Rédigé à 22:00 dans Cadre de Vie, Environnement, Pollution | Lien permanent | Commentaires (2)
Rédigé à 20:55 dans Lutte contre le bruit, Politique, Pollution | Lien permanent | Commentaires (12)
Ces affiches sont apparues en quantité dans nos quartiers ce week-end du 27 avril. La police municipale, prévenue par des riverains, est intervenue immédiatement.
C'était trop beau ! Pendant des mois ces vendeurs au déballage nous ont oubliés. Mais on ne se défait pas simplement des mauvaises pratiques. Heureusement la police de Paris n'a pas attendu pour effectuer un rappel à l'ordre.
Ce type de commerce porte le nom de "vente au déballage". Il est permis mais encadré et l'affichage sauvage est interdit. Pour en connaitre les caractéristiques et les arnaques sous-jacentes, il faut lire l'article de Raphaëlle Rivais, "Le Monde" du 23 mars 2015.
L'article n'a pas pris une ride. Vous serez édifiés !
GS
Rédigé à 13:49 dans Activités économiques, Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Pollution | Lien permanent | Commentaires (3)
Le grand bazar ! Une des multiples manifestations bruyantes des motards à Paris contre le contrôle technique....
Cette fois ils font très fort. Après avoir épuisé les recours, les défenseurs de l'intérêt des motards (FFMC) sont décriés par des associations de piétons pour "incitation au boycott du contrôle technique et mise à disposition d'un guide du parfait fraudeur." Avec ce commentaire : "Faute de gagner sur le terrain judiciaire, le lobby en est réduit à braver la loi... " (Ras le Scoot - 10 mars 2024).
C'est bientôt, le 15 avril, que le contrôle technique des deux roues motorisés deviendra effectif après des années de tergiversations. Il faut se garder d'accabler les motards : leurs arguments ne sont pas tous fallacieux. Il suffit de regarder une Harley Davidson pour constater avec quelle attention leur propriétaire en prend naturellement soin !
Il est regrettable cependant qu'on ne puisse pas en dire autant de la plupart des engins qui circulent : pots trafiqués source de vacarme, moteurs mal réglés cause de pollution, état général freins et pneus défaillants source d'accident....
FFMC et Ras le Scoot auraient intérêt à se parler de sorte que les motards, conducteurs de deux/trois roues en général, adaptent leur comportement au besoin de confort et de sécurité des piétons et que les piétons rengainent l'acrimonie viscérale qu'ils éprouvent à l'égard des motards pour les gratifier d'un regard plus bienveillant.
GS
Rédigé à 15:17 dans Cadre de Vie, Environnement, circulation centre de Paris, Lutte contre le bruit, Pollution | Lien permanent | Commentaires (4)
SUV signifie “Sport Utility Vehicle” ou “Véhicule Utilitaire Sportif” en français. Ici un modèle de chez Mercedes. Cette appellation nous vient d'Amérique où elle qualifiait des 4x4 utilitaires. Aujourd'hui, chez nous, elle s'applique à des véhicules d'apparence massive, à quatre roues motrices ou pas !
L'Hôtel de Ville annonce une votation pour le 4 février 2024 dans le but de décider de tarifs majorés pour le stationnement de ces véhicules à Paris. Il est proposé de multiplier par trois le tarif habituel de stationnement, pour les visiteurs seulement. Ceux qui souhaitent s'exprimer sur ce sujet et en connaitre les modalités, sont invités à aller sur le site de la mairie de Paris en cliquant ici.
Je n'ai pas d'affection particulière pour ce genre de véhicules que je trouve mastocs et prétentieux. Ils simulent, sans forcément l'être, des engins à quatre roues motrices, utiles dans des circonstances où ce mode de traction est indispensable, notamment dans les zones sablonneuses ou sur la neige. Leur utilisation à Paris ne répond pas franchement à ce type d'exigence et leur consommation élevée en fait une source de pollution dont les parisiens se passeraient bien !
Cependant, la méthode qui consiste à faire voter, afin d'éviter d'en assumer la responsabilité politique, une majorité de gens qui n'ont pas de SUV et qui ne sont pas démocratiquement mandatés pour décider de mesures coercitives, dénote un manque évident de conscience politique et pour tout dire d'élégance.
Pour cette raison, sans bénir pour autant les SUV. je m'abstiendrai d'entrer dans ce jeu faussement démocratique.
Gérard Simonet
Rédigé à 16:25 dans Cadre de Vie, Environnement, circulation centre de Paris, Politique, Pollution, Voirie/Déplacements | Lien permanent | Commentaires (16)
"Place" du Bourg-Tibourg (IVe), beauté sereine d'un Marais apaisé... (Photo VlM)
Retour au clavier après quelques semaines d'éloignement, et le besoin de faire un point avec vous, membres de l'association et autres lecteurs, qui constituez autour d'elle et de son site Internet (Blog Vivre le Marais !) l'un des réseaux sociaux les plus actifs de Paris-centre.
J'anime ce réseau depuis près de vingt cinq ans. Le temps ne m'a pas épargné et j'en ressens naturellement les effets. Ce constat me commande d'être moins actif et de souhaiter que des forces vives nous rejoignent pour assurer une relève qui peut aussi prendre la forme d'une refondation.
Dans cette attente, je continuerai, à mon rythme et avec l'aide précieuse des membres du conseil d’administration, d'animer l'association et de contribuer à ses activités de défense du patrimoine et de la qualité de vie des habitants, ainsi que l'organisation de spectacles musicaux, lyriques et instrumentaux.
Une "Histoire du Marais" pendant ce quart de siècle est inscrite dans les 3.333 articles et 14.280 commentaires de notre site. Notre cadre de vie a beaucoup changé, pour le meilleur mais aussi pour le pire. J'ai pourtant le courage de dire, sans tresser de lauriers à qui que ce soit car je suis attaché à notre neutralité politique, qu'il s'est globalement amélioré, même si de nombreux résidents se plaignent de sa gentrification, de la disparition des commerces traditionnels et de l'invasion des badauds du week-end, des fêtards et des "marchands de fringues".
La mono-activité des grossistes en maroquinerie, nuisance n° 1 en 2000, s'est résorbée pour laisser la place à une diversité de bon aloi comme on le constate rue des Gravilliers, Temple et Chapon (IIIe, IVe). Les flyers ont disparu des voitures et des caniveaux. L'affichage sauvage est partiellement maitrisé et le fléau des tags a reçu une réponse qui, bien que partielle encore (les rideaux métalliques des boutiques en témoignent) montre que l'Hôtel de Ville est mobilisé au sommet.
On a craint le pire avec les terrasses estivales. Il ne s'est pas produit car le Maire de Paris-centre y a veillé en affichant une grande fermeté. L'emprise des terrasses au final s'est accrue, mais dans des proportions qu'il faut mettre en perspective avec l'extension de l'espace repris par les piétons aux voitures (Charlot, Poitou....).
Enfin la circulation des véhicules motorisés a visiblement baissé. La piétonisation des berges est un vrai cadeau. Si Ariel Weil finit par reconnaitre aux résidents les mêmes droits qu'aux bus et taxis, comme Anne Hidalgo s'y est engagée (en rappel, "Le Parisien" du 10 juillet, M.A. Gairaud et F. Hélaine), nous aurons de vraies raisons de convenir que nous sommes gagnants en terme de pollution, d'encombrement et de bruit.
De nombreuses artères ont été requalifiées (Archives, Beaubourg, Rambuteau, Bretagne, Turenne, Haudriettes, Grenier St Lazare....) en offrant plus d'espace aux piétons. Ajoutons que tous les bâtiments qui devaient être restaurés dans le Marais IIIe et IVe le sont désormais. Le dernier en date est l'Hôtel de Vigny, 10 rue du Parc Royal (IIIe). Il est aujourd'hui le siège des Thés Mariage Frères.
Le portail de l'Hôtel Raoul (6 rue Beautreillis - IVe) est sauvé. Nous participons au financement de sa restauration. On la doit à la mobilisation de Michel Cribier, un amoureux des belles pierres, et au soutien de l'Hôtel de Ville.
Au chapitre des activités cultuelles, onze concerts lyriques ont été donnés depuis 2017 et quatre récitals dans le cadre du programme de la mairie de Paris-centre "De la Culture avant toute chose".
Cochez d'une croix blanche dans vos agendas la date du jeudi 19 octobre 2023 à 20h00. Les "Moments Lyriques du Marais" vous préparent un spectacle de gala en forme d'apothéose avec une représentation complète de l'opéra CARMEN de Georges Bizet, dans une adaptation pour huit voix, notre pianiste chef de chant et un récitant. L'événement se tiendra en la cathédrale Ste Croix des Arméniens dans le Marais IIIe avec une modeste participation aux frais de 20,00 €. L'annonce officielle sera faite en temps utile.
Gérard Simonet
Manifestation de motards à Paris, leur force de frappe !
Clara Chassaniol, Députée de la 7ème circonscription de Paris (IVe, XIe, XIIe), nous transmet la réponse du Ministre Clément Beaune, interrogé par nous sur la justification du rejet par le gouvernement du décret sur l'entrée en vigueur en France du contrôle technique des deux-roues motorisés. Nous sommes sensibles à ses arguments et nous suivrons attentivement les mesures de substitution qu'il annonce mais il reste qu'à nos yeux c'est la capacité de nuisance de la "Fédération Française des Motards en colère" et ses menaces de rétorsion qui ont conduit l'Exécutif et le Président de la République à jeter aux orties un décret longuement préparé et attendu, en exécution d'une directive européenne que la plupart des pays ont transposée dans leur loi.
Gérard Simonet
Clément Beaune et Clara Chassaniol
Le décret du 9 août 2021 pris par le précédent gouvernement prévoyait la mise en place d’un contrôle technique pour les deux-roues au 1er janvier 2023. Cette question a suscité des inquiétudes légitimes et de la confusion. Le gouvernement a choisi une remise à plat nécessaire de ce sujet, en abrogeant le décret organisant le contrôle technique. Plutôt que le contrôle technique, le gouvernement a choisi de défendre des mesures alternatives, que nous discutons avec les acteurs concernés et nos partenaires européens, avec les mêmes exigences partagées de sécurité (objectif central de la législation européenne), mais aussi de réduction des nuisances environnementales et sonores.
Mon objectif dans mon rôle de Ministre des Transports est clair et partagé : garantir la transition écologique du secteur des transports qui représente 30% des émissions de gaz à effet de serre. Ma priorité est ici celle de la réduction de la pollution : de l’air et sonore.
Le cadre juridique européen prévoit la possibilité de mettre en place des mesures alternatives efficaces pour le renforcement de la sécurité routière (réforme du permis de conduire, obligation du port d’équipement de sécurité, campagnes de sensibilisation, amélioration des infrastructures). Plusieurs de nos partenaires (Pays-Bas, Irlande, Finlande) y ont déjà recours. Nous devons en même temps agir pour la protection de l’environnement et lutter contre la pollution sonore et de l’air (renforcement des normes d’homologation, actions de sensibilisation…).
Garantir la sécurité, la réduction des nuisances, notamment le bruit, et la protection de l’environnement : je porterai ces priorités dans les prochains mois avec les fédérations de motards et les associations environnementales.
Cette discussion doit mener à une réflexion plus large sur les nuisances dans les grandes villes, notamment à Paris. En tant que député élu de la 7ème circonscription de Paris, je serai tout particulièrement engagé dans ce combat local et national.
Clément Beaune
Ministre Délégué chargé des Transports de France
Rédigé à 09:28 dans Cadre de Vie, Environnement, circulation centre de Paris, Politique, Pollution, Voirie/Déplacements | Lien permanent | Commentaires (8)
Va-t-on rebaptiser la place Ovida Delect : la "place aux rats morts" ?
Des riverains excédés sont supposés avoir empoisonné la colonie de rats qui avaient pris possession de l'espace re-végétalisé par des jardinières au carrefour Archives/N.D. des Blancs Manteaux dans le IVe.
Un habitant du quartier rapporte que le 28 juin vers 17h00 c'était déjà l'hécatombe ; une autre personne en aurait alors ramassé et évacué un grand nombre...
Au matin du 29 juin, vers 11h00, un témoin en a encore compté 16, visibles entre les jardinières et le massif, certains à peine sortis de leur trou.
Une odeur de mort (aux rats) régnait sur les lieux....
Post-scriptum du 29 juillet
Suite à notre article, les jardinières de l'espace dit "place Ovida Delect", dont nous rappelons qu'elles ont été financées par un budget participatif suite à la proposition d'un membre de l'ex-conseil de quartier Saint-Merri, ont été supprimées, vraisemblablement à cause de l'invasion puis de l'extermination des rats.
L'espace Archives/Blancs-Manteaux (dit place Ovida Delect) nettoyé des jardinières infestées (Photo VlM/CMK)
Cet épisode confirme le commentaire que j'ai déposé sur ce blog pour dénoncer le gaspillage de l'argent public dans des projets dont le caractère fantaisiste et risqué devrait être reconnu avant que de l'argent soit inutilement engagé.
CMK
Rédigé à 09:31 dans Cadre de Vie, Environnement, Pollution, Propreté, santé publique | Lien permanent | Commentaires (4)
La rue des Archives au mois de juin
Depuis un an et demi, le COVID gouverne peu ou prou notre existence. La vie à Paris et ailleurs est rythmée par des règlements sanitaires qui varient avec les statistiques de la contagion, les hospitalisations et hélas les décès.
Dans la précipitation, la Maire de Paris Anne Hidalgo a donné licence aux bars-restaurants au printemps 2020 d'occuper le terrain en déployant des terrasses en tout genre et tout azimut. On a vu fleurir des plateformes inédites, souvent délirantes, qui ne respectent ni l'esthétique, ni la libre circulation des services de sécurité, ni les espaces réservés aux handicapés et aux livraisons.
Tout ce que Paris compte d'associations "qualité de vie", s'est ligué contre les conséquences de décisions qui ont été prises sans consulter personne, contrairement à 2011 où l'élaboration du règlement des étalages et terrasses (RET) sous l’autorité d’Élisabeth Borne, Directrice de l'urbanisme, nous avait associé en compagnie d'autres représentants du mouvement "Vivre Paris !" L'élu en charge de l'urbanisme de nos jours à l'Hôtel de Ville, Emmanuel Grégoire, par ailleurs Premier adjoint, ne s'est pas impliqué cette fois et c'est l'Adjointe au commerce, Olivia Polski, qui a piloté le dossier.
Autant dire que les choses étaient réglées d'avance, et en effet elle a pris fait et cause pour les commerçants. Les riverains n'ont pas eu voix au chapitre. Mme Polski devra s'en expliquer le moment venu devant les citoyens parisiens. Sa désinvolture ne doit pas être du goût des Maires d'arrondissements quel que soit leur engagement politique. Ils sont responsables devant leur électorat, soutiennent leur protestation, mais se heurtent à des commerçants qui se prévalent effrontément du soutien de l'Hôtel de Ville et résistent aux demandes de régularisation qui leur sont faites.
Nous avons choisi dans Paris-centre de soutenir le Maire qui a montré à diverses reprises qu'il était attentif au respect strict du RET et des conditions applicables aux terrasses dites estivales. Les signalisations doivent être faites sur l'application "DansMaRue", et nous apprécions de voir que les Conseils de Quartiers mis en place récemment épousent la cause des riverains et s'organisent pour être une courroie de transmission des habitants vers les structures compétentes.
Terrasse éphémère rue de Bretagne en forme de pied de nez, à deux pas de la mairie de Paris-centre...
Nous suivons avec intérêt cependant les initiatives d'associations proches de nous qui ont quelques griefs sérieux à l'encontre de la Maire de Paris : non-respect de la loi "accessibilité" en faveur des personnes à mobilité réduite pour les uns, absence ou insuffisance de contrôle de l'exploitation des terrasses éphémères et du respect de la charte pour les autres. Si comme nous le pensons ces critiques sont justifiées, nous apporterons notre soutien à ces associations.
La lutte contre le bruit est une de nos priorités. Bruitparif a développé un dispositif de mesure directionnelle du bruit (la Méduse) qui permet l'identification et la quantification du bruit sur un secteur donné. Trois secteurs pilotes ont été sélectionnés dans Paris-centre : Châtelet-les Halles, Carreau du Temple et place du Marché Ste Catherine. Mais aussi le Canal St Martin et 5 autres sites dans Paris. Nous suivons avec beaucoup d'intérêt ce développement qui permet techniquement de visualiser, mesurer, localiser et sanctionner les décibels émis en temps réel. Pour autant qu'il existe une volonté politique de le faire.... Voir "Le bruit dans mon quartier".
Nos articles dénoncent depuis près de vingt ans le laisser-aller de la la mairie de Paris à l'égard des tags et de l’affichage sauvage. Elle a fini par déclencher tout récemment une vague légitime d'indignation. Les "hashtags" #saccageparis et #nonauvandalisme ont été partagés par des centaines de milliers de parisiens qui dénoncent, outre la saleté, la laideur du nouveau mobilier urbain, l'abandon des entourages d'arbres aux horticulteurs du dimanche, l'invasion des tags et les affiches sauvages.
Bancs publics et entourages d'arbres décriés
En la matière, la mairie de Paris, en la personne de la Maire adjointe à la propreté Colombe Brossel, doit être louée car des progrès réels ont été accomplis. Les afficheurs sauvages sont désormais sanctionnés lourdement. Leur méfaits se sont heureusement raréfiés. Pour ce qui est des tags, un lourd fléau pour la ville, on est passé de fait progressivement en mode LIFO (last in - first out) et le budget d'intervention des opérateurs spécialisées à été doublé selon nos informations. Le résultat sur nos murs est visible. Nous devons rester vigilants et maintenir notre pression en dénonçant le vandalisme qui sous-tend cette pratique détestable.
Nous sommes en sympathie en cela depuis plus d'un an avec l'Association des Usagers de DansMaRue (audmr) qui est peut-être une émanation de la mairie de Paris, mais il faut reconnaitre que son président François Louis est dynamique, très présent sur les réseaux sociaux et qu'il dispose d'une introduction appréciable dans les rouages de Propreté de Paris.
La fracture entre l'Hôtel de Ville et les Maires d'arrondissements se constate aussi dans les domaines où les Verts ont de l'influence. David Belliard, Maire adjoint à la voirie/déplacements a gagné du crédit en réduisant la place de la voiture dans Paris et en essayant de pacifier le comportement des motards, mais il l'a écornée en œuvrant pour introduire - outre cette ânerie d'écriture dite inclusive - un mobilier urbain Zadiste volontairement provocateur et incroyablement laid.
Nous continuerons à condamner cette attitude qui vise à imposer de nouveaux codes, à reformater les goûts des citoyens pour changer leur façon de penser et leur mode de vie. L'évolution est un phénomène naturel qui n'a pas besoin qu'on lui force la main dans une démarche idéologique !
Concert lyrique du 18 juin 2021, église ND des Blancs-Manteaux
Nous poursuivrons nos actions au bénéfice de la culture avec les visites guidées de Marie-Françoise Masféty-Klein à l'échelle parisienne et les concerts/récitals des Moments Lyriques du Marais. Après le succès de la VIème édition consacrée aux mélodies et airs d'opéras le 18 juin 2021, nous proposerons pour la fin de cette année un mélange de lyrique et de musique instrumentale. Nous annoncerons prochainement un récital inédit consacré à Jean-Sébastien Bach et son œuvre monumentale pour le violon seul avec en contrepoint des airs célèbres d'opéras pour soprano colorature accompagnée au piano et, pour clôturer le spectacle, la réunion de toutes ces voix.
Gérard Simonet
Rédigé à 19:25 dans Activités économiques, Cadre de Vie, Environnement, circulation centre de Paris, Conseils de quartiers, Evènements culturels, Lutte contre le bruit, Musique, Paysage de la rue, Politique, Pollution, Propreté, santé publique, Urbanisme, PSMV, Vivre Paris !, Voirie/Déplacements | Lien permanent | Commentaires (6)
Manifestation de motards à Paris
Nous l'avons signalé sans relâche depuis des années : les voitures paient le stationnement à Paris, les motos/scooters non. Les voitures se prêtent au contrôle technique de leur véhicule tous les deux ans. Les conducteurs de deux-roues motorisés s'y opposent depuis toujours alors qu'il s'agit d'une directive européenne. Ils le font savoir en manifestant bruyamment de façon régulière à l'appel de la Fédération des Motards en Colère pour montrer leur force et leur capacité de nuire. Les mairies, surtout dans les grandes villes, ont reporté année après année les décisions qui déplaisent aux motards.
Cette attitude de faiblesse a causé la prolifération d'un mode de déplacement dont les citoyens reprochent la dangerosité, le bruit, la pollution et le comportement désinvolte, souvent provocateur, de leurs adeptes. Payer leur écot (deux fois moins qu'une voiture tout de même) pour l'occupation de l'espace public et soumettre leur engin au contrôle de leur état sont pourtant des mesures de sécurité et de bon sens.
Le quotidien Le Figaro fait le point du dossier sous la signature de Wladimir Garcin-Berson dans son édition du 11 août 2021en signalant que le décret d'application du contrôle technique vient enfin d'être publié au Journal Officiel. A l'horizon 2023, les distorsions existantes qui favorisaient l'usage des deux-roues motorisés et par voie de conséquence leur prolifération et leur nuisance auront disparu.