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Rédigé à 10:43 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, circulation centre de Paris, Paysage de la rue, Société, Sécurité | Lien permanent | Commentaires (4)
Des musiciens se préparant à jouer rue Pecquay (IVe) (photo VlM)
Beaucoup, beaucoup de monde (bas de la rue des Archives, une partie de la rue du Temple, devant les mairies d'arrondissement...
Beaucoup de bruit (énormes baffles aux fenêtres avec un niveau de décibels élevé souvent insoutenable ...).
Beaucoup d'alcool accentué par la canicule ... Le lien entre ce dernier et la musique n'est pas évident ?
Beaucoup de projecteurs et de lumières, de matériels comme cette très grosse boule recouverte de petits miroirs pendue à un élévateur entre le Cox et l'Open Café (établissement qui venait de rouvrir après des travaux suite à un incendie), des fumées type feux de Bengale, des brumisateurs attiraient le chaland en sus des concerts organisés ou improvisés de tous styles avec des musiciens de tous niveaux.
La police de son côté avait pris des mesures alignées sur l'enjeu sécuritaire actuel. Les secteurs "les plus chauds" étaient interdits à la circulation automobile comme l'an passé. Quelques débordements ont été constatés à certains endroits, conséquence de forte alcoolisation.
Grosse boule recouverte de petits miroirs pendue à un élévateur entre le Cox et l'Open Café (photo VlM)
Les services de la propreté ont eu fort à faire eux aussi les déchets habituels abondaient de même que les épanchements d'urine et autres laisser-allers. De toutes façons les toilettes mobiles étaient en nombre trop limité.
Curieux aussi pour ceux qui se rendaient au travail ce jeudi 22 juin de croiser encore des fêtards très avinés qui n'avaient d'autre solution que d'aller dormir.
Il est dommage et navrant de constater que les fondements à l'origine de la fête de la musique aient été dévoyés au fil du temps. La fête de la musique était au début une musique essentiellement jouée par des amateurs, mais surtout de la musique vivante et pas enregistrée comme trop souvent aujourd'hui.
La musique n'est plus l'essence de cette manifestation mais le prétexte aux excès de décibels, aux excès éthyliques qui provoquent malpropreté, bagarres, débordements qui vont bien au-delà des horaires limitant la manifestation. Ainsi en est-il du bruit infligé aux riverains !
Si la musique est là pour nous élever, nous transcender, il est regrettable en revanche que la fête de la musique puisse justifier tant d'incivilités.
Dominique Feutry
Rédigé à 18:45 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Lutte contre le bruit, Musique | Lien permanent | Commentaires (5)
Les vignettes Crit'air utilisées en cas de pollution de l'air (photo Ladepeche.fr)
La pollution est importante et nous revenons à chaque pic sur ce sujet lancinant de santé publique.
Outre la vitesse réglementée réduite de 20km/h sur tous les axes. Cette fois les véhicules les plus polluants (vignettes Crit’air 4 et 5) sont interdits à la circulation (circulation dite différenciée) à l’intérieur du périmètre délimité par l’A 86, comme ce fut le cas en janvier dernier. Cela représente, d’après la préfecture de police, 12% des véhicules. Rappelons que l’amende encourue est de 22 € (portée à 68 € si le véhicule n’a pas de vignette). Il existe cependant des dérogations (véhicules avec plus de 3 passagers ou professionnels ou transportant des personnes handicapées).
Les mesures complémentaires mises en place sont la gratuité partielle des Vélib’ et Autolib’, la gratuité du stationnement résidentiel et un forfait antipollution de 3,80 € la journée sur les transports en commun, proposé par le STIF.
Cette panoplie de dispositions ne résout en rien le problème, tout au plus elles les amoindrissent ponctuellement et font prendre conscience aux habitants du danger.
Pourtant malgré cette canicule implacable, nombreux sont ceux qui ne respectent pas la vitesse limitée ou les joggeurs inconscients qui courent suant de tout leur corps et respirant à pleins poumons le mauvais air …
Mais le sujet n° 1 reste de savoir comment nous allons pouvoir sortir de cette impasse appelée pollution de l’air qui, à petit feu, nous empoisonne au sens littéral du terme, dont les épisodes sont de plus en plus rapprochés, et donc nombreux, aussi bien en saison chaude qu’en saison froide et où chacun pris individuellement se sent impuissant ?
Si tout le monde ou presque est d’accord sur le réchauffement, on constate qu’il est difficile de s’accorder sur les remèdes. La décision récente prise par les États-Unis à l’égard de l’accord de Paris inquiète et laisse perplexe.
Essayons tout de même à notre niveau de respecter les règles édictées et de faire tout ce qui est possible pour ne pas laisser empirer la situation en gardant en tête le réflexe au quotidien de savoir si ce que nous faisons aggrave ou au contraire améliore la pollution de l'air ?
Dominique Feutry
Rédigé à 13:00 dans Pollution, Société | Lien permanent | Commentaires (0)
Le commissariat central du IIIe arrondissement (photo Préfecture de police)
"Vivre le Marais !" a rencontré les représentants du commissariat du IIIe arrondissement. Différents sujets ont été abordés.
La fête de la musique d’abord pour laquelle des mesures de sécurité avaient été prises et dont le bilan est plutôt correct sans remontée d’incident inquiétant si ce n'est de la musique assourdissante ici et là.
Il nous a été confirmé que des passages quotidiens étaient effectués rue Sainte- Apolline (IIIe) et que les doléances des habitants étaient moins nombreuses. A l’approche de l’été l’unité de police administrative a de son côté sensibilisé les exploitants sur les nuisances (bruit …) que pouvaient provoquer leurs établissements comme par exemple la partie de la rue Saint-Martin (ente la rue aux Ours et la rue Rambuteau). A ce titre il est rappelé qu’en cas d’abus caractérisé il faut appeler le 17. Numéro qu’il faut aussi composer quant à l’observation de faits pouvant être liés à des activités terroristes.
Le rôle de la DPSP (Direction de la Prévention, de la Sécurité et de la Protection) rattachée à la mairie de Paris et que nous avons déjà détaillé (voir article du 23 mai 2017), sera complémentaire de celui des équipes de police.
Notre attention a été attirée par nos interlocuteurs sur l’existence de « l’Opération Tranquillité vacances » promue par la préfecture de police et qui existe depuis plusieurs années. Elle permet aux habitants de partir en vacances l’esprit rassuré face au risque de vol dans leur domicile. Le site ci-dessous donne les explications nécessaires notamment des conseils pour éviter les cambriolages et le formulaire qu’il convient de remplir pour que des patrouilles surveillent les lieux. En cas d’effraction ou tentative, les occupants du bien sont prévenus et des actions peuvent être menées rapidement (remplacement des serrures, contacts assurances, etc…).
Dominique Feutry
Rédigé à 12:54 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Lutte contre le bruit, Sécurité | Lien permanent | Commentaires (1)
Rue Rambuteau, à hauteur du carrefour Archives (IIIe-IVe)
Nous l'avons constaté : une vingtaine d'affiches roulées en cylindres débordaient des corbeilles à papier du carrefour et quelques affiches-témoins, comme celles-ci, avaient réussi à survivre à une Saint-Barthélemy impitoyable sur ce secteur du quartier.
Des affiches qui portent en coin la mention "Mairie de Paris" et son visuel. Il s'agit d'un abus de confiance pour donner à croire que la démarche est approuvée par la municipalité. Il n'en est évidemment rien, au contraire. La mairie avec l'argent des contribuables subventionne l'opération "Solidays". A ce titre, les organisateurs se doivent à plus d'un titre de respecter la loi, en l'espèce le règlement publicité de la Ville de Paris. On observe qu'ils font l'inverse en se conduisant en terrain conquis de manière incivique.
Nous avons saisi la DPSP (direction de la protection, de la sécurité et de la prévention) pour qu'elle intervienne.
Rédigé à 15:46 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Evènements culturels, Paysage de la rue, Politique, Propreté | Lien permanent | Commentaires (2)
Le mouvement est lancé. Nous sommes ici en Nouvelle Aquitaine, à Libourne ; photo prise le 14 juin entre les deux tours des élections législatives. Celle ou celui qui a affronté une telle réaction a dû avoir du mal à s'en remettre.
En relation avec d'autres associations qui luttent contre l’agression publicitaire nous examinerons à la prochaine occasion la faisabilité sur Paris de mesures de ce type. Qui peuvent aussi se décliner à l'encontre de l'affichage commercial....
Rédigé à 11:52 dans Cadre de Vie, Environnement, Paysage de la rue, Propreté | Lien permanent | Commentaires (1)
Le bas de rue du Temple lors de l'édition 2016 de la fête de la musique (photo VlM)
La 35eme édition de la fête de la musique qui correspond à l'arrivée de l'été va, comme pour les années passées, attirer la foule des grands jours.
Nous avions indiqué l'an dernier, au moment du bilan que nous avions établi, que le cru 2016 avait été dans le Marais plus raisonnable que les années précédentes. Il est vrai que la police avait pris des mesures sécuritaires importantes reconduites pour cette nouvelle édition telle notamment la fermeture de certaines rues à la circulation automobile comme la rue des Archives, la fin des festivités à minuit 30 et des renforts de l'armée pour assurer la surveillance.
Nous reviendrons vers vous pour établir un bilan mais, avec la canicule en sus, ceux qui ne participeront pas à la fête et subiront l'envolée des décibels auront bien du mal à dormir !
L'offre de musique sera très variée. Citons au hasard des différentes annonces faites et sans être exhaustif, folk et musique de chambre place des Vosges, un concert Jeunes Talents aux Archives nationales, des chansons de variétés devant la mairie du IIIe alors que le rock sera au rendez-vous devant la mairie du IVe, reggae et soul sont à l'affiche du Musée d'art et d'histoire du judaïsme rue du Temple. De la musique anglaise sera donnée 16 rue des Minimes alors que les 4 saisons de Vivaldi résonneront 30 rue du Grenier Saint-Lazare, le gospel pourra être entendu rue des Barres, des œuvres chorales seront chantées dans l'église des Blancs Manteaux et un concert d'orgue est prévu dans l'église Saint-Louis en l'Ile. Citons enfin un concert de musiques du monde place Igor Starvinsky.
Comme nous pouvons le constater les musiques proposées seront diverses et adaptées aux goûts de chacun.
Lors d’une conférence donnée à la Cité de la musique, le musicologue Guillaume Kosmicki précisait « La musique que nous aimons, et c’est ce pourquoi nous l’apprécions, parvient à nous tirer hors de la banalité du monde. Elle nous procure une expérience extraordinaire de l’ordre de la transcendance. » Pourtant nous sommes obligés de constater comme l’écrivait récemment le journaliste Jean-Pierre Robin « que la mauvaise musique chassait la bonne », voire l’étouffait. Il se fondait pour cela sur la loi de Gresham datant du XVIIe siècle qui démontre que la « bonne monnaie » (faite d’or et d’argent) est thésaurisée au détriment de la « mauvaise monnaie » qui passe de main en main.
Aussi sommes-nous nombreux à partager le sentiment que malgré la variété du ressenti de chacun face à la musique, la fête de la musique a évolué vers une certaine « pauvreté rythmique et harmonique » où avant tout le niveau élevé des décibels l’emporte.
Dominique Feutry
Rédigé à 09:47 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Musique | Lien permanent | Commentaires (4)
Le couteau suisse "de base". Prix 20 € environ à la "Coutellerie du Marais", 6 rue du Pas de la Mule (IIIe)
Il sert aussi de tire-bouchons, le cas échéant, ou de poinçon mais il ne s'agit pas du modèle hallucinant à mille lames qui fait assaut d'ingéniosité et d'imagination pour rassembler dans un seul et même objet des outils en tout genre....
C'est l'arme choisie par les habitants du Marais qui ne supportent plus l'invasion sur leurs murs d'affiches racoleuses et l'accumulation sur les descentes d'eau ou autres supports des affichettes et autres stickers. Plusieurs riverains réfractaires leur ont déclaré la guerre et on remarquera que nos quartiers sont relativement débarrassés de leur présence indésirable grâce précisément à cette mobilisation.
La coutellerie du Marais. Un magasin qui entretient les traditions de Thiers et de Laguiole en cultivant l'excellence française dans ce domaine
D'aucuns feront observer que ce n'est pas là le rôle des citoyens ordinaires ; qu'il existe des services de la mairie de Paris qu'on paye et qui ont vocation à s'en occuper. Certes, mais ils ne le font pas ou trop peu souvent. Alors, un petit coup de canif ici ou là, c'est distrayant et ça débarrasse le plancher de toutes ces invitations à des massages exotiques ou à des travaux d'artisans qui sont très souvent des arnaques. De ce point de vue, le "coup de canif" est un acte d'utilité publique car il protège les gens crédules qui ont la faiblesse de se laisser prendre.
Pour illustrer ce propos, signalons qu'il y a régulièrement des campagnes d'affichettes de soi-disant artisans tous travaux qui déboulent sur tous les arrondissements de Paris à raison d'une affichette tous les 5 à 10 mètres. Sachant que le réseau viaire de Paris est de 958 kilomètres (PARIS - Fernand Bournon 1857-1909), il faut pour le couvrir dans de telles conditions 95.800 à 191.600 affichettes !!! Quel est l'artisan qui peut faire face à un tel programme ?
On a tout lieu de penser que c'est plutôt l’œuvre d'officines occultes dont les visées n'ont jamais été très claires à nos yeux. On espère que les services de police ont tout de même une idée de leur nature, bien qu'elles n'interviennent apparemment pas.
En réalité, ces publicités, qui n'indiquent aucune adresse et un simple numéro de portable, sont des attrape-gogos. Les combattre relève de la légitime défense !
GS
Rédigé à 20:32 dans Cadre de Vie, Environnement, Paysage de la rue, Propreté, Sécurité | Lien permanent | Commentaires (10)
Le mur pignon massacré du 60 rue Chapon (IIIe) (photo VlM)
A l’instar de ce qui s'est passé sur le mur pignon situé à l’angle des rues Vieille du Temple et des Quatre Fils (IIIe), heureusement harmonieusement décoré aujourd’hui, l’un des deux murs qui encadrent le 60 rue Chapon (IIIe) est massacré depuis des années par des tags, inscriptions et affiches horribles qui enlaidissent plus que jamais ce renfoncement de la rue qui mérite un autre traitement. En 2014-2015, ce mur et celui qui lui fait face avaient été « mis à disposition » semble-t-il de graffiteurs mandatés par « Urban Safari », l’émission de Radio Marais (avec quelle autorisation pourrait-on ajouter ?).
En 2015 il a été décidé, dans le cadre du projet « Paris Murs-Murs » que le « graffeur » dénommé "2SHY" ( ?) qui s’était d’abord exercé sur les trains de banlieue, décore l’un des deux murs. Le thème qu’il a représenté mêle souvenirs d’enfance et sac d’écolier.
L'autre mur pignon du 60 rue Chapon et sa joyeuse fresque
Mais pourquoi n’avoir décoré alors qu’un seul mur ?
L’autre mur est toujours maltraité et voué à son triste sort qui empire et gagne le mur décoré qui commence à recevoir tags et inscriptions alors qu’il semblait protégé. Même la façade de l'immeuble entre ces deux murs est taguée... Il est ainsi des endroits totalement délaissés, la mairie n’est pourtant pas sans moyen pour faire cesser ces abus et que l’on ne nous dise pas "c’est privé nous ne pouvons rien faire."
Ce laisser-faire sous prétexte de tolérance donne en effet une impression de saleté qui ternit profondément l’image de Paris et désespère riverains et habitants.
"Vivre le Marais !" a demandé aux services de la propreté d’intervenir et de prendre en main ce dossier détestable.
Dominique Feutry
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Rédigé à 10:36 dans Cadre de Vie, Environnement, Paysage de la rue, Propreté | Lien permanent | Commentaires (4)
L'entrée de "La Mouette Rieuse", 17 bis rue Pavée (IVe) (photo VlM)
Fermée depuis 4 ans (voir notre article du 6 novembre 2013), la librairie "Mona Lisait", dont la disparition s'est inscrite dans une tendance générale de fermeture des commerces de livres, renait finalement de ses cendres. En effet que n'a t'on dit sur le devenir de cet immense local magnifiquement situé en plein centre du Marais, face à la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris (l'Hôtel de Lamoignon) et à deux pas du Musée Carnavalet. On pouvait s'attendre à l'installation d'un magasin de luxe ou de prêt à porter.
Finalement grâce à des entrepreneurs audacieux qui croient à la pérennité de la vente de livres en boutique, le 13 bis rue Pavée (IVe) est redevenu un lieu de culture et fait un pied de nez à tous ceux qui voulaient jouer les Cassandre. Lumineux, aéré, sobre, cet espace où ont été employées des couleurs douces appelle les passants à entrer.
D’après nos informations, neuf mois de travaux et 1 million d’euros d’investissements ont été nécessaires pour donner cette belle allure aux locaux de 470 m2 sur 3 niveaux avec une idée intéressante consistant à transformer le pan de mur, côté jardin des Rosiers-Joseph Migneret, en mur vitré permettant de plonger sur le jardin. L’effet est assez bluffant. D’ailleurs au fond du rez de chaussée, profitant de cette vue sur la verdure, est installé un café-salon de thé où il est possible de se restaurer.
Le bar-salon de thé dont le vitrage permet d'admirer le jardin des Rosiers-Joseph Migneret (photo VlM)
Le choix des livres et de cadeaux proposés est important avec au niveau rue les soldes d'éditeurs, au 1er étage les romans et un dernier étage destiné à recevoir des expositions.
Voilà qui nous réjouit, nous rassure sur la vente de livres en magasin et surtout permet de diversifier l'offre des commerces dans ce secteur très visité du Marais.
Ouvert du lundi au dimanche de 10 heures à 20 heures et jusqu’à 21 heures les vendredis et samedis
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Rédigé à 06:54 dans Activités économiques, Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Evènements culturels, Paysage de la rue | Lien permanent | Commentaires (3)