Text by Philippa Campsie, postcard from our collection, other images from Wikimedia and Google Street View.
Depuis un an et demi, le COVID gouverne peu ou prou notre existence. La vie à Paris et ailleurs est rythmée par des règlements sanitaires qui varient avec les statistiques de la contagion, les hospitalisations et hélas les décès.
Dans la précipitation, la Maire de Paris Anne Hidalgo a donné licence aux bars-restaurants au printemps 2020 d'occuper le terrain en déployant des terrasses en tout genre et tout azimut. On a vu fleurir des plateformes inédites, souvent délirantes, qui ne respectent ni l'esthétique, ni la libre circulation des services de sécurité, ni les espaces réservés aux handicapés et aux livraisons.
Tout ce que Paris compte d'associations "qualité de vie", s'est ligué contre les conséquences de décisions qui ont été prises sans consulter personne, contrairement à 2011 où l'élaboration du règlement des étalages et terrasses (RET) sous l’autorité d’Élisabeth Borne, Directrice de l'urbanisme, nous avait associé en compagnie d'autres représentants du mouvement "Vivre Paris !" L'élu en charge de l'urbanisme de nos jours à l'Hôtel de Ville, Emmanuel Grégoire, par ailleurs Premier adjoint, ne s'est pas impliqué cette fois et c'est l'Adjointe au commerce, Olivia Polski, qui a piloté le dossier.
Autant dire que les choses étaient réglées d'avance, et en effet elle a pris fait et cause pour les commerçants. Les riverains n'ont pas eu voix au chapitre. Mme Polski devra s'en expliquer le moment venu devant les citoyens parisiens. Sa désinvolture ne doit pas être du goût des Maires d'arrondissements quel que soit leur engagement politique. Ils sont responsables devant leur électorat, soutiennent leur protestation, mais se heurtent à des commerçants qui se prévalent effrontément du soutien de l'Hôtel de Ville et résistent aux demandes de régularisation qui leur sont faites.
Nous avons choisi dans Paris-centre de soutenir le Maire qui a montré à diverses reprises qu'il était attentif au respect strict du RET et des conditions applicables aux terrasses dites estivales. Les signalisations doivent être faites sur l'application "DansMaRue", et nous apprécions de voir que les Conseils de Quartiers mis en place récemment épousent la cause des riverains et s'organisent pour être une courroie de transmission des habitants vers les structures compétentes.
Terrasse éphémère rue de Bretagne en forme de pied de nez, à deux pas de la mairie de Paris-centre...
Nous suivons avec intérêt cependant les initiatives d'associations proches de nous qui ont quelques griefs sérieux à l'encontre de la Maire de Paris : non-respect de la loi "accessibilité" en faveur des personnes à mobilité réduite pour les uns, absence ou insuffisance de contrôle de l'exploitation des terrasses éphémères et du respect de la charte pour les autres. Si comme nous le pensons ces critiques sont justifiées, nous apporterons notre soutien à ces associations.
La lutte contre le bruit est une de nos priorités. Bruitparif a développé un dispositif de mesure directionnelle du bruit (la Méduse) qui permet l'identification et la quantification du bruit sur un secteur donné. Trois secteurs pilotes ont été sélectionnés dans Paris-centre : Châtelet-les Halles, Carreau du Temple et place du Marché Ste Catherine. Mais aussi le Canal St Martin et 5 autres sites dans Paris. Nous suivons avec beaucoup d'intérêt ce développement qui permet techniquement de visualiser, mesurer, localiser et sanctionner les décibels émis en temps réel. Pour autant qu'il existe une volonté politique de le faire.... Voir "Le bruit dans mon quartier".
Nos articles dénoncent depuis près de vingt ans le laisser-aller de la la mairie de Paris à l'égard des tags et de l’affichage sauvage. Elle a fini par déclencher tout récemment une vague légitime d'indignation. Les "hashtags" #saccageparis et #nonauvandalisme ont été partagés par des centaines de milliers de parisiens qui dénoncent, outre la saleté, la laideur du nouveau mobilier urbain, l'abandon des entourages d'arbres aux horticulteurs du dimanche, l'invasion des tags et les affiches sauvages.
Bancs publics et entourages d'arbres décriés
En la matière, la mairie de Paris, en la personne de la Maire adjointe à la propreté Colombe Brossel, doit être louée car des progrès réels ont été accomplis. Les afficheurs sauvages sont désormais sanctionnés lourdement. Leur méfaits se sont heureusement raréfiés. Pour ce qui est des tags, un lourd fléau pour la ville, on est passé de fait progressivement en mode LIFO (last in - first out) et le budget d'intervention des opérateurs spécialisées à été doublé selon nos informations. Le résultat sur nos murs est visible. Nous devons rester vigilants et maintenir notre pression en dénonçant le vandalisme qui sous-tend cette pratique détestable.
Nous sommes en sympathie en cela depuis plus d'un an avec l'Association des Usagers de DansMaRue (audmr) qui est peut-être une émanation de la mairie de Paris, mais il faut reconnaitre que son président François Louis est dynamique, très présent sur les réseaux sociaux et qu'il dispose d'une introduction appréciable dans les rouages de Propreté de Paris.
La fracture entre l'Hôtel de Ville et les Maires d'arrondissements se constate aussi dans les domaines où les Verts ont de l'influence. David Belliard, Maire adjoint à la voirie/déplacements a gagné du crédit en réduisant la place de la voiture dans Paris et en essayant de pacifier le comportement des motards, mais il l'a écornée en œuvrant pour introduire - outre cette ânerie d'écriture dite inclusive - un mobilier urbain Zadiste volontairement provocateur et incroyablement laid.
Nous continuerons à condamner cette attitude qui vise à imposer de nouveaux codes, à reformater les goûts des citoyens pour changer leur façon de penser et leur mode de vie. L'évolution est un phénomène naturel qui n'a pas besoin qu'on lui force la main dans une démarche idéologique !
Concert lyrique du 18 juin 2021, église ND des Blancs-Manteaux
Nous poursuivrons nos actions au bénéfice de la culture avec les visites guidées de Marie-Françoise Masféty-Klein à l'échelle parisienne et les concerts/récitals des Moments Lyriques du Marais. Après le succès de la VIème édition consacrée aux mélodies et airs d'opéras le 18 juin 2021, nous proposerons pour la fin de cette année un mélange de lyrique et de musique instrumentale. Nous annoncerons prochainement un récital inédit consacré à Jean-Sébastien Bach et son œuvre monumentale pour le violon seul avec en contrepoint des airs célèbres d'opéras pour soprano colorature accompagnée au piano et, pour clôturer le spectacle, la réunion de toutes ces voix.
Thibault de Damas baryton-basse, Pauline Feracci soprano, Lorrie Garcia mezzo-soprano et Magali Albertini au piano
Magali, Lorrie, Pauline et Kaëlig Boché ténor
Il nous est permis désormais de nous rassembler autour de spectacles vivants dans le respect des normes sanitaires. Venez nous retrouver ce 18 juin à 19h00 en l'église des Blancs-Manteaux (IVe) au concert lyrique "Opéras & Mélodies", avec notre quatuor vocal au complet, dans la liesse et le partage, pour évacuer le spleen du confinement !
Avec le soutien de SOTHEBY's International Realty, PARISMARAIS.COM et l'association Culture & Patrimoine Paris Marais.
Les contraintes sanitaires du moment nous imposent des dispositions particulières d'accueil et l'application d'une jauge qui impose l'espacement des spectateurs. Le port du masque est requis.
La réservation est ouverte au 06 80 88 87 10 ou par mail [email protected]
Entrée : 20,00 € par personne
Paiement par chèque à Vivre le Marais - 6 rue des Haudriettes - 75003 - Paris,
ou par virement compte IBAN : FR05 2004 1000 0127 8174 2N02 013 identifiant : PSSTFRPPPAR
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