Le Who's, bar-restaurant, 14 rue St Merri (IVe), anciennement "Curieux Spaghetti". A droite, la rue Pierre au Lard et au fond le Café de la Gare et le Théâtre Essaïon
Cet établissement, dont le gérant n'est autre que celui du COX-BAR (15 rue des Archives) et du FREEDJ (35 rue Ste Croix de la Bretonnerie), est bien connu de tous ceux qui ont suivi les péripéties du projet de création d'une grande boite de nuit. On se souvient que ce local commercial a entretenu la crainte que les promoteurs du projet de "BAR-CLUB du 1-3 de la rue Pierre au Lard (IVe) ne réunissent les deux espaces pour n'en faire qu'un de plus grande capacité, avant d'afficher sans ambages dans leur cinquième et dernière demande de permis de construire que c'est bien ainsi qu'ils envisageaient la chose.
On sait depuis que ce projet n'a pas abouti pour cause d'incompatibilité avec le PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) du Marais révisé et de refus du permis de construire.
Antérieurement à cette décision, le gérant du Who's avait demandé au Préfet de Police une autorisation d'ouverture de nuit. Cette autorisation lui avait été refusée. On apprenait le 24 avril 2013 que le Tribunal Administratif, saisi par l'intéressé, annulait ce refus et demandait au Préfet de revoir sa décision sous deux mois.
Selon toute apparence, le Préfet de Police maintint sa position. Aussi, dès décembre 2013, le gérant formulait une nouvelle requête auprès du même tribunal pour que la décision du Préfet soit remise en cause à nouveau.
C'est ce qui vient de se produire. Dans une décision rendue le 20 mai 2014, le Tribunal Administratif demande au Préfet une fois de plus de réexaminer la demande d'ouverture de nuit.
"On ne discute pas des décisions de justice". Il n'est pas interdit cependant aux citoyens de s'interroger sur des décisions et, en l'espèce, de se demander qui a la responsabilité du maintien de l'ordre et qui est le mieux placé pour savoir si l'activité nocturne d'un bar présente des risques à cet égard.
La tranquillité du Marais est en équilibre instable. Tout accroissement du nombre de bars de nuit peut le faire basculer. A l'heure actuelle, aucun bar de la rue n'a ce type d'autorisation. En créant un précédent, ce serait la porte ouverte à d'autres demandes. Quel motif pourrait être invoqué pour les rejeter ?
Nous demandons au Préfet de Police de faire preuve de fermeté et s'il y a lieu d'être plus persuasif dans l'exposé des raisons, devant le tribunal, qui commandent sa conduite.
Il faudra quand même unjour faire unchoix sur qui veut-on voir peupler Paris ? veut-on y privilégier la vie au quotidien ou les la vie festive pour les gens de passages..et les commerçants qui seront bientôt les seuls à bénéficier de ces orientations... tout en allant habiter ailleurs que sur leur lieu de business bien sûr.. tout comme nos élus,qui, à n'en point douter ne doivent pas loger au-dessus ou à côté de bars.
Rédigé par : Anne | 02 juin 2014 à 15:43
Nous devons soutenir le Préfet de Police face à un jugement inique d'un T.A. dont les décisions sont prises par des gens qui - vraisemblablement ne connaissent pas le sujet et surtout résident "ailleurs". Le T.A. DOIT APPLIQUE LES LOIS et non les contourner au profit d'un limonadier lequel a déjà transformé la rue des Archives en un endroit irrespirable et a décidé d'en faire autant DEVANT UNE ECOLE DE LA REPUBLIQUE.
Rédigé par : germon | 02 juin 2014 à 06:31
décidemment ça continue ces nuisances sonores la nuit .le préfet comprendra ti qu' il faut aussi qu' il reste des habitants dans ce quartier avec leurs droits respectés?le bruit: ce pourquoi j' ai quitté la Rue Ste croix comme tant d' autres riverains de bars très bruyants le soir et était lasse des procès de la corpro contre le bar du RDC et le monde bruyant aussi sur le trottoir
Rédigé par : régine mougin | 31 mai 2014 à 22:18
Pour quel motif le tribual admin. demande-t-il au préfet de revoir sa position ?
Rédigé par : Michael | 30 mai 2014 à 20:45
Nous pouvons effectivement nous interroger, ès citoyen, sur le bien-fondé de cette décision du Tribunal, étant, nous, en l'espèce, sur le terrain!
Rédigé par : jean-pierre | 30 mai 2014 à 09:40
Je me demande comment la police peut faire son travail de protection des citoyens si la justice lui met en permanence des bâtons dans les roues.
Rédigé par : Jacky | 30 mai 2014 à 09:00
La position affichée par le Tribunal Administratif vis à vis des résidents de notre quartier est regrettable ; de plus la rue St Merri est dégradée par les tagueurs, les affiches obscènes collées sur l'école publique et les fêtards alcoolisés qui la parcourent la nuit. Les Autorités ont l'obligation d'assurer sécurité et vie paisible aux citoyens et d' appliquer les Lois en matière de nuisances sonores.
Rédigé par : rosy | 30 mai 2014 à 08:05