La mairie de Paris prend enfin quelques dispositions en s'attaquant aux épanchements d'urine.
Depuis plusieurs années nous nous employons à attirer l'attention des autorités sur la montée de ce type d'incivilité qui salit et empeste bien des endroits dans Paris.
Rappelons que la fête permanente, notamment nocturne, la suppression des dames pipi dans les lieux publics comme le métro, l'équipement insuffisant des bars et cafés en toilettes en proportion du nombre de consommateurs accueillis et des sanisettes pas assez nombreuses et fermées le soir et la nuit sont à l'origine de ce comportement déplorable accentué par la montée du nombre des sans abris et l'ouverture des parcs et jardins la nuit.
Panneau de prévention de la Mairie contre les épanchements d'urine installé à l'angle des rues Saint-Martin et du Bourg l'Abbé (IIIe) (Photo VlM)
Aujourd’hui la mairie lance une campagne de prévention (comme elle l'a fait pour les mégots) tout en annonçant que le nombre de contraventions a augmenté l'an dernier de 15% (plus de 2.500 contre prés de 2.200 en 2014). Des panneaux dont nous reproduisons la photographie fleurissent dans les quartiers festifs et touristiques à la suite de l’établissement de la cartographie des épanchements d'urine établie par les services de la propreté.
Des idées germent à la Mairie quant à la poursuite de l'action via des panneaux amovibles qui « sortiraient » du sol aux moments les plus propices aux épanchements d’urine, l'utilisation de peintures « anti-pipi » hydrophobe qui renvoient tout ce qui est liquide...
Parallèlement il est question de réhabiliter des toilettes publiques avec gardien dans les secteurs les plus visités de la capitale comme par exemple Notre-Dame (IVe).
"Vivre le Marais !" se demande si c'est à la collectivité de payer pour ces comportements égoïstes et inappropriés et s'il ne faut pas sanctionner davantage en dressant des PV aux contrevenants y compris aux alcooliers qui ne sont pas équipés de sanitaires en nombre suffisant. Le renforcement des équipes de surveillance et de contrôle de la mairie annoncé pour la rentrée prochaine devaient à notre avis recevoir des consignes dans ce sens.
Dominique Feutry
Comment se fait-il qu'aucun panneau ne soit installé dans le "quadrilatère infernal" : rue Ste-Croix de la Bretonnerie, Archives, Vieille du Temple et Temple ? AUCUNE ACTION n'A JAMAIS ETE MENEE PAR LA MUNICIPALITE (PARIS ET 4E)pour enrayer les insupportables débordements de cette "zone maudite" : aucun panneau, aucune caméra de video-surveillance, aucune verbalisation, aucune action de propreté ! Quartier d"intouchables" ? Quel pouvoir pour une population prétendument victime qui en réalité POURRIT LA VIE DE TOUS LES HABITANTS! Faudra-t-il que nous fassions régner respect et propreté nous-mêmes ? Nous ne voulons plus subir des problèmes pour la résolution desquels nous, citoyens-habitants-contribuables-électeurs, payons largement notre écot à la monarchie municipale !
Rédigé par : Une maraisvoisine en colère | 09 septembre 2016 à 17:27
C'est un début, un faible début... La ville qui fait semblant de s'intéresser à ses habitants. On parle de ce problème, qui en est réel, mais quid des maladies contagieuses qui circulent, tel que la Galle et autres, qui a parfois valu l'évacuation de camps de migrants. Ou quid
vrais politiques qui s'attaquent aux zones de non droit, parfaitement connues par le gouvernement, recensés sur le site du ministère de la ville et qui pululent en France, voir
sig.ville.gouv.fr/atlas/ZUS pour le recensement sur le territoire français...
D'ailleurs le haut du 3ième arrondissement à Paris y est parfaitement bien répertorié, comme quoi les actions menées pour remédier à cet état de fait ont été NULLES !
Alors permettez-moi de rappeler que l'arbre ne doit pas cacher la forêt, et les vrais missions des élus s'ils veulent être crédibles !
Rédigé par : pierre | 28 juillet 2016 à 16:53
Ce serait une bonne nouvelle, l'entrée de notre immeuble servant de manière récurrente de pissotière.
Maintenant, 2500 contraventions ad-hoc en une année dans une ville qui reçoit 60 000 000 de touristes par an, sans compter les 12 millions de parisiens et banlieusards, cela ne paraît pas vraiment démontrer une action d'une férocité absolue de la part de la Ville.
A combien est ladite amende? 10€, 15€, voire 30€?
Aux USA, à Singapour, et dans bien d'autres endroits, jeter un papier par terre, c'est 2000$ (Mais bien sûr, c'est un injustice sociale)......
Le mieux est de s'acheter soi-même la peinture "anti pi-pi", parce que s'il faut attendre une action réelle et efficace de la Ville de Paris, on y sera encore à la saint-Gliglin....
Rédigé par : Lemaigre | 25 juillet 2016 à 17:42
D 'autant plus que la plupart des grandes villes ( Moscow, Londres, la Belgique) disposent déjà d'applications gratuites téléchargeables sur smartphone qui répertorient, évaluent la propreté et vous indiquent le chemin à suivre (selon votre localisation) des toilettes publiques et privées.
Mais rien pour Paris évidemment ... So French !
Rédigé par : Mary | 25 juillet 2016 à 16:45
C'est curieux... cela concerne que les hommes mais comment font les femmes ?!! ;-))))
Rédigé par : Eric P. | 25 juillet 2016 à 12:24
A Venise, les toilettes publiques, impeccables, sont payantes, et l'itineraire pour les atteindre est indiqué au sol par des flèches identifiées.
F. Bigotte
Rédigé par : f.bigotte | 25 juillet 2016 à 10:38
Toute la partie Ouest de l'Ile Saint Louis sent l'urine le week-end. Quand il fait chaud, comme ce week-end, c'est insupportable !
Rédigé par : Adrien | 25 juillet 2016 à 00:11
Je pense que l'auteur de cette brève ne souffre pas de problèmes de prostate ce qui est malheureusement mon cas comme 60% des hommes âgés de 60 à 70 ans.
Ceci m'oblige à prévoir au moins 1 arrêt pipi lorsque je me promène. La disparition de toutes les toilettes publiques (que ce soit sur la place de l'hôtel de ville ou à Notre Dame) pose un énorme problème et tous les touristes et habitants de Paris ne peuvent et ne veulent pas payer une consommation dans un café uniquement pour se soulager. Mettre à la disposition des toilettes publiques partout me semble être un minimum du service public que l'on peut attendre d'une municipalité qui perçoit des impôts et des taxes de séjour.
Rédigé par : jean michel | 24 juillet 2016 à 22:41
Aucune ville, aucune, ne sent autant la pisse que Paris.
Idem pour les couloir du métro et du RER.
C'est absolument degoutant.
Rédigé par : Jean75 | 24 juillet 2016 à 22:13