Square Georges Cain, rue Payenne (IIIe) : autant de chiens que de personnes ! (Photo VlM, clic gauche jusqu'à deux fois pour agrandir)
Square Georges Cain, rue Payenne (IIIe) : autant de chiens que de personnes ! (Photo VlM, clic gauche jusqu'à deux fois pour agrandir)
Rédigé à 20:40 dans Parcs & jardins, Propreté, Société | Lien permanent | Commentaires (18)
C'est là au carrefour Temple-Haudriettes (IIIe) que se levait "l'échelle du Temple", un gibet où les condamnés par la justice de l'ordre du Temple étaient exhibés à la réprobation et à la colère des passants. (Photo VlM)
Programme :
Calendrier prévisionnel :
Rédigé à 16:05 dans Cadre de Vie, Environnement, Conseils de quartiers, Parcs & jardins | Lien permanent | Commentaires (7)
Dans les salons de l'Hôtel de Rohan : François Bouquet, Conservateur des Hôtels classés aux Archives Nationales, Ariel Weil Maire de Paris-centre, Judith Cytrynowicz, cheffe de cabinet du Maire, Christine Albertin Simonet et Philippe Lanta (hors champ) Vivre le Marais ! (Photos VlM)
L'Hôtel de la chancellerie d'Orléans a été l'une des résidences les plus raffinées de Paris. Construit sur ordre de Philippe duc d'Orléans près du Palais Royal au début du XVIIIème siècle, il devint ensuite la propriété de la famille du comte d'Argenson et termina sa carrière en immeuble de rapport.
La Banque de France, qui en est devenue propriétaire, a eu l'autorisation de le démolir pour étendre son patrimoine immobilier, à la condition de conserver précieusement dans ses caves les décors prestigieux de la chancellerie.
Le Word Monument Fund associé à la Banque de France ont agi en mécènes pour leur restauration et leur installation dans le rez-de-chaussée de l'Hôtel de Rohan (ci-dessus) qui est lui-même entré dans une période de vaste restauration (ravissement garanti sur clic gauche).
Les décors de la chancellerie occupent désormais l'espace du rez-de-chaussée. On peut voir ici une des chambres et l'escalier monumental qui conduit au 1er étage.
Certains éléments du décor sont pour le moins facétieux ! (clic gauche interdit !)
Un portail d'accès sera ouvert rue Vieille du Temple, de sorte qu'il sera possible d'accéder à l'espace de plusieurs manières et de le traverser. Revers de la médaille, la fréquentation risque de dépasser la capacité d'accueil et ce serait dommage, d'autant que plusieurs centaines d'agents du ministère de la Culture vont occuper les bureaux aménagés pour eux dans les dépendances de l'Hôtel de Rohan....
Selon M. François Bouquet, le conservateur, les travaux seront terminés à l'automne 2025. Il considère, et nous sommes d'accord avec lui, qu'avec les monuments que sont l'Hôtel de Soubise et sa cour d'honneur, l'Hôtel de Clisson et ses tourelles, l'Hôtel de Rohan restauré et ses trésors en contrepoint, et les quatre Hôtels particuliers délicats et romantiques qui bordent la face Francs-Bourgeois, hôtels d'Assy, de Breteuil, de Fontenay et de Jaucourt, le quadrilatère des Archives Nationales va rivaliser en prestige avec le château de Versailles et s'imposer comme la "pépite" du Marais !
Gérard Simonet
Rédigé à 16:38 dans Cadre de Vie, Environnement, Parcs & jardins, Urbanisme, PSMV | Lien permanent | Commentaires (1)
Vue du ciel du quadrilatère des Archives Nationales
Paris-centre et le Marais regorgent de merveilles. On le dit sans hésiter, les berges de la Seine, du pont de Sully aux Tuileries, sont le plus beau paysage urbain du monde. Il y a d'autres hauts lieux : le Louvre, l'Île de la Cité avec Notre-Dame et la Sainte Chapelle, la place des Vosges, Carnavalet, l'Hôtel de Sully... Et le quadrilatère des Archives Nationales, pour ne citer que les plus prestigieux.
Hôtel de Soubise, façade, cour d’honneur avec ses colonnes doubles et les tourelles de l'Hôtel de Clisson (à gauche, Photos VlM, cliquer pour agrandir)
On trouve là, sur quatre hectares environ, une foison d'Hôtels monumentaux construits sur des espaces aménagés en cours d'honneur et jardins à la française ou à l'anglaise : les Hôtels de Soubise et de Clisson, l'Hôtel de Rohan, les Hôtels d'Assy, de Breteuil, de Fontenay et de Jaucourt. Il faut mentionner aussi le CARAN (centre d'accueil et de recherches des archives nationales), un bâtiment récent qui se fond assez bien dans l'architecture XVIIIème siècle de l'ensemble.
Décors de la Chancellerie d'Orléans
Au printemps 2011, le ministère de la Culture faisait un beau cadeau aux parisiens, l'ouverture des jardins au public. Cette faveur dura ce que durent les roses. L'Hôtel de Rohan est entré dans une longue phase de rénovation (5 ans au moins) pour aboutir au réaménagement de l'Hôtel avec un double programme, l'installation au rez-de-chaussée des décors de la Chancellerie d'Orléans qui attendaient un sort meilleur dans des caves de la Banque de France depuis 1923 (*) et l'aménagement des Hôtels voisins et bâtiments annexes pour étendre la capacité d'accueil du personnel du ministère de la Culture. A cette occasion l'accès 87 rue Vieille du Temple sera rétabli.
Hôtel de Rohan, façade sur jardin. Construit de 1705 à 1708 pour le cardinal Armand-Gaston de Rohan par Pierre Alexis Delamair. Trois étages, surmontés d'un fronton sur un avant-corps à colonnes ioniques. (Photo VlM)
Les travaux ont pris du retard. L'Hôtel de Rohan devait rouvrir en 2018. Une inauguration a eu lieu en décembre 2021 seulement, avec tout le Gotha. On ne nous y a pas conviés et nous savons de source proche d'Ariel Weil que le Maire de Paris-centre ne l'a pas été non plus... Nous espérons y être conviés en visite privée début novembre en compagnie du Maire. Nous nous ferons un plaisir de rapporter nos impressions.
Il va sans dire que les parisiens de Paris-centre et du Marais s'attendent à retrouver un libre accès aux jardins, comme en 2018. Il ne faudrait pas que l'affectation de surfaces au Ministère de la Culture se fasse au détriment de son usage public.
Gérard Simonet
(*) Après l’échec de plusieurs projets et plus quatre-vingts ans d’attente, l’organisation
américaine World Monuments Fund a pris l’initiative, au début des années 2000,
de proposer à la Banque de France et au ministère de la Culture le remontage de ces
décors à l’hôtel de Rohan, dans le quadrilatère des Archives nationales. L’hôtel de
Rohan, contemporain de la Chancellerie d’Orléans, offre une distribution similaire
de l’espace, et a perdu depuis le XIXème siècle le décor d’origine de son rez-de-chaussée.
Les quatre pièces remontées – antichambre, chambre, salle à manger, grand salon –, en partie meublées par le Mobilier national, offrent un magnifique échantillon de la splendeur des arts
décoratifs parisiens à la charnière des styles Louis XV et Louis XVI.
Ministère de la Culture
Rédigé à 16:01 dans Cadre de Vie, Environnement, Parcs & jardins, Urbanisme, PSMV, Vivre Paris ! | Lien permanent | Commentaires (7)
Lieu de deal, cible des tagueurs, rendez-vous des nourrisseurs maniaques de pigeons, carrefour des assoiffés du petit matin et asile des pauvres hères qui n'ont pas d'autre havre pour dormir, telle est cette place qui n'en est pas une, qui n'a pas le statut de square et que pourtant nous aimons tant car elle est porteuse de "l'esprit des lieux" avec sa fresque monumentale... (Photo VlM. Les tags ont été nettoyés depuis)
Depuis qu'un Maire-adjoint du IIIe, Yves Contassot, Vert et entreprenant, décidait qu'on ferait de ce lieu historique (*) une sorte de placette qui reçut même un nom quelques années plus tard, cet espace a fait couler encre et salive.
On a demandé leur avis aux riverains des conseils de quartiers. Ils se sont sentis obligés de triturer leurs méninges pour remercier les détenteurs du pouvoir de leur donner la parole. Il s'en est suivi un déluge de propositions, toutes respectables mais passablement irréalistes.
Utopiques même, quant on sait que la mairie n'a guère plus de 100.000 € à leur consacrer !
Nous saisissons cette occasion pour renouveler notre recommandation : "Laissez cette placette en l'état mais réparez ce qui doit l'être, clôtures, bancs, fontaine, corbeilles... et entretenez la végétation !".
Dans la restitution des réflexions du groupe de travail. il est indiqué par la mairie qu'elle pourrait en fin de compte retirer la clôture et refaire du carrefour, comme il y a 25 ans, un simple espace de transit. Difficile de se prononcer sur le sujet. N'hésitez pas pour nous aider à publier vos commentaires. Ils seront utiles au débat.
GS
(*) Voir article du 22 mars 2022
Rédigé à 12:35 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Parcs & jardins, Paysage de la rue | Lien permanent | Commentaires (6)
Etienne R. nous envoie cette photo avec ce commentaire : "Dépenser des millions pour une "académie du climat" et couper des arbres qui ont certainement pour défaut de bloquer la vue sur la Seine pour les JO… C'est triste ! "
Nous en avons saisi Christophe Najdovski, Maire-adjoint de Paris, en charge de la végétalisation et des espaces verts. Il nous répond :
"Lors d’une tournée de vérification de la santé des arbres des quais de Seine réalisée fin mai, plusieurs arbres ont été identifiés comme présentant un danger pour la sécurité des passants. Suite à un diagnostic approfondi (test de traction), trois arbres présentaient un risque de chute imprévisible, n’étant plus solidement ancrés dans le sol.
Lors de ce diagnostic, des défauts importants ont été identifiés sur les deux peupliers du square Federico Garcia Lorca et un peuplier du Port du Louvre qui présentait une forte inclinaison avec altération des racines. Dès lors, les services ont demandé à ce qu’il soit procédé à des abattages en urgence, pour assurer la sécurité du public.
À chaque fois que les services de la Ville sont confrontés à des arbres présentant un risque pour la sécurité, l’abattage est malheureusement nécessaire. Vous pouvez partager ces éléments avec vos lecteurs et par les personnes qui vous questionnent ou vous interpellent.
Je suis à votre disposition pour toute information complémentaire."
Christophe Najdovski est un écolo modéré dont on a apprécié le jugement lorsqu'il était en charge de la voirie et des transports de 2014 à 2020. Dans ses nouvelles fonctions il est en train de faire de Paris une ville qui surprend les visiteurs par la vitalité de sa végétalisation nouvelle.
Sa famille politique n'est pas exempte de reproches, sa gestion de "l'Académie du Climat" n'est pas un modèle de sérieux (notre article du 16 juin 2024), mais le lien dénoncé par notre lecteur avec les JO n'est manifestement pas établi et il n'y a pas lieu a priori de s'émouvoir, même si on ne peut que pleurer la perte de ces arbres vénérables.
Gérard Simonet
Rédigé à 11:38 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Parcs & jardins | Lien permanent | Commentaires (5)
Fontaine Stravinsky : les sculptures (en couleurs) de Niki de Saint Phalle et (en noir) de Jean Tinguely (Photo mairie de Paris)
L'information de la mairie de Paris emboite le pas à notre article du 27 octobre 2023 qui présentait ce monument et ses mécanismes "fil de fer" comme le "rocher de Sisyphe" de l'Hôtel de Ville.
Sa description de l’événement est, sans surprise, dans une tout autre tonalité : "Pour la première fois en quarante ans, l’œuvre de Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle a bénéficié d’une rénovation complète. L'inauguration est prévue mardi 7 novembre. Controversée à l’époque, elle est aujourd’hui emblématique du quartier de Beaubourg et continue de fasciner badauds et passants. Mais que représentent ses sculptures ? Quels secrets se cachent derrière cette collaboration fructueuse, et quel rôle a joué Claude Pompidou lors de la création de la fontaine ?"
La mairie reconnait que c'est la première fois en quarante ans que cette fontaine est en état de fonctionner. On est légitimement en droit de se demander combien de temps durera l'état de grâce et, s'il est prochainement rompu, de qualifier ses défenseurs de masochiste s'ils acceptent sans rechigner une nouvelle période de gel pour réparations !
Nos réserves à l'égard de cette œuvre, cependant, ne nous interdisent pas de respecter celles et ceux qui l'apprécient. Nous les engageons à prendre connaissance du dossier très détaillé que la mairie de Paris lui consacre ce jour.
Gérard Simonet
Rédigé à 14:51 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Parcs & jardins, Tourisme | Lien permanent | Commentaires (2)
Vue du chantier de restauration de Notre-Dame et des jardins du chevet, juin 2023 (Photo VlM)
Un lecteur de notre blog a laissé ce commentaire : "Le silence de Vivre le Marais sur le projet néfaste de destruction des squares de Notre-Dame est ahurissant !"
Nous n'avons pas pour attitude de répondre, encore moins de nous justifier, à des propos qui ne respectent pas la mesure. "Néfaste", "destruction" et "ahurissant" sont des mots qui n'ont pas leur place dans un débat où chacun doit garder son calme et échanger des arguments.
La raison de notre silence est simplement la difficulté pour nous, avec les moyens d'analyse dont nous disposons, d'afficher une opinion intelligible et raisonnée.
Bien sûr, comme c'est généralement le cas dans des situations de ce genre, le confort pousse au conservatisme. Nous sommes tentés, comme une majorité de gens qui se sont prononcés, de prôner une reconstruction "à l'identique".
La mairie de Paris propose un choix différent dans lequel le "square Jean XXIII" est fusionné avec le "square de l'Île de France". Les grilles monumentales disparaissent, les bancs Davioud pourraient être remplacés et les parterres de fleurs cèdent la place à des pelouses ouvertes au public.
Les craintes des opposants sont légitimes. On voit mal pourtant le Maire de Paris-centre Ariel Weil accepter de gaîté de cœur que le patrimoine prestigieux dont il a la charge soit maltraité. Il dit sur Twitter le 6 juin à ce propos qu'il "veille à la sobriété et à l’élégance du projet de réaménagement des abords de Notre Dame, et il donne l'assurance de la préservation des arbres existants et du mobilier patrimonial".
On veut bien le croire mais on voudrait être assurés qu'il saura résister aux tentations de certains idéologues de l'Hôtel de Ville de livrer cet espace quasi sacré aux ébats de touristes en goguette !
Pour ceux qui veulent comprendre et porter un jugement éclairé sur ce qui se prépare nous recommandons la lecture d'un excellent article de Sites & Monuments. Cette association a été longtemps présidée par Alexandre Gady, professeur à la Sorbonne et docteur en Histoire de l'art, auteur d'un guide du Marais qui fait autorité.
Rédigé à 22:15 dans Parcs & jardins, Religion, Urbanisme, PSMV | Lien permanent | Commentaires (10)
Fresque "L'esprit des lieux" (425 m²) dessinée par Laurent Hours, réalisée par l'atelier Catherine Feff en 1996. défigurée ces jours-ci par un ou deux imbéciles qui s'exposent à des poursuites pour dégradation de biens. Le "collectif anti-vandalisme" animé par Yazid interpelle par écrit le Premier adjoint à la mairie de Paris Emmanuel Grégoire.
Cette inscription délictuelle au bas d'une fresque dont la beauté est unanimement louée est une provocation de trop. Rappelons que les auteurs sont passibles d'une amende de 3.750 € et d'un travail d'intérêt général si le dommage est considéré comme léger et de deux ans de prison avec une amende pouvant s'élever à 30.000 € si le dommage est grave (source : direction de l'information légale et administrative).
Encore faut-il que les auteurs soient identifiés et que le Parquet ne classe pas négligemment l'affaire. Pour surmonter ces difficultés, le "collectif anti-vandalisme" qui œuvre à nos côtés sous la conduite de Yazid est parvenu à mobiliser la mairie de Paris au niveau de son Premier adjoint Emmanuel Grégoire. Le collectif renouvelle aujourd'hui son intervention en adressant à celui qui fait aujourd'hui office de Maire de Paris bis depuis qu'Anne Hidalgo s'est mise entre parenthèses pour briguer la présidence de la République, un dossier étayé par des propositions de mesures réfléchies et ciblées (Téléchargez le dossier).
En attendant d'être entendus à l'échelle parisienne, nous avons demandé un devis de remise en état de la fresque à l'atelier Catherine Feff qui en est l'auteur. Nous ne doutons pas que la mairie de Paris-centre accepte d'en assumer la charge. Au besoin nous mettrons nos propres deniers à contribution convaincus que nos adhérents approuveront ce geste même s'il pèse lourd sur nos modestes finances.
Gérard Simonet
Rédigé à 09:36 dans Cadre de Vie, Environnement, Parcs & jardins, Propreté | Lien permanent | Commentaires (0)
Le jardin Anne Frank, accès par l'impasse Berthaud (IIIe) (Photo ERM)
Le Conseil de quartier Marais-Archives a repris l’idée d’organiser un événement pour fêter les 15 ans du jardin Anne Frank. Cet événement fait suite à l’événement des 10 ans du Jardin Anne Frank. C’est un événement festif qui rassemble les usagers du jardin Anne Frank avec des activités notamment culturelles, musicales, végétales et olfactives.
Les animations musicales seront effectuées par les organisations musicales de notre quartier. Les animations culturelles seront associées aux éléments constituant les alentours du jardin Anne Frank. D’autres animations sont prévues comme sur des tests olfactifs post-Covid et végétales avec l’association 1001 Feuilles.
Une dizaine de nouveaux panneaux d’information historique et culturelle à destination de devenir permanent dans le jardin Anne Frank ont été conçus.
François Riche
Co-président du conseil de quartier Marais-Archives
Rédigé à 08:30 dans Cadre de Vie, Environnement, Parcs & jardins | Lien permanent | Commentaires (0)