Vue satellite : en bleu, l'ancienne galerie d'art du 3 rue Pierre au Lard, voie étroite qui tourne à 90 degrés devant le théâtre Essaïon, part de la rue du Renard et débouche sur la rue Saint Merri.
Nous vous annoncions dans un article précédent que le COX s'apprête à ouvrir une grande boite de nuit de 500 personnes au 3 rue Pierre au Lard. Nous en savons un peu plus aujourd'hui et il y a de réels motifs d'inquiétude.
Les opposants soulignent justement qu'un transfert de licence IV vers un établissement qui est proche d'une école maternelle (Saint Merri), d'une école élémentaire (du Renard) et des équipements sportifs (gymnase et piscine Saint Merri) pourrait être légitimement refusé par le Préfet et le Maire d'arrondissement.
L'opération qui se prépare est un stratagème qui pourrait bien déjouer ces difficultés. En effet, le "Curieux Spaghetti Bar", en rouge sur la photo, qui se trouve au 14 de la rue Saint Merri, occupe un local très profond, qui rejoint l'immeuble en bleu. Il dispose déjà d'une licence IV. Son propriétaire est le même que celui du 3 rue Pierre au Lard. Il envisage de relier les deux bâtiments pour n'en faire qu'un, qui bénéficierait ipso facto de la licence existante. Il la cèderait ensuite aux dirigeants du COX, qui deviendraient gérants de ce super établissement.
La transaction est observée de près par les officiers de la Brigade de Répression du Proxénétisme (BRP), qui ont compétence sur ce type d'activité. Nous les avons rencontrés. Ils ne nient pas que, sauf objection du Préfet de Police et de la Maire du IVe, et le cas échéant du Procureur de la République, cette affaire pourrait se concrétiser avant la fin de l'année.
La super boite de nuit en gestation occuperait tout le volume représenté en rouge et en bleu sur la photo. Ce sont des centaines de clients qui pourraient la fréquenter chaque nuit. On imagine les désordres très graves qu'elle provoquerait dans un secteur où les limites de l'activité festive et de ses nuisances ont été atteintes et dépassées.
Nous interviendrons aux côtés des habitants pour défendre leur tranquillité. L'extension des affaires du COX, qui s'illustre déjà rue des Archives, mais aussi rue Ste Croix avec le Free DJ qui vient d'obtenir l'autorisation de nuit pour un an en dépit des plaintes des riverains, et maintenant avec ce projet, a de quoi préoccuper.
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Réponse au Robin :
Et si vous n'aimez pas les réactions des habitants du Marais à l'égard de certains excès, quittez le, quittez Paris et partez pour l'île enchantée de Pinocchio où on fait la fête le jour et la nuit.
Vous savez ce qu'on devient à la fin ?
Rédigé par : daniel | 27 janvier 2011 à 20:33
Une fois de plus, la bourgeoisie est rattrapée par le temps.
Quand les bourgeois pensent encore qu'ils font tourner le monde, ils se heurtent à un géant qu'ils feignent ignorer. Mais voila, quand ce géant se nome économie, les bourgeois se ridiculisent. Ce ne sont ni les associations ni les noms à particules qui rythment la vie politique et économique. Ce sont les activités économiques. Et toutes ces micro démarches pétitions... ne sont que les piaillements d'un oisillon apeuré à l'échelle d'une ville telle que notre capitale. Le PARIS vivant, si vous ne l'aimez pas, quittez le! Versailles vous ouvre grand sa coure.
Rédigé par : Robin des Bois | 27 janvier 2011 à 18:37
Je vous rappelle que Mme la maire du 4e arrondissement a déclaré dans la réunion publique consacrée à la rue des archives que si on veut vivre dans le calme il faut vivre ailleurs que dans le 4e et qu'il faut déménager !
Quel dommage que le Cox ne songe pas à installer une succursale dans l'île Saint-Louis (Je pense à une rue bien précise...)! Cela nous permettrait faire partager à tous les habitants la super ambiance qui règne dans certaines rues du 4e.
Rédigé par : Emmanuel DELARUE | 26 mai 2009 à 11:30
C'est scandaleux ; on voit bien ici le vrai comportement de nos édiles une fois les élections passées. On peut interdire, mais on ne le fait pas, car les recettes de la ville pourraient en pâtir (il ne suffit pas, en effet, d'augmenter l'impôt foncier d'environ 20 %, - il en faut toujours plus), et un certain type d'électeur pourrait changer d'opinion au prochain scrutin.
Michel Baillon
Rédigé par : BAILLON Michel | 25 mai 2009 à 09:56