La bagagerie automatique, 82 rue des Gravilliers (IIIe) (Photo VlM)
Peu de publicité a été faite à ce sujet mais notre quartier parmi trois dans Paris est « doté » de consignes à bagages. Elle se trouve au 82 rue des Gravilliers (IIIe), les autres se situant dans l’espace St. Germain des Prés et au 6 rue des Bernardins (Ve). Une autre est prévue entre la Gare du Nord et la Gare de l’Est
Comme le dit la publicité « ces consignes d'un genre nouveau, totalement automatisées, sont "réservables" en ligne en quelques clics ... à l’aide de votre Smartphone, de votre tablette ou de votre ordinateur... Que ce soit pour une heure ou une journée, que vous soyez touriste, homme ou femme d'affaires et quel que soit le motif de votre passage à Paris, nous vous offrons des espaces de consignes situées en centre-ville et à proximité des gares et des principaux accès aux aéroports (Gare RER, Roissy Bus, Métro…).» Elles sont ouvertes de 8h00 à 22h00. L’accès de l'espace se fait à l'aide d'un code qui est communiqué aux « loueurs » et changé chaque jour . «A la confirmation de la réservation vous recevrez également un code qui vous permet d`ouvrir le casier à bagages qui vous a été attribué.»
Intérieur d’une bagagerie automatique
Le fondateur de la start-up dénommée City-Locker dont le siège est au 24 rue Chapon (IIIe) est Jean-François Foncin. Ce dernier qui est spécialisé dans la location saisonnière a compris que lorsque les clients quittaient leur appartement le matin, ils ne savaient que faire de leurs bagages avant de reprendre le soir leur train ou leur avion.
City-Locker a été choisi pour faire partie des 100 entreprises qui disposeront bientôt du nom de domaine « .paris » et a déjà signé un certain nombre de partenariats avec divers acteurs.
Nous l’avons bien compris cette activité qui s’installe à l'emplacement de magasins de proximité, comme c'est le cas rue des Gravilliers, accompagne non pas les voyages d’affaires, comme peut le laisser croire la publicité, mais bel et bien les locations saisonnières dont nous avons dénoncé les nuisances. Une industrie qui croit d’une façon exponentielle pour laquelle la réglementation est pauvre, ce qui lui permet d'avoir de beaux jours devant elle confortée par les activités périphériques telles que ces consignes à bagages sans doute plus faciles à installer et à ouvrir que les bagageries dont ont tant besoin les SDF.
Dominique Feutry
@Adrien, parlez nous donc des résidences secondaires puisque le souci se trouve là.
Rédigé par : APB | 29 février 2016 à 20:40
Nous avons publié le commentaire d'Adrien mais nous souhaitons que ce pugilat bilatéral avec Marie cesse car ce n'est pas l'objet de notre blog.
Oui, les locations saisonnières sont permises, nous l'avons toujours écrit, pour les résidences principales DANS LA LIMITE DE QUATRE MOIS PAR AN.
Passons à autre chose, si vous le voulez bien
Rédigé par : Vivre le Marais ! | 27 février 2016 à 18:14
@MarieO : on appréciera la toile de fond légèrement paranoïaque de ce commentaire... On pourrait d'ailleurs sans peine vous retourner le soupçon et vous disqualifier a priori comme avatar d'APB and CO. Ce ne serait pas très sérieux : le serpent qui se mort la queue peine sans doute ainsi à argumenter. Les adresses ad hominem ne saisissent pas davantage le contenu de la discussion : en l'occurrence que les location saisonnières sont parfaitement autorisées pour les résidences principales. On peut imaginer que d'autres lecteurs sont très compétents en la matière - on attend d'ailleurs avec impatience leurs interventions quand des affirmations erronées surgissent ça et là - mais les faits sont les mêmes.
Rédigé par : Adrien | 27 février 2016 à 17:08
Fraîcheur, style esthétique soigné, vision critique... Est-ce de l'humour ou Ed serait-il un avatar d'Adrien ? Adrien dont on se demande quels sont les intérêts et/ou déboires dans la location saisonnière pour démarrer ainsi au quart de tour et tirer sur tout ce qui bouge dès que Vivre le Marais aborde le sujet d'une façon quelconque. Certes, il connaît le sujet mieux que beaucoup d'autres mais pas mieux que tout le monde. Parmi les animateurs et très nombreux lecteurs de ce blog, il y a des personnes fort compétentes, peut-être même bien plus compétentes que lui, il pourrait s'en souvenir avant de sortir tout de suite l'artillerie lourde. Quant à l'injonction à Laurent concernant les fermetures de classes, remarquons 1) que tout d'un coup il parle de la rue Chapon, siège de la start-up et non plus de la rue des Gravilliers, comme si ce lieu lui était particulièrement familier, 2) qu'en matière de pertinence, il n'est pas très bien placé pour donner des leçons.
Rédigé par : Marie O. | 27 février 2016 à 13:07
@APB : Faux. La location saisonnière est autorisée pour les résidences principales. Elle est encadrée par la loi ALUR et n'exige pas d'autorisation préalable.
Rédigé par : Adrien | 26 février 2016 à 20:30
Une daube de plus liée à la location saisonnière, qui est interdite à Paris, rappelons-le.
Rédigé par : APB | 26 février 2016 à 17:08
Merci, Adrien, pour ces commentaires d’un style esthétique soigné. Ils apportent à ce blog non seulement de la fraîcheur mais surtout une salutaire vision critique qui enrichit le débat et permet la contradiction pour prolonger les réflexions et éviter de tomber dans la pensée unique.
Rédigé par : Ed | 26 février 2016 à 11:17
@laurent : Inutile d'attaquer pour faire l'économie de toute argumentation ! Plutôt que de parler dans le vague, montrez-nous les classes fermées dans le Marais... et prouvez-nous que c'est la faute de la consigne de la rue Chapon ! Chacun se fera une idée de la pertinence de votre commentaire.
Et puis après on parlera littérature.
Rédigé par : Adrien | 25 février 2016 à 23:31
Ce qui est merveilleux en France, c'est que dès qu'une activité nouvelle apparaît, des voix s'élèvent pour exiger de nouvelles règlementations, pour soupçonner l'entrepreneur de fraude et l'estimer incapable de gérer son activité convenablement.Si ces casiers permettent aux touristes d'éviter de promener leurs valises à roulettes bruyantes une partie de la journée, c'est plutôt une bonne chose. Si cette nouvelle activité fonctionne mal, si le coût de fonctionnement devient trop élevé, elle périclitera. C'est tout.
Rédigé par : Olivier | 25 février 2016 à 11:21
Bon, on ne polémiquera pas inutilement: comme on dit " celui qui ne veut pas voir est celui qui ne veut pas entendre". Ceci étant, sur un plan uniquement fiscal, toute une industrie , donc de nombreuses activités périphériques, est en train de se former autour de ces fameuses nouvelles locations saisonnières.
A LA MAIRIE DE RECUPERER LES IMPOTS QUI VONT AVEC, pour que ce ne soit pas toujours le même qui paie: LE FRANCAIS MOYEN! D'ailleurs quelle est la nouveauté de ces activités, sauf la réservation NUMERIQUE? Un tel ou un tel a-t-il songé à l'hôtellerie qui, incidemment aurait besoin de se redonner un coup d'accueil tant des murs que de l'accueil et surtout du prix! Quant aux consignes, n'est-ce pas une porte ouverte pour y mettre n'importe quoi? Il faut une nouvelle législation et le vrai service après-vente qui va avec.Eh oui, des sanisettes réservables à distance par internet: quelle beau tourisme en perspective.
Rédigé par : Pierre | 24 février 2016 à 16:21
Votre comparaison avec la campagne française n'a aucun rapport... quand à vos charmants verts extraits de Balzac... très joli, merci !
voilà bien la rhétorique que l'on nous sert depuis trop longtemps !
et ces références à la grande littérature, ou ces injonctions Paris Liberté ! Paris ville lumière.. utilisés à tous bouts de champs ne sont utlisés bien souvent que pour imposer son point de vue à quiconque ne partage pas le vôtre...
je garde la prérogative de ne pas partager le vôtre, et ne vois pas ce que votre propos apporte, sur le fait démontré que Paris perd des habitants, et que, tant mieux si ce n'est pas votre cas, beaucoup de riverains voient leur qualité de vie se dégrader quotidiennement !
Rédigé par : laurent | 24 février 2016 à 14:34
@Laurent : un brin exagéré... Les fermetures de classe sont décidées par l'inspection académique, pas par les mairies et je ne crois pas que le 3eme ou le 4eme souffrent beaucoup en la matière au regard des campagnes françaises...
Par ailleurs, vie et consommation n'ont-elles pas toujours été associées à Paris ? Il y a de très beaux passages de Balzac dans la Fille aux yeux d'or, par exemple ou les descriptions des passages couverts du côté du Palais Royal (très utiles au commerce) qui indiquent bien que Paris en tant que capitale de la modernité, s'est inventée comme ville des flux du capital, dans la rue et jusque dans les étages des immeubles.
Rédigé par : Adrien | 23 février 2016 à 22:03
Quelle bonne idée.... et en effet c'est bien observé, car très utiles aux touristes de ces locations saisonnières... pas d'employés, très peu de coûts fixes, modernes, anonyme et pratique, une machine à cash des temps modernes.
La mairie devrait aussi en profiter pour refaire payer les sanisettes, car les populations qui sont ravies de sa gratuité ne les utilisent pas, le trottoir semble toujours autant utilisé qu'avant.
ici, comme ailleurs, les temps changent, la zone urbaine n'est plus un lieu de vie mais un lieu de consommation .. pendant quelques jours, un peu de paris, une baguette, un croissant, un bar, un tour par ci.. et tout le monde est content.
D'ailleurs si on leur demande s'ils aimeraient vivre là, la plupart répondent NON et sont très contents de leur passage furtifs.
et après on s'étonne qu'il faille peut-être fermer des classes d'école ? logique s'il y a moins d'habitants en ville.
D'ailleurs à quand des élus saisonniers ?? ce serait peut-etre une bonne économie à faire.
Rédigé par : laurent | 23 février 2016 à 19:31
Par ailleurs, je signale aux lecteurs que la consigne de Gare du Nord est également très pratique !
Rédigé par : Adrien | 23 février 2016 à 00:52
Une bonne idée ! En revanche, dire que la réglementation est "pauvre", c'est biaiser volontairement les faits. La loi ALUR encadre tout à fait les dites locations. Enoncer le contraire indique une fois de plus le parti-pris de l'auteur qui est opposé à ce nouvel usage. C'est son droit, on n'est pas obligé d'être d'accord.
Rédigé par : Adrien | 23 février 2016 à 00:23