L'affiche du carnaval tropical du 28 juin 2015
Après la fête de la musique dont nous avons dénoncé les excès (notre article du 22 juin 2015) arrive ce samedi, 27 juin, la Gay Pride qui créera à n'en pas douter une forte animation dans notre quartier. Mais ce n'était pas suffisant pour nos autorités il fallait encore davantage puisque le 28 juin est annoncé le "Carnaval Tropical", le Marais figurant sur le parcours ! La publicité fait état de "2 500 "carnavaliers" à pied et une trentaine de chars, venus des 4 coins du monde... aux costumes plus beaux les uns que les autres qui seront présents pour vous faire danser au rythme des musiques tropicales". 200 000 spectateurs sont attendus.
Un défilé de plus pourrions-nous dite dépités et blasés !
Pourquoi vouloir appliquer cette sorte de matraquage d'un Marais de la fête qui va totalement à l'encontre du souhait de ses habitants ?
Alors que nous avons soulevé la question de la densité excessive du Marais, pourquoi s'ingénier à y concentrer les touristes et les fêtards ?
Notre quartier n'en peut plus, il étouffe ! Veut-on éliminer ses habitants qui au final deviennent gênants?
On voudrait laisser pratiquement croire que sans fête, il n'y a pas de salut pour le Marais ? Eh bien nous disons non!
On se demande si la volonté ambiante ne serait pas de faire perdre au Marais son âme pour mieux le tuer ? L'autisme des politiques est inquiétant voire suspect.
Dominique Feutry
Tout à fait d'accord avec tous les commentaires.
Nous devons subir trop de choses, trop de bruit dans ce beau quartier sans compte les nombreux musiciens de rue qui viennent chaque jour et cela plusieurs fois par jour chanter et jouer de la musique sous nos fenêtres du coup, même chez soi parfois il faut lever le son de la télé, parler plus fort...bref c'est n'est plus vivable. Un peu ça va mais trop c'est trop!
Rédigé par : Lori | 01 juillet 2015 à 12:33
Entièrement d'accord avec votre article et les commentaires. La Mairie est criminelle avec ce quartier. Et on a beau écrire à la mairie d'arrondissement, faire des pétitions, ils ne daignent même pas nous répondre. C'est comme ça que les politiques regardent le bon peuple, alors? de haut?
Rédigé par : Marie | 30 juin 2015 à 20:51
Lorsqu'un automobiliste brûle un feu rouge = P.V. Lorsqu'un Maire ignore les lois et usages pour faire respecter les nuisances de toutes sortes, rien ne se passe. Pourquoi ? Il nous faut instaurer un audit annuel des actions de la Mairie et un référendum chaque fois qu'il y a des actions de rues, des "rénovations" ou permis de construire douteux, le nombre accru du personnel municipal - pour quel effet - ? Aucune entreprise privée n'accepterait la désinvolture, l'arrogance pratiquées par le Conseil de Paris et notre Mairie.
Rédigé par : germon | 30 juin 2015 à 08:09
La fête, toujours la fête, seulement la fête. Mais on ne pas vivre que de fêtes ! cette politique de la fête permanente rappelle fâcheusement la devise des empereurs romains "du pain et des jeux"...
Rédigé par : Marion Mouchot | 29 juin 2015 à 17:08
Une densité excessive, accrue par le développement d'un tourisme de masse,la multiplication des restaurants, bars, clubs et boîtes de nuit, la volonté de transformer un quartier historique classé en un gigantesque lieu de fête jour et nuit avec son cortège permanent de nuisances de toutes sortes et de débordements, et tout cela encouragé par des autorités politiques locales aveugles, sourdes, complétement dépassées, ambigües dans leurs discours et leurs comportements, défendant une chose et son contraire.
La vie des habitants du Marais est devenue littéralement infernale. Nous sommes des citoyens et des contribuables comme les autres, mais dont les droits élémentaires sont maintenant bafoués, avec la complicité d'une majorité d'élus locaux soumis à des influences et des lobbies peu respectueux de la personne, de la qualité de vie, de la sécurité et de la santé publiques et avant tout motivées par le profit immédiat.
Pour mémoire :
- La « liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » (art. 4 de la Déclaration des droits de l'homme)
- « La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres » (John Stuart Mill).
Habitants du Marais, il nous faut nous unir dans des associations comme Vivre le Marais, pour espérer faire entendre notre voix et protéger nos droits élémentaires.
Rédigé par : NAC | 29 juin 2015 à 12:02
Rentrant chez moi en voiture dimanche après-midi, venant du Sud, et bloqué, comme quelques milliers d'automobilistes pendant plus d'une heure par les bienfaits du Carnaval tropical, j'ai choisi d'écrire à Airparif, qui se préoccupe de la qualité de l'air à Paris, plutôt qu'à nos édiles, devenus autistes.
Lecteurs, n'oubliez RIEN lors de toutes les prochaines élections.
Michel Baillon
Rédigé par : Michel Baillon | 29 juin 2015 à 10:04
Merci de cet excellent article. On ne peut qu'aller dans le sens du commentaire de Cath.: comme l'industrie et les services prennent un tour différent avec la révolution numérique, ce qui se passe aujourd'hui dans le Marais, sur un plan politique, signifie que les habitants doivent utiliser la démocratie directe puisque la politique a du retard dans cette matière!
Vouloir essayer d'imiter d'autres capitales en faisant croire que la "fête" est l'ultime moyen de valoriser le quartier! Il faut ré-inventer ce quartier, lui donner de l'air, respecter ses habitants qui paient les impôts locaux et votent dans l'arrondissement! Quelqu'un avait dit : "L'imagination au pouvoir!"
Rédigé par : Pic-Vert | 29 juin 2015 à 09:57
Difficile de ne pas saturer: bruit, foule omniprésente, "lieux festifs"qui se multiplient, habiter le marais fait certainement rêver, mais comme on rêve désormais quand on croit que les habitants de Sienne, Venise et autres lieux touristiques vivent dans des endroits idylliques.C'est fini, le tourisme de masse est arrivé, avec lui les devises, et la bienveillante cécité de politiques qui en profitent pour compenser les dettes de leur budget au lieu de réformer leurs dépenses (entre autre). Nous sommes les dindons d'une farce cynique, où on nous rétorque "augmentation du prix du m2, soyez contents" quand on parle de vie quotidienne dégradée.Que faire? je ne vois qu'une chose, continuer ce que vous faites : le faire savoir et exercer des recours, puisque les moyens de droit existent. Continuons nos protestations,unissons-nous entre habitants de façon informelle comme certains l'ont déjà fait puisque les conseils de quartier sont pris en main.Ce blog me semble un excellent endroit de démocratie directe : l'opinion est encore un puissant levier. Merci à vous.
Rédigé par : Cath | 26 juin 2015 à 16:30