Nourrisseur à l’œuvre (photo U. Claude Assactive)
Lors du dernier conseil de quartier Saint-Merri (IVe), les débats ont été focalisés sur le nourrisseur de pigeons et les situations problématiques que subit le quartier depuis de nombreuses années jusqu'à une invasion récente de pigeons dans une résidence rue Geoffroy Langevin et le constat d’un pigeon mort dans une boîte aux lettres ! Malgré les démarches entreprises par la Mairie du IVe arrondissement (plusieurs plaintes dont celle de la Mairie ont été déposées au Commissariat de Police du IVe), le dossier est enlisé.
L' intervention d'une société de capture de pigeons est possible mais quid du financement? Quid aussi du coût global de cette affaire en matière de propreté, de discussions entre soutiens et opposants qui s'affrontent alors qu'il y a un véritable problème de salubrité publique ...?! Nous sommes là face à un exemple des limites de notre réglementation, voire de sur réglementation qui paralyse toute action.
Le 1er adjoint Julien Landel a rappelé au sujet de la Place Edmond Michelet que le Service d’Aménagement et des Grands Projets de la Ville de Paris pilote et assure la gestion globale du réaménagement de la place Edmond Michelet dont le dossier d’instruction doit être livré en fin d'année. Les Architectes des Bâtiments de France seront consultés sur ce projet. Les membres du conseil de quartier s'impatientent quant à la durée de ce dossier.
Beaucoup de déception manifestée sur le Budget participatif (le mode de sélection qui semble relever davantage du lobbying que du jeu démocratique, le manque d’information générale sur le dispositif et sur les moyens de voter, certains auraient souhaité la possibilité de voter contre un projet...).
La fontaine Maubuée (tristement taguée) à l'angle des rues Saint-Martin et de Venise (IVe)
"Des mécènes susceptibles de financer l’œuvre de street art envisagée pour le mur orienté sud du cloître Saint-Merri ont été trouvés par le collectif Vivre La Peinture... Le coût global de l’élaboration de l’œuvre reste encore inconnu, les membres du conseil de quartier demandent par ailleurs à la Mairie du IVe où en est le ravalement et la végétalisation souhaitée pour le mur ouest du cloître Saint-Merri ?"
Si peu de véhicules prennent la rue Saint-Merri en sens interdit, la signalétique est à revoir car depuis l’inversion du sens de la rue, les panneaux sont peu visibles pour les conducteurs arrivant de la rue de Renard, il est demandé de les baisser d’un mètre. "Les riverains de la rue réitèrent leur opposition à la piétonisation et sont défavorables à la fermeture temporaire de la rue lors des entrées/sorties d’école du matin et du soir qui pourrait constituer une réponse au problème de sécurité qui se pose pendant ces périodes, du fait que des flux importants d’enfants avec ou sans les parents, de véhicules qui les déposent ou simplement circulent, vélos, motos, voitures se croisent sur un espace réduit aux abords de l’école. Ils demandent à la Mairie du IVe, sur proposition des riverains, que soit testée la solution consistant à poser un feu rouge à 4 mètres du croisement rue du Renard-Rue Saint-Merri, au droit du passage piéton à la sortie de l’école et souhaitent la présence d’un point école qui puisse assurer leur sécurité."
Le projet de restauration de la fontaine Maubuée est à l'étude avec financement conjoint de la Ville et du conseil de quartier (50.000 € au total).
le "bar des pigeons": encore un coup du "Conseil de la Nuit"! De fait, les pigeons c'est nous: la population de Paris!
Rédigé par : Jules | 28 octobre 2015 à 10:32
Pour montrer que les problèmes persistent, s'enkystent, sans que les pouvoirs publics ne réagissent, cet article :
http://vivrelemarais.typepad.fr/blog/2012/09/les-pigeons-de-paris-quand-le-vivant-dans-la-ville-.html
Il date de 2012.
Depuis la situation a empiré.
Rédigé par : Catherine | 27 octobre 2015 à 20:20
Que deviennent les éventuelles implantations de pigeonniers dans les 3ème et 4ème arrondissements ? Fin 2012, malgré l'avis positif du maire du 3ème au moins pour rechercher un emplacement possible, la mairie de Paris, par l'écrit de sa responsable des Espaces verts et de la Biodiversité, avait refusé toute implantation à proximité du Centre Pompidou, où le nourrisseur sévit plusieurs fois par jour car, je cite : "aucun emplacement dans les environs immédiats ne permet une telle installation, ceci pour de multiples raisons : difficultés d'intégration paysagère, enclavement des espaces qui enlèvent à ces équipements leur dimension pédagogique, sous-sol inapproprié" De qui se moque-t-on ? L'endroit où, précisément, sévit le nourrisseur, ou bien la Place Edmond Michelet ne se prêteraient ils pas à merveille à l'installation de pigeonniers ? Ceux ci, comme on peut le voir dans les douze arrondissements de Paris qui en sont dotés, sont esthétiquement réussis et ne nécessitent pas de fondations telles que le sous sol soit un problème ! Pour une raison mystérieuse les décideurs à la mairie de la Ville se refusent à envisager pour nos arrondissements cette solution qui serait pourtant éminemment profitable, tant aux personnes qu'aux pigeons. Pourquoi, en vérité ?
Rédigé par : Ulla | 27 octobre 2015 à 19:48
A cette époque où il est question d'aller sur Mars, la lune étant derrière nous au chapitre des exploits humains, qu'on ne nous dise pas qu'il n'est pas possible de régler élégamment ce problème qui nous empoisonne depuis des années.
Rédigé par : Gerard Simonet | 27 octobre 2015 à 16:06
J'ai personnellement copieusement "enguirlandé" le nourrisseur de pigeons qui se livrait à cette activité interdite devant moi. Je lui ai rappelé leurs nombreuses dégradations coûteuses, les maladies qu'ils transportaient... et l'individu m'a injuriée, rappelant que les pigeons devaient manger. J'ai répliqué qu'ils seraient mieux à la campagne. Bref, une dame est venue me féliciter. Proposition importante: si le nourrisseur se faisait toujours interpeller par les passants (indifférents malheureusement) il déclarerait sans doute forfait.
Rédigé par : MFMK | 27 octobre 2015 à 15:47
La multiplication des pigeons dans le 3ème arrondissement (rue du Grenier Saint Lazard, Quartier de l'Horloge, Beaubourg) devient désormais plus que préoccupante.
Il faut faire quelque chose contre cette situation qui empire de jour en jour.
Rédigé par : Kim | 27 octobre 2015 à 15:12