Rue de Lappe dans le XIe, symbole de toutes les dérégulations, généralement bondée et agitée le samedi soir....
Rédigé à 17:29 dans Activités économiques, Actualité, Sécurité | Lien permanent | Commentaires (9)
Bouquinistes et leurs "boites", quai de l'Hôtel de Ville, février 2024 (IVe) (Photo VlM)
On les avait priés de partir, le temps des JO de 2024, pour laisser la place aux spectateurs des cérémonies d'ouverture sur la Seine et aussi pour des raisons de sécurité. La présence de ces "boites" sur un linéaire de centaines de mètres pouvait inciter des gens mal intentionnés à les utiliser pour fomenter des attentats !
Sans doute nos bouquinistes ont-ils compris la nécessité de s'en préoccuper mais leur exil et le déplacement de leur outil de travail étaient synonymes de disparation pure et simple. Ils se sont battus becs et ongles face à la préfecture et à la mairie de Paris pour qu'on leur fiche la paix, soutenus pas la population parisienne qui ne leur a pas ménagé son soutien.
Le combat était inégal cependant et nous étions nombreux à penser que l' existence de leur profession serait passée par pertes et profits dans le bilan économique de ces jeux. Un bilan dont nous pressentons le résultat calamiteux comme l'ont été tous les JO des décennies précédentes, une des raisons pour laquelle des villes mieux gérées que la nôtre comme Hambourg, Boston, Rome et Budapest (voir dossier du 4 juin 2017) ont soumis leur candidature à un référendum dont le résultat les a conduits à se désister.
Mais voilà que le Président de la République, à la surprise générale, fait savoir que les bouquinistes et leurs boites seront de la fête !
On ne sait plus si on doit le craindre ou s'en réjouir. Ces JO n'ont pas fini de poser des dilemmes. On avait bien raison de s'en méfier !
GS
Rédigé à 21:59 dans Politique, Sécurité | Lien permanent | Commentaires (5)
Plusieurs dizaines de couchage sont installés sous le parvis de l'école....
Un camp de migrants africains est installé depuis quelques jours sous le parvis de l'école primaire Saint-Merri (IVe). Une cinquantaine de personnes s'affairent pendant la journée et s'en servent comme dortoir la nuit. Le riverain qui en a fait le constat indique que l'occupation des lieux entraîne d'ores et déjà un problème d'hygiène...
Rédigé à 21:00 dans Cadre de Vie, Environnement, Sécurité | Lien permanent | Commentaires (0)
Descente de police, intervention des pompiers, le 30 mars vers 21h00, carrefour Temple/Haudriettes/Michel le Comte (IIIe) (Photo VlM)
Un cortège de manifestants guidés par des individus en noir, venant probablement de l'esplanade de l'Hôtel de Ville, a commencé hier soir 30 mars à défiler rue du Temple en direction de la place de la République. La foule était jeune et pas spécialement agressive à l'exception comme toujours d'un boisseau d'énergumènes. Quelques vélos et trottinettes, des poubelles aussi, se sont retrouvés sur la chaussée et des manifestants ont essayé d'allumer des feux en s'en prenant aux sacs plastiques des corbeilles à déchets de la Ville.
Un incident s'est produit rue du Temple à hauteur du 102 : il semble qu'un riverain excédé se soit opposé à l'allumage d'un feu. Selon des témoins, en réponse à la résistance du manifestant, il aurait sorti un pistolet et un coup de feu aurait retenti. Mais selon ce même témoin, l'arme était factice (peut-être se réfère-t-il à un pistolet d'alarme ?).... Il n'en fallait pas plus, mais est-ce l'unique raison, pour que la police et les pompiers interviennent avec des moyens sérieux, voitures, fourgons et un effectif important.
Tout est nettoyé ce matin mais il reste des tags sur les murs, stigmates d'un événement qui n'a pas révélé pour le moment la totalité de ses secrets....
Rédigé à 14:06 dans Politique, Sécurité | Lien permanent | Commentaires (1)
Clément Beaune, Député des IVe, XIe (partie) et XIIe (partie), Ministre des Transports, avec Clara Chassaniol sa suppléante à l'Assemblée Nationale, lors de notre rencontre du 20 mai 2022, avant les élections législatives.
Une directive européenne de 2014 impose un contrôle technique bi-annuel aux véhicules à moteurs. Les propriétaires de voitures l'appliquent sans rechigner en dépit de son coût car elle est garante d'une sécurité renforcée sur la route.
Les deux-roues motorisés y sont également soumis et un rappel de Bruxelles est intervenu en 2021 pour signifier aux pays récalcitrants dont le nôtre fait partie qu'ils sont tenus de s'y plier. Dans la foulée, un décret est paru en France avant les présidentielles, avec l'annonce de l'entrée en vigueur de ce contrôle technique en septembre 2022.
Ce décret a été brutalement gelé par le président Emmanuel Macron, candidat à sa ré-élection avec une réflexion que les médias ont rapporté en ces termes choisis : "on ne va pas emmerder les gens... ".
Bizarrement, on a vu le décret refleurir après les élections et jusqu'à ces jours derniers où la presse s'est fait l'écho de son retour et de son application prochaine.
Coup de théâtre ce matin : on apprend du Ministre des Transports Clément Beaune, notre Député élu à Paris dans le IVe, que le décret de lancement du contrôle technique des deux-roues motorisés début 2023 vient d’être abrogé par un nouveau décret publié mardi 26 juillet 2022 au Journal officiel. On se demande s'il n'y a pas deux Exécutifs dans ce pays, un qui remplit ses obligations parlementaires et pense à l'intérêt général, l'autre - apparemment tout puissant - qui gère les dossiers les yeux fixés sur les indices de popularité du gouvernement.
Il faut rappeler que les usagers de deux-roues motorisés sont défendus par un syndicat qui a la capacité de nuire de plusieurs CGT à la fois. Il s'agit de la "Fédération des Motards en Colère". Quand les pouvoirs publics n'obtempèrent pas à leurs exigences, ils organisent des rassemblements monstres de motards à travers la France et aucun politique n'aime ça !
On imagine aisément la conversation qui a dû avoir lieu ces jours derniers entre Emmanuel Macron et son Ministre : "Clément, je sais que les citoyens attendent des mesures pour civiliser les motards, le bruit affreux de leur engins souvent frelatés, la pollution qu'ils créent, leur comportement dangereux et provocateur, mais ils peuvent être aussi nuisibles à notre image que les retraites, la COVID, la canicule et la variole du singe réunis. Défausse toi de ce guêpier !"
Il faut se rendre à l'évidence même si ce n'est pas glorieux, Clément Beaune ne peut pas faire autrement que botter piteusement en touche. Il peut cependant le faire avec un semblant d'élégance et une pensée pour ses électeurs. La meilleure méthode est d'analyser les causes de l'inimitié des citoyens à l'égard des motards et de traiter ces causes l'une après l'autre. Le bruit est de toute évidence une priorité. Que le gouvernement s'y attèle et fasse en sorte que les engins à deux ou trois roues cessent d'empoisonner notre existence de citadins ou de campagnards.
Gérard Simonet
Postscriptum du 28 juillet 2022
Nouvelle péripétie : ce 27 juillet, le Conseil d’État rappelle au gouvernement qu'il doit mettre en place ce contrôle technique... depuis le 1er janvier 2022.
Rédigé à 15:58 dans Actualité, circulation centre de Paris, Lutte contre le bruit, Sécurité, Voirie/Déplacements | Lien permanent | Commentaires (6)
L'information a été publiée hier dimanche 29 mai par l'AFP, Radio Bleue, Le Parisien et RTL : un homme a été retrouvé mort à 4h00 du matin dans la nuit de samedi à dimanche par deux passants, appuyé contre un mur, victime de coups de couteau dans le thorax. Les pompiers appelés n'ont pu que constater le décès. On ne sait rien de plus que son âge, 33 ans. L'enquête a été confiée à la police et une autopsie aura lieu ce lundi 30 mai.
Le site PARISMARAIS publie également l'information et situe de drame autour de la rue Charlot. Son animateur regrette que les "écolos" de la mairie de Paris aient "refusé depuis des années l'installation dans nos quartiers de caméras de surveillance dans les petites rues. Elles n’empêchent pas les crimes mais permettent à la police d’être prévenue plus tôt".
GS
Rédigé à 09:01 dans Actualité, Sécurité | Lien permanent | Commentaires (1)
Affiches sauvages à hauteur d'yeux aux quatre coins du carrefour Temple/Rambuteau (IIIe-IVe)
Ces affiches non autorisés il y en avait partout aujourd'hui dans nos quartiers.
Roger faisait ses courses ce samedi matin 29 janvier autour de 11h30. Avisant les nombreuses affiches qui défiguraient le carrefour Temple/Rambuteau, il jugea que l'esthétique du secteur protégé du Marais était franchement mise à mal par ces affiches disgracieuses et racoleuses. Il observa surtout qu'elle rendaient la chaussée dangereuse en gênant significativement la vue de ceux qui traversent.
Il en prit deux et les dégrafa. A cet instant surgit un énergumène qui l'apostropha vivement en lui reprochant de "l'empêcher de travailler". Roger eut beau lui rétorquer qu'il ne pouvait pas se prévaloir d'une activité non autorisée, l'homme le menaça en hurlant "Si tu n'étais pas aussi vieux, je te casserais la gueule".
Ce n'était pas le meilleur moyen de défendre une cause aussi mal engagée. L'homme le sentit bien et tenta une autre tactique : "je vais me plaindre à la police !". Qu'à cela ne tienne riposta Roger qui l'entraina vers le commissariat de police de Paris-centre, rue aux Ours.
Trois agents veillaient à l'entrée. Ils comprirent tout de suite ce dont il s'agissait et rappelèrent sans hésitation à celui qui s'était jeté imprudemment dans la gueule du loup qu'il ne pouvait en quelque sorte "se prévaloir de sa propre turpitude", le principe de droit bien connu (Nemo auditur propriam suam turpitudinem allegans).
Nous avons envoyé un signalement à la mairie de Paris. C'est de toute évidence une affaire du ressort de la nouvelle police municipale, la DPMP. Elle est déjà intervenue dans des cas similaires mais on a l'impression que le phénix renait régulièrement de ses cendres. Nous escomptons que ce nouvel incident incite nos forces de l'ordre municipales à prendre des dispositions efficaces et durables.
Post scriptum du 30 janvier
Sous la signature "Cemekepirketou", un lecteur du blog publie le récit de sa propre intervention ce dimanche en fin de matinée. A lire dans "commentaires" à la fin de l'article. Il devient urgent que la mairie et ses forces de l'ordre mettent fin à ces désordres qui sont une atteinte regrettable à l'harmonie de nos quartiers.
Par ailleurs, la police municipale nous communique :
"Sachez que nous avons enlevé plus de 20 affiches
Les afficheurs feront l’objet d’un recouvrement d'office [pour les affiches retirées - NDLR]
Actuellement un véhicule de la Police Municipale tourne pour s’assurer que nous n’avons pas d’autre affiche.
Bien à vous
DPMP Paris-centre"
Rédigé à 15:19 dans Activités économiques, Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Propreté, Sécurité | Lien permanent | Commentaires (23)
Il allait à vélo sur le trottoir de la rue Beaubourg le 23 décembre. Manifestement pressé, il se démenait pour aller vite en slalomant parmi les piétons. Denise se trouvait sur son chemin. Elle a été bousculée et accrochée au passage. Le pédalier a heurté sa jambe en la blessant sévèrement. Le cycliste s'est négligemment excusé et s'est dépêché de disparaitre.
Denise, octogénaire à mobilité difficile, a senti la douleur mais ne s'est pas rendu compte immédiatement qu'elle avait une plaie ouverte à la jambe. Elle s'est rapidement mise à saigner en abondance. Des témoins ont appelé les secours. Denise s'est retrouvée à l'hôpital. Elle en est ressortie avec 19 points de suture.
Dix jours après elle y est retournée pour un contrôle et des soins.
S'agissant du vélo, les élus de Paris parlent de "circulations douces"....
Rédigé à 13:28 dans circulation centre de Paris, Sécurité, Voirie/Déplacements | Lien permanent | Commentaires (4)
Vue de l'église St Eustache depuis le forum des Halles (Photo VlM)
Nos amis de l'ADRAQH (association pour la défense des riverains et l'animation du quartier des Halles) constatent une dégradation de la sécurité dans leur secteur au quotidien et adressent une lettre ouverte à Ariel Weil, Maire de Paris-centre.
Dans son édition du 7 janvier, "Le Parisien", sous la signature de Philippe Baverel, en fait état en ces termes :
"Les Halles, le cœur de Paris, le cœur d'une ville pour les jeunes de la capitale mais aussi de banlieue. C'est un lieu où l'on se retrouve, c'est un lieu ou l'on fait du shopping. C'est aussi un lieu bruyant, un lieu de deal, un lieu de trafics et d'agressions. Aussi, ce vendredi des riverains remettent au maire (PS) de Paris Centre, Ariel Weil, une lettre ouverte qui demande des moyens renforcés en termes de policiers municipaux. Cette fameuse police qui doit venir en renfort de la sa grande sœur, la nationale, pour apaiser certains quartiers de la capitale."
Lettre ouverte à M. Ariel WEIL, Maire de Paris Centre : faire des Halles une priorité d’action locale de la police municipale
Monsieur le Maire,
Avec l’adoption par le Conseil de Paris de la réforme de la territorialisation dite “Pacte parisien de la proximité” le 17 novembre 2021, les Maires d’arrondissement sont investis de nouvelles compétences déléguées par la Maire de Paris dans les domaines de la police municipale et de la propreté à compter du 1er janvier 2022. Dans ces domaines, chaque Maire devient le pilote de l’action municipale sur le territoire de son arrondissement et dispose, pour cela, d’une autorité fonctionnelle sur les responsables territoriaux des services municipaux déconcentrés.
Au demeurant, l’ADRAQH se félicite de cette avancée opérationnelle et démocratique : les élus locaux qui ont une connaissance fine de leur territoire gagnent en autonomie de décision et d’action ; la répartition des compétences, des moyens et des responsabilités entre la Mairie de Paris et les Mairies d’arrondissement est clarifiée.
Il appartient ainsi dorénavant aux Maires d’arrondissement de définir les priorités d’action locale des agents de la police municipale, en partenariat avec le chef de la police municipale d’arrondissement et le commissaire de la police nationale. Pour mémoire, conformément à la Convention passée entre la Ville de Paris et la Préfecture de police de Paris, les policiers municipaux assurent une triple mission de prévention de la délinquance, de répression et de sécurisation de l’espace public. Certaines de leurs missions sont partagées avec la police nationale : infractions du quotidien dans l’espace public, ventes à la sauvette, infractions au Code de la route, rixes dans l’espace public, prévention des violences sexistes et protection des personnes vulnérables.
Comme vous le savez, le quartier des Halles est un secteur où les troubles diurnes et nocturnes à l’ordre public restent nombreux, en dépit du professionnalisme et du dévouement exemplaires des agents de la police nationale qui opèrent sur le terrain : agressions physiques, vols à la tire et à l’étalage, trafics de stupéfiants, « rodéos » à vélo, mendicité agressive, nuisances sonores diverses, manifestations revendicatives ou commerciales statiques quasi quotidiennes, etc.
C’est pourquoi nous, membres de l’ADRAQH, qui habitons et / ou travaillons dans le quartier, souhaiterions que vous fassiez du secteur des Halles l’une des priorités d’action locale assignées par vos soins aux policiers municipaux sur le territoire de Paris Centre.
En vous remerciant par avance de l’attention toute particulière que vous voudrez bien réserver à notre demande, nous vous prions de bien vouloir agréer, Monsieur le Maire, l’expression de nos sentiments les plus respectueux.
Les membres de l’ADRAQH
Rédigé à 09:50 dans Actualité, Sécurité, Vivre Paris ! | Lien permanent | Commentaires (1)
L'hôtel de police de la circonscription Paris-centre, 4-6 rue aux Ours (IIIe). Il abrite une bonne partie des effectifs de la police nationale de la circonscription 1-2-3-4. En milieu d'année 2022, l'ensemble du personnel, près de 700 personnes, sera regroupé dans un nouvel hôtel de police installé dans les locaux de l'ancien "Hôtel de la Garantie", rue Perrée (IIIe) tout près de la mairie, en cours d'aménagement. Un bureau de "prise de plaintes" sera maintenu dans le 1er arrondissement où l'on déplore traditionnellement plus de délits avec les Halles, Beaubourg, le Louvre... (Photo VlM)
Rencontre ce vendredi 17 décembre avec Olivier Morges, Commissaire divisionnaire adjoint en charge de la circonscription Paris-centre, autour de l'annonce qui vient être faite par la Préfecture de Police de Paris de la création à Paris-centre d'un "Groupe de Partenariat Opérationnel (GPO).
Depuis l'annonce officielle de la création d'une police municipale à Paris, les responsabilités se répartissent ainsi : le régalien pour la police nationale (crimes, délits, petite et moyenne délinquance, établissements recevant du public, autorisations, licences, fermetures administratives, unité de police administrative) ; les infractions pour la mairie et sa police (terrasses, tapage, circulation, incivilités...). Il est rappelé que la décision de doter la police d'armes létales est du ressort de la Maire de Paris. A ce stade, cette option n'a pas été retenue.
Un numéro à composer en cas de plainte ; le 17, qui oriente vers le service approprié.
L'annonce précise : "Une nouvelle impulsion est donnée au dispositif afin de renforcer le maillage territorial de l'action policière. La circonscription de Paris-centre a défini trois secteurs homogènes [Marais, Arts & Métiers, Sentier - NDLR] avec un policier responsable placé à la tête de chacun des secteurs. Sous l'autorité du Chef de circonscription, le Commissaire divisionnaire Blaise Lechevalier [NDLR], il est en charge du recueil des besoins en sécurité, de l'animation et du partenariat dans son secteur, en lien avec la mission de prévention, de contact et d'écoute de la circonscription.
Dans chaque secteur, un groupe de partenariat opérationnel (GPO) permettra d'animer le partenariat dans la recherche des solutions concrètes aux problèmes de sécurité et de délinquance. Cette instance collégiale a vocation à traiter des situations et des problématiques concrètes et à élaborer les réponses à apporter à la population avec le concours des partenaires incontournables de chaque secteur."
Notre association est sollicitée au titre des habitants dans ce partenariat à raison d'une personne désignée par son bureau pour agir en son nom. Le première réunion de lancement de ce GPO, animé par le Capitaine Arnaud Giry, aura lieu d'ici fin janvier. Nous avons donné notre accord sans réserve pour en faire partie et contribuer à son animation de façon active.
Ils font leurs achats de limonade à 4 heures du matin...
D'autres sujets ont été évoqués, les désordres du carrefour Temple/Michel le Comte, barycentre d'une dizaine d'établissements de nuit suivis par la BRP (*), où deux mini-marchés alimentent une activité nocturne qui crée de sérieux désordres au petit matin (autour de 04h00 généralement) en dépit d'une caméra de surveillance 360° installée au croisement. Il a été fait mention également des interrogations sur le démarrage d'une activité potentiellement dérangeante pour les riverains au 37 de la rue Quincampoix (IV), alors qu'il est reconnu que Hellfest depuis deux ans s'y est bien comporté.
La police reconnait son incapacité à traiter le cas des SDF installés depuis plusieurs mois devant la poste, rues Archives/Pastourelle (IIIe). Ils sont régulièrement interpelés mais considérés comme étant "en règle" il leur est simplement demandé de se déplacer. On réalise qu'on n'a pas seulement affaire à un problème d'ordre public mais essentiellement à une impasse de nature sociale.
Nous ne pouvions pas non plus passer sous silence le drame que nous avons vécu rue Pierre au Lard (IVe) où la procédure judiciaire en cours de finalisation au TGI de Paris contre le WHO's est éteinte du fait du décès du plaignant qui a laissé un pan entier de sa santé mentale à lutter contre le tapage causé la nuit par une discothèque qui ne disait pas son nom.
GS
(*) BRP = Brigade de Répression du Proxénétisme, ex "Mondaine"
Rédigé à 15:21 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Sécurité | Lien permanent | Commentaires (8)