État actuel de la librairie Scaramouche 161, rue Saint-Martin (IIIe). Le commerce de bouche gris qui la jouxte vient lui aussi de fermer (photo VlM)
Non loin du passage Molière, au 161 rue Saint-Martin (IIIe), la célèbre librairie Scaramouche spécialisée dans le cinéma fait grise mine… Alors qu’elle a fermé, ses vitrines sont déjà toutes recouvertes d’affiches sauvages. Ne reste plus visible que l’enseigne bandeau au- dessus du magasin. Beaucoup d’habitués trouvent porte close et sont attristés de constater la disposition de étête vénérable institution.
Pourtant les passionnés de cinéma trouvaient des trésors dans cette maison connue pour son fonds de photographies, d’affiches et de livres du 7ème art.
Le phénomène des fermetures de librairies notamment de notre quartier n’est pas nouveau. Nous avions signalé celle de la "Librairie Charlemagne" rue saint Antoine en avril 2013 puis celle de "Mona Lisait" rue Pavé en mars 2014 peu avant la fermeture "d’Agora" rue des Archives en septembre 2014. Nous le soulignions alors, le développement de la vente sur internet, la vente de livres électroniques depuis l’arrivée des liseuses, doublées d’une période longue de crise économique et d’un goût moins prononcé pour la lecture ont porté un coup fatal à ces commerces spécialisés. Quelques-unes subsistent néanmoins, ce qui est une bonne chose car rien ne remplace un librairie pur choisir un livre, recevoir un conseil sur un auteur, un nouveau roman ou une nouvelle parution.
Espérons simplement que l’hécatombe va cesser.
Dominique Feutry
En la librería SCARAMOUCHE compré numerosos ejemplares de las revistas Cinémonde, Mon Film, Film Complet, etc., que utilicé en mis libros biográficos sobre MARÍA FÉLIX y TILDA THAMAR. En mi última visita habían desaparecido los archivos metálicos que guardaban los sobres con miles de fotos de cine. El archivo fotográfico se había vendido en lote, pero perduraban miles de libros relacionados con la Historia del Cine. Una gran pérdida para los aficionados al cine... y para París.
Rédigé par : MIGUEL RODRÍGUEZ AYÇAGUER | 08 mai 2017 à 00:11