Le Zénith de Paris, Parc de la Villette
Le Zénith de Paris, Parc de la Villette
Rédigé à 11:35 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Lutte contre le bruit, Société | Lien permanent | Commentaires (2)
Ex pâtisserie à céder 21 rue Rambuteau (IVe) (photo VlM)
Images peu communes pour cette rue si fréquentée, deux commerces de la rue Rambuteau IVe (une pâtisserie au N° 21 et un magasin de yaourts glacés au N° 25 dont nous avions dénoncé l’aspect décalé et voyant) sont à céder depuis plusieurs mois. Une pizzeria qui avait pignon sur rue, Nolita, ouverte voilà cinq ans à l’angle de la rue Pecquay, vient de fermer en fin de semaine dernière en raison d’une baisse persistante d’activité, sans doute plus marquée que dans d'autres magasins. Elle serait remplacée dit-on par une boulangerie japonaise.
Le commerce souffre !
Ex magasin de yaourts glacés à céder 25 rue Rambuteau (IVe) (photo VlM)
Nous l’avons signalé à plusieurs reprises, la faible croissance, la chute du nombre de touristes et la baisse persistante de la consommation ont raison de certaines activités. Même l’ouverture le dimanche n’est pas la panacée comme le précisent des médias concernant la FNAC qui aurait ce jour-là une fréquentation moindre que celle escomptée.
En réalité, ces petits exemples illustrent l’évolution des modes de consommation. Aujourd’hui le consommateur achète de plus en plus par Internet, achète utile et privilégie davantage les loisirs.
La pizzeria "Nolita" à l'angle des rues Rambuteau et Pecquay a fermé ses portes le 25 mars (photo VlM)
Cette évolution et ce comportement qui se sont installés peu à peu sont devenus pérennes et expliquent en partie la disparition de commerces de bouche et de proximité que nous avions soulignée dans différents articles.
Dominique Feutry
Rédigé à 10:01 dans Activités économiques, Paysage de la rue, Société | Lien permanent | Commentaires (13)
Affiche d'annonce des Gay Games 2018
Bertrand Delanoë avait postulé pour ces jeux mais contrairement aux jeux olympiques où il avait été battu par la candidature de Londres il en avait obtenu l'organisation pour 2018. Nous y sommes presque. De quoi s'agit-il ?
Il y a matière à être perplexe. L'affiche parle de "jeux de la diversité". Est-ce à dire que les jeux olympiques ne le sont pas ? On croit savoir pourtant qu'ils sont ouverts à tous les athlètes du monde, quels que soient leur nationalité, leur couleur, leur sexe, leur religion et quoi encore ?
La mairie de Paris se livre à un exercice d'acrobate pour répondre à ces questions en dédiant plusieurs pages de son site à l'évènement.
Nous ne sommes pas plus favorables à cette initiative que nous ne le sommes à la candidature de Paris à l'organisation des JO de 2024. Mettre les projecteurs sur Paris, qui souffre d'un excès de fréquentation et notamment l'été, c'est aggraver les difficultés de la Ville à assurer sa propreté, sa sécurité et son confort de vie. Il serait cruel pour la municipalité de parler à cette occasion des rats, mais si on se refuse à y penser nous-mêmes les observateurs étrangers ne s'en privent pas !
De surcroît, on ne dispose pas d'information sur le financement de l'opération mais il y a des raisons de craindre qu'elle ne sera pas neutre et susceptible d'accentuer le déficit de la Ville.
Quant à la pertinence de ces jeux, il est possible que nos péchions par excès de prévention à l'égard d'un évènement dont les contours nous semblent assez vagues. Les pages d'explication de la mairie ne nous éclairent pas vraiment. S'il existe des arguments intelligibles et rationnels, nous sommes désireux de les entendre et de modifier en conséquence un jugement quelque peu dérouté par les rares informations dont nous disposons.
GS
Rédigé à 16:37 dans Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (3)
Centre Georges Pompidou rue Saint Martin (IVe), étrangement affublé de bâches qui selon nos informations préparent l'édifice à une soirée privée organisée par un grand groupe international le samedi 25 mars (photo VlM/JT)
Néanmoins, plus proche de nous à l’occasion de ses 40 ans, et durant toute l’année 2017, le musée du Centre Georges Pompidou organise une collecte d’archives populaires spéciale qui est différente de la « Grande collecte » lancée en 2014 par des Archives nationales, lors du centenaire de la Grande Guerre.
En effet cette tâche a été confiée à un écrivain historien, directeur de recherches au CNRS qui assure une permanence tous les jeudis de 18h00 à 20h00 (Forum O).
Philippe Artières définit sa mission en précisant « … J’espère faire émerger un portrait en creux, composé des fragments de chacun dans la relation intime qu’il entretient avec ce lieu… Cette archive sensible peut prendre la forme d’un texte, d’une photographie numérique, d’un enregistrement oral… Elle est à « inventer » comme on découvre un trésor. »
Alors avis à ceux qui souhaitent laisser leur empreinte pour cet anniversaire de ce qui est devenu une véritable "institution", afin "d'inspirer et de susciter l’écriture d’une histoire sensible du Centre Pompidou."
Postscriptum
"Voilà vite prise de la fenêtre de mon salon sur la rue St Martin à 00H16 du matin
ce que NIKE (on connait maintenant le nom de l'entreprise - NDLR) nous fait voir et sans
compter ce qu'il nous a fait entendre avec ses essais de sono ! Au cas où cela pourrait être utile... Bon week-end à vous. Pour nous en face de ces images ce soir, cela va être encore hélas
une nuit agitée. Plus celles à prévoir ensuite pour l' enlèvement de ce matériel : cabines
sono, projecteurs et photos, animations de cette publicité".
Rédigé à 17:45 dans Actualité, Evènements culturels, Histoire, Société | Lien permanent | Commentaires (2)
Jardin potager sur le toit de l'Hôtel de Ville de Paris
En novembre, dans le cadre du projet d’agriculture urbaine, un potager était installé sur le toit de la Mairie de Paris 4 rue de Lobau (IVe). Basilic, fraises, framboises, menthe, sauge, thym et autres plantes et ruches ont ainsi rejoint 300 pieds de vigne (voir notre article du 19 octobre 2016).
Au même moment un projet de potager et houblonnière était annoncé sur les toits de l’Opéra Bastille, alors que sa « grande sœur », l’Opéra Garnier, a acquis depuis quelques temps déjà une certaine renommée pour ses ruchers comme ceux du Crédit Municipal rue des Francs Bourgeois (notre article du 08 novembre 2012) ou sur le toit de la mairie du IVe (notre article du 13 janvier 2017).
Le Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris (BMO) du 17 mars, dans la liste des permis de construire déposés, mentionne la demande émanant de la Direction du patrimoine et de l’architecture de la Ville de Paris d’installation d’un potager urbain sur le toit–terrasse du bâtiment situé au carrefour des rues Gabriel Vicaire (N° 4-6) Eugène Spüler (N° 5) et Dupetit-Thouars (N° 11) , juste derrière le Square du Temple (IIIe).
Cette nouvelle tendance de l’agriculture citadine a été saluée par le journal « Les Échos » qui titrait dans son édition du 29 avril 2016, « Salades sur le toit, tomates en pied d’immeubles, radis sur le balcon… », et rappelait que les entreprises avec les « Corporate gardens », les administrations, les restaurants, les grands magasins (le BHV par exemple) succombaient eux aussi à cette tendance. Une sorte de prolongement naturel au développement des jardins partagés dont la mode nous est venue de New York et à l’origine de la charte « Main Verte » fixant le cahier des charges de ces nouveaux espaces cultivés.
Le projet d'aménagement d'un potager sur le toit du BHV-Marais
Au–delà du côté plaisant et écologique de ce mouvement, ne négligeons pas les problèmes que sous-tend l’installation d’un toit-potager ou jardin, sur une terrasse. Il nécessite en effet des investissements coûteux surtout si le toit n’a pas été construit pour supporter le poids élevé de la terre, sans oublier la question de l’étanchéité et de l’accès sécurisé pour les personnes qui s’y rendront. Il est d’ailleurs recommandé désormais que les nouvelles constructions intègrent cette évolution dans l’utilisation des toits.
« Produire, consommer et recycler sur place » est devenu un écosystème comme le seront peut-être demain les « micro fermes urbaines ». Sur les toits, il faut le souligner, les plantes, à la différence de celles poussant dans les sols urbains pollués, dégradent et utilisent le dioxyde d’azote et l’ozone pendant que les particules de carbone partent avec la pluie. On ne peut cependant pas parler de récoltes « Bio », car ce label impose de « cultiver en pleine terre… »
Terminons ces explications en insistant sur le fait que si nous sommes favorables à l’aménagement de potagers sur les toits, nous restons contre l’aménagement des toits en terrasses-bars à ciel ouvert qui sont source de nuisances sonores allant jusqu’à « pourrir » toute la vie d’un quartier.
Dominique Feutry
Rédigé à 17:24 dans Cadre de Vie, Environnement, Parcs & jardins, Société, Urbanisme, PSMV | Lien permanent | Commentaires (3)
Touristes-usagers des locations saisonnières à Barcelone (Boursorama)
Dans la Mairie du IVe arrondissement, organisé par l’association « Aux Quatre Coins du Quatre », a eu lieu samedi 18 mars, de 9 à 13 heures, un passionnant et intense colloque concernant l’impact des locations saisonnières sur la vie du Marais.
La salle des mariages était bondée. Les cinquante participants étaient des habitants du Marais, hôteliers, loueurs de chambres ou d’appartements, agents immobiliers, mais aussi démographes, cartographes, ingénieurs, urbanistes, architectes, chercheurs, élus et membres d’associations. Seuls manquaient les représentants des plate-formes numériques de location, pourtant invités.
Durant les trois premières heures ont été exposés le succès de la location saisonnière, la modification très rapide du Marais, le besoin d’équilibre entre résidents et touristes pour vivre ensemble, l’impact des habitants éphémères sur la vie des Copropriétés et sur les commerces, la notion de « tourisme de proximité», l’évolution depuis 2015 du modèle hôtelier, les pourcentages dans chaque arrondissement des locations saisonnières Airbnb de résidences secondaires ou principales, leur très forte rentabilité, le signalement des infractions (délation ou résistance ?) la difficulté du contrôle, la faiblesse des amendes, le laxisme de l’État, mais aussi la volonté de la Mairie de Paris de réguler cette activité, devenue indispensable au tourisme parisien, et sa comparaison avec les régulations à Berlin, Amsterdam, Barcelone ou Milan.
La quatrième heure a été consacrée à des tables rondes entre participants, pour formuler les questions et constatations à faire remonter aux élus.
Les actes de ce colloque conséquent sont espérés prochainement.
En attendant, il est temps de questionner sur les locations saisonnières les candidats aux prochaines élections.
Patrice Roy
Rédigé à 16:08 dans Activités économiques, Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Logement, Lutte contre le bruit, Politique, Société, Tourisme | Lien permanent | Commentaires (3)
Livraison des pièces de l'exposition (8 mars 2017)
Eva Meyer tient une galerie d'art au 5 rue des Haudriettes (IIIe). Elle était il y a 18 mois rue Michel le Comte et dans le Ve auparavant. Elle accueille en ce moment un artiste qui interpelle : Stéphane Bérard, qui présente ici une "sculpture d'intérieur" qui n'est rien d'autre qu'une carcasse de voiture, certes "re-travaillée", mais qui diffère peu de ce qu'on peut trouver dans une décharge.
La galerie et lui n'ont pas hésité à acheminer cette marchandise de grande taille dans une rue qui n'est pourtant pas très large et à l'installer dans un local qui voit généralement passer des objets moins encombrants. La manœuvre complexe a pris du temps. Personne ne s'étonnera d'apprendre qu'elle a déclenché un concert de klaxons nourri.
L'oeuvre installée : "Dream Machine, lampe d'ambiance dont l’orientation de ses oscillations sont indexées sur les ondes cérébrales à des fins de relaxation (Mobilier fantaisie 2017)"
Faites comme nous, entrez dans cette galerie et dialoguez avec ceux qui la tiennent car il faut essayer de comprendre ce qui sous-tend ce mode de création. Un indice, qui n'est pas visible sur la photo, la voiture renversée est un véhicule de police dont le gyrophare continue à clignoter sur le toit. Le thème de l'exposition nous éclaire un peu plus : "give violence a chance" (donnez une chance à la violence).
On comprend que Stéphane Bérard est à sa manière un révolté, qui a participé assidument à l'épisode de "Nuit debout" l'an dernier. Il revendique la recherche "d'une esthétique et d'une élégance qui contrastent avec la brutalité des matériaux utilisés". Soulignons qu'il est éclectique, ce que l'exposition ne dit pas, et qu'il est actif dans plusieurs disciplines qui incluent la poésie, la littérature, le cinéma et la musique.
Le moment est venu à l'évidence de reconnaitre que l'art d'aujourd'hui a cessé d'être à la recherche du "beau" pour devenir un moyen d'exprimer ce qu'on éprouve, et de chercher un écho, quitte à faire preuve d’arrogance et de présomption. Stéphane Bérard plaide qu'il développe "une pratique protéiforme et processuelle" dans toutes les disciplines qu'il a investies.
Nous voilà prévenus. Il reste à chacun à se prononcer sur la façon dont le message est reçu.
GS
Rédigé à 16:03 dans Activités économiques, Actualité, Evènements culturels, Société | Lien permanent | Commentaires (2)
L'angle des rues des Blancs Manteaux et des Archives (IVe) le 13 mars 2017, fréquemment encombré de dépôts sauvages de détritus (photo VlM)
Dans le JJD daté du 12 mars, la Maire de Paris a annoncé dix mesures pour lutter contre la saleté de Paris.
Il s’agit du troisième plan lancé sur le sujet depuis que l’équipe municipale en place a été élue. Autant dire que la tâche est immense et que les mesures doivent être à la hauteur de l’enjeu.
Nous avons à de nombreuses reprises souligné cette situation tant dans nos articles que lors de nos rencontres périodiques avec les services de la propreté et notamment avec Mao Péninou, adjoint à la Maire de Paris en charge du sujet (notre article du 15 novembre 2016).
État des piliers du gymnase de la rue Michel Le Comte à l'angle de la rue du Temple (IIIe) (photo VlM)
Dans les classements internationaux établis à partir des constats faits pas les touristes, Paris fait mauvaise figure sur les questions de propreté, sujet devenu ces dernières années le point noir de la capitale. Bien entendu les habitants eux-mêmes déplorent cet état de fait et l’invasion de rats dont nous souffrons actuellement n’est pas sans lien avec ce contexte spécifique.
Photo prise samedi 11mars vers 16h00 sur le haut de la piazza du Centre Georges Pompidou (photo VlM/RM)
Le projet « Objectif Paris propre » vise donc à renforcer le nettoyage, la prévention et la verbalisation, notamment dans les zones les plus fréquentées. C’est ainsi que 100 agents supplémentaires vont être recrutés portant les effectifs des services de la propreté à 7.000 personnes. Comme nous l’avait indiqué Mao Péninou lors de notre échange de novembre dernier les équipes seront réparties par secteur et encadrées par un responsable de quartier. Certaines équipes nettoieront jusqu'à 23h00 dans des lieux ciblés. De nouveaux engins de nettoyage vont être achetés soit un investissement de 22 millions d’€. 1,5 millions d’€ seront consacrés à la dératisation. La surveillance et la verbalisation quant à elles seront assurées par la DPSP la nouvelle équipe d’agents assermentés issus de la préfecture de police et rattachés à la mairie de Paris, chargés de la lutte contre les incivilités.
Grand lit installé depuis plusieurs semaines au 66 rue Beaubourg (IIIe) devant une école, utilisé uniquement le jour par son occupant (photo VlM)
Nous sommes bien entendu favorables à ce plan d'autant que le Marais très fréquenté par les touristes est en première ligne. Nous espérons que cette fois sera la bonne malgré, il faut le reconnaitre, la montée récurrente des "incivilités" en ce domaine…
Dominique Feutry
Rédigé à 08:14 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Paysage de la rue, Politique, Propreté, Société, Voirie/Déplacements | Lien permanent | Commentaires (10)
Vue du véhicule détruit par les flammes rue des Ecouffes (IVe) (photo MGD)
Alors que nous relations il y a peu (notre article du 06 mars 2017), un incendie vraisemblablement criminel qui s'était produit dans la nuit du jeudi au vendredi 3 mars sur des véhicules garés dans un parking motos devant le 129 rue Vieille du Temple (IIIe), six motos et une voiture ont brulé et sont totalement détruites, à nouveau, un incendie de voiture s'est produit à l'angle des rues du Roi de Sicile et des Ecouffes (IVe) le 07 mars. Le véhicule inutilisable est resté stationné à l'emplacement où il a brûlé .
Est-ce de la malveillance ou un accident, nous ne le savons mais ce nouvel incendie interpelle et la proximité des dates entre les 2 sinistres est troublante ?
Osons croire pour l'instant que ce deuxième cas n'est qu'un incident de moteur en surchauffe... !
Rédigé à 17:19 dans Actualité, Paysage de la rue, Société, Sécurité | Lien permanent | Commentaires (6)
Ce qu'il reste du parking deux-roues devant le 129 rue Vieille du Temple (IIIe)
Un incendie vraisemblablement criminel s'est produit dans la nuit du jeudi au vendredi 3 mars sur des véhicules garés dans un parking motos devant le 129 rue Vieille du Temple (IIIe). Six motos et une voiture ont brulé et sont totalement détruits.
Vue de l'immeuble et des deux magasins (Photos VlM)
L'immeuble a subit des dégâts ainsi que les deux magasins autour du porche qui porte l'inscription ancienne "École de garçons, Ville de Paris". Les tags sur la façade ont été épargnés, comme la mauvaise herbe. Un magasin de chaussures et une boulangerie ont été touchés sur les faces avant des devantures et les éclairages. L'enseigne en épi de blé est endommagée. Il serait judicieux, profitant de sa réparation, que le commerçant la fasse descendre à son niveau réglementaire PSMV qui est le plancher du 1er étage !
Le commissariat de police du IIIe a ouvert une enquête. Lors d'évènements similaires en 2010 (notre article du 10 octobre 2010), les malfaiteurs avaient été promptement confondus.
Rédigé à 13:32 dans Actualité, Société, Sécurité | Lien permanent | Commentaires (3)