Quais de la Seine au Pont-Marie, les premiers coffres de bouquinistes, avec un panneau "histoire de Paris" qui en raconte l'origine. L'état des coffres est affligeant. Quant aux "flyers", le spectacle offert tous les week-ends rues des Archives et Ste Croix (voitures recouvertes et caniveaux remplis) suscite l'écoeurement.
Voici ce que nous écrivions le 15 janvier 2009 :
Les quais de Seine, inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO, sont l'un des atouts de Paris et du IVe arrondissement. On a toutes les raisons de s'en flatter. Les étrangers en conviennent : on connaît peu d'endroits au monde qui offrent un cadre aussi romantique et prestigieux.
Les bouquinistes ajoutent à ce site une touche insolite qui plonge ses racines dans le passé de la profession, considérée au XVIe siècle comme dangereusement subversive pour les textes écrits qu'elle était soupçonnée de diffuser sous le manteau, en bravant le monopole des libraires.
La Mairie leur consacre un écusson qui en résume l'histoire, comme elle le ferait pour un monument de Paris. Malheureusement, leurs coffres tagués et mal entretenus leur confère un statut de marchands de seconde zone qui porte atteinte à la noblesse de leur profession d'antiquaires de la presse et du livre.
Nous avons établi un contact à ce sujet avec François Dagnaud, Adjoint au Maire de Paris pour la Propreté, dans le courant du mois de décembre. Nous attendons de connaître les mesures qu'il nous a promis de prendre. Nous venons de le lui rappeler, dans un courrier daté du 14 01 09, en ajoutant une demande très spécifique au IVe, qui concerne l'invasion des "flyers".
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Les personnes dont nous rapportons l'intervention dans le courrier ci-dessus, pensent que les moyens existent d'éradiquer ce fléau, en remontant à la source, c'est à dire au bénéficiaire de la publicité. D'après eux, une certaine lecture des règlements existants permet de verbaliser et de percevoir des amendes avec recouvrement d'office. C'est bien entendu le seul moyen de corriger ces excès. Si nécessaire, pourquoi ne pas amender les textes ? Il nous ont promis de travailler rapidement sur ce dossier avec leur direction. Nous leur donnons rendez-vous avant les beaux jours, car c'est à cette époque que la frénésie des pollueurs atteint son paroxysme".
Nous sommes au regret de constater, en décembre 2009 - un an après, que M. Dagnaud n'a rien fait. On entend cependant qu'à l'Hôtel de Ville des voix commencent à se préoccuper de l'invasion des flyers. C'est bien peu comme résultat. Fançois Dagnaud mérite le bonnet d'âne. Son prédécesseur, Yves Contassot, lui, s'était distingué avec le tri sélectif, en multipliant par trois le nombre des corbeilles à papier dans Paris et, surtout, en parvenant à régler à 90% le problème ardu des déjections canines sur les trottoirs.
Pourtant, la tâche n'est pas surhumaine : quelques coups de peinture et la mise en place d'une maintenance réactive pour les coffres. Si M. Dagnaud est incapable de le faire, nous lui démontrerons la faisabilité sur un échantillon. Pour les flyers, c'est sans doute plus complexe, mais M. Dagnaud n'a pas été élu et placé à ce poste de Maire-Adjoint pour s'occuper de queues de cerises.
Gérard Simonet
Le problème des flyers ne touche malheureusement pas que le IVè arrondissement. Le IIIè arrondissement est tout autant concerné. Chaque semaine la rue Bourg-L'Abbé est inondée de flyers. C'est innommable. A l'heure de la prise de conscience écologique comment peut-on tolérer ceci, d'autant que les responsables sont forcément connus.
Rédigé par : Catherine | 01 décembre 2009 à 12:21
Je suis prêt moi aussi à vous prêter main forte pour supprimer ces graffitis hideux qui défigurent les coffres de nos chers bouquinistes, symbole de Paris.
Pour les flyers, vous pourriez déjà suggérer aux riverains de les jeter dans les poubelles. C'est vrai que ce n'est pas leur boulot mais ça aidera. Il reste que le maire adjoint doit faire le sien.
Michel
Rédigé par : michel | 30 novembre 2009 à 17:47
Je serais ravi de donner un coup de main pour le coup de peinture. faites moi signe.
John
Rédigé par : john | 30 novembre 2009 à 16:04
A quoi servent donc les - grosses - augmentations des impôts locaux?
Rédigé par : jean pierre | 30 novembre 2009 à 14:16
Non contents de bourrer chaque jour nos boites à lettres de leurs brochures plomberie-serrurerie-dépannages en tous genres, ces arnaqueurs qui apparemment accèdent en toute impunité (comment ?!) à nos immeubles !, s'amusent aussi à coller leurs prospectus autoaollants ou non sur les portes d'entrée, les compteurs électriques et les boite à lettres.
La Mairie peut-elle faire interdire cette pratique ?! (1) parce que ces personnes ne sont pas censées pouvoir accéder à nos immeubles, (2) parce que c'est un gâchis immonde de papiers chaque jour, et (3) car comme vous le souligniez c'est de l'arnaque au détriment des personnes les plus vulnérables.
Rédigé par : Catherine | 19 janvier 2009 à 15:15
C'est vrai, Monsieur Morel, nous avions oublié ceux-là !
Ne faites jamais appel à eux car ce sont des as de l'arnaque. Comme le sont la plupart de ceux qui collent leurs affichettes sur les gouttières, avec les petites franges qui pendouillent et donnent un n° de téléphone (en 06, donc anonyme comme par hasard). Retirez les sans pitié de vos immeubles (et des autres), vous rendrez service à des gens trop crédules et à l'environnement.
Rédigé par : Vivre le Marais ! | 18 janvier 2009 à 21:28
Et que dire de la pollution du courrier quotidien, sous la forme de listes de "numéros utiles" (en fait des "flyers" d'entreprises de plomberie), distribuées UN JOUR SUR DEUX dans les boîtes à lettres privées des immeubles, malgré le codage des portes ? De ce fléau-là, de cet autre gâchis invraisemblable de papier glacé, qui nous délivrera ?
Rédigé par : Laurent MOREL | 18 janvier 2009 à 20:54
Merci à vous. Je ne peux que vous soutenir dans vos démarches. Espérons que la Ville et la Préfecture réagissent.
Chaque jour la rue Bourg-l'Abbé est couverte de flyers... Bien-sûr, les pollueurs sont dans l'impunité la plus totale, alors que l'entretien des chaussées est aux frais du contribuable.
Ceci encourage aussi les tags et les annonces sauvages scotchées sur les gouttières d'immeuble.
Rédigé par : Cath | 16 janvier 2009 à 16:21
Bravo à Vivre le Marais pour ces deux actions, notamment à propos des "flyers". Si les choses changent ce sera un vrai progrès pour ce coin du 4e arrondissement.
Rédigé par : Emmanuel | 15 janvier 2009 à 23:16