Voisinage de la porte Saint-Martin (IIIe) (photo VlM)
L'îlot en question est délimité par le boulevard de Sébastopol et la rue Saint-Martin avec une incursion à l'est dans l'impasse de la Planchette, le boulevard Saint-Denis au nord et la rue Papin au sud.
Depuis longtemps, les riverains se plaignent du comportement des visiteurs du quartier. Voici ce qu'écrit l'un d'eux, président de l'association ARQAM (renaissance du quartier Arts & Métiers) :
"Comment pouvons-nous accepter des gens en situation illégale qui narguent les policiers quand ils leur demandent leurs papiers pour les verbaliser pour consommation d'alcool dans la rue Saint-Martin et la rue Sainte Apolline en contravention avec l'arrêté préfectoral, qui répondent agressivement aux policiers qu'ils n'ont pas de papier et voient nos policiers qui s'en vont sans insister ?
La pose d'une caméra permettrait de vérifier instantanément la pertinence de l'appel sur le 17 d'un habitant du quartier pour se plaindre d'un vacarme, d'un trouble à l'ordre public, etc... L'installation d'une caméra à l'essai par le commissaire central du IIIe Vincent Gorre avait donné de bons résultats. Elle a été retirée depuis mais le Maire du IIIe Pierre Aidenbaum nous assure qu'il maintient sa pression sur la préfecture de police pour que cette caméra soit enfin inscrite au budget d'investissement de la Ville et installée dans un avenir proche".
Attroupement nocturne devant le 2 rue Blondel (Photo VlM/MA)
Le fléau qui sévit ici c'est l'alcool et son corollaire la drogue. L'arrêté préfectoral du 16 février 2017 qui visait à limiter sa consommation est annulé pour laisser place à un nouvel arrêté du 9 octobre 2018 qui est plus strict dans sa définition.
Si le périmètre reste le même, l'interdiction de consommer de l'alcool entre 16h00 et 07h00 est complétée par une interdiction de la vente à emporter de boissons alcooliques du 2ème au 5ème groupe.
Les attendus qui accompagnent cette annonce sont édifiants. Le plus significatif : "considérant le rapport du commissaire central du IIIe [.... ] qui établit formellement un lien de causalité entre vente à emporter de boissons alcooliques, l'alcoolisation d'individus consommant de l'alcool sur la voie publique ainsi que les troubles et les nuisances générées par ces individus alcoolisés particulièrement en fin d'après-midi et la nuit dans le secteur Sébastopol/Saint-Denis/Saint Martin/ Papin/Planchette" et ceci : durant la période estivale 2017 les effectifs de police sont intervenus à près de 800 reprises."
Les dispositions annoncées ne sont sans doute pas aptes à elles seules à ramener un calme absolu dans le secteur mais elle sont un signal positif donné aux riverains dont beaucoup pensent à quitter le quartier à la recherche d'un secteur plus paisible. En interdisant de plus la vente à emporter on attaque le fléau à sa source. Il est possible de l'éradiquer ou le déplacer, pour autant que contrôles et sanctions soient au rendez-vous.
Que la Ville achète des caméras où il y a nécessité au lieu du seul dessin de fleurs en plastique !!!
C.B.
Rédigé par : [email protected] | 24 octobre 2018 à 11:55
@Poulbot: les caméras fournissent au procureur les preuves qui lui manquent la plupart du temps pour mettre les trafiquants et délinquants derrière les barreaux. Cela aide le travail de la Police. Les trafiquants le savent, c’est pourquoi ils déménagent vite fait lorsqu’ils ne réussisssent pas à vandaliser les caméras. Pourquoi ne pas se servir de la technologie moderne dans ces zones de délinquance. C’est très dissuasif car pas question de se « faire remettre les péloches » désormais ...
Rédigé par : Mary | 23 octobre 2018 à 22:10
Tout à fait d'accord avec vous Poulbot! Je dors côté cour rue St Martin et presque toutes les nuits des cris, des disputes troublent notre repos! De nombreuses boutiques ont fermé rue Ste Apolline...
Rédigé par : Edith Courchinoux | 23 octobre 2018 à 20:59
Mary : Vous pourriez mettre autant de caméra que vous voulez, cela sera de l'argent perdu, car il faut du personnels pour exploiter les images. Par contre une présence physique de la police en tenue ou en civile aura un impact plus important , de jour comme de nuit, car ils peuvent agir immédiatement en flag. Le problème est le manque d'effectif qui gangrène la police rendant cette surveillance problématique.Ce pose également le problème de la justice qui soit relâche immédiatement le délinquant, soit met des mois a le juger rendant parfois la procédure caduque avec libération immédiate.Quand au "budget" participatif de la ville, pour la grande majorité ce ne sont que des entourloupes ,faire de cette ville une ville agréable a vivre. Ce n'est pas aux habitants de faire le travail du conseil municipal , sinon a quoi servent les élections ? autant réunir tout les habitants de la ville a l'Arena de Bercy pour décider.
Rédigé par : poulbot | 23 octobre 2018 à 18:29
Les caméras font fuir les trafiquants. C’est reconnu. Qu‘attend-on? Manque d’argent pour UNE caméra? Et le substantiel budget participatif peut-être?
Ce budget grâce auquel on m’a demandé de voter, récemment, pour des projets assez ridicules, dans la rue, sans même vérifier si j’habitais Paris?
Et si on définissait des vraies priorités plutôt que de payer avec l’argent public, des projets anecdotiques, bizarrement coûteux, sans mise en concurrence des prestataires ni appels d’offre ...
Rédigé par : Mary | 23 octobre 2018 à 11:12
HD : Si ce n'était que l'urine , le reste également.
Rédigé par : poulbot | 22 octobre 2018 à 17:02
Je ne m'arrête pas d'appeler la police pour me plaindre des agissements de ces personnes fortement alcoolisées et pour certains drogués, qui ne respectent ni riverains ni touristes.
Ces gens font de exhibitionnisme en urinant sur la voie public sans aucun respect pour les passants, qui sont obligés de marcher sur la chaussée pour les éviter.
Je me réjouis que la préfecture commence à agir sur le fond du problème
Rédigé par : HD | 22 octobre 2018 à 11:32
Paulo : A l'époque de ces dames on pouvais laisser son camion ouvert le temps de la livraison sans problème , malheur a celui qui voulait y monter en douce . Elles étaient même capables de monter a l'assaut d'un car de touristes appareils photos a la mains pour faire respecter leur droit et se faire remettre les péloches . Maintenant l'insécurité règne de jour comme de nuit .
Rédigé par : poulbot | 20 octobre 2018 à 17:01
je peux vous dire que quand il y avait de l'activité nocturne dans la rue Blondel et des entrepreneurs dignes de ce nom prompts à régler toutes sortes de problématique , ça rigolait pas mais le web est passé par là
Rédigé par : paulo | 19 octobre 2018 à 21:25
Outre le problème d’alcoolisme sur la voie publique qui gangrène tout le secteur de la porte St martin ainsi que celle de St Denis, il y a également la prolifération anarchique des coiffeurs africain qui racole ouvertement la gente féminine, l'attrapant même par le bras pour essayer de la faire entrée dans un des salon qui pullule dans le secteur . il y a quelques années encore ils racolaient même jusqu’à devant les portes des rames de métro, empêchant les voyageurs de descendre, il a fallut que la RATP frappe fort pour mettre fin a cela, tant que la préfecture ne prendra pas le taureau par les cornes en frappant fort contre les salons qui emplois plus ou moins légalement les rabatteurs cela ne fera qu'empirer avec bien entendu l'augmentation des incivilité, de l’alcoolisme , des agressions .
Rédigé par : poulbot | 19 octobre 2018 à 18:22