Immeuble du 14 rue des Gravilliers (IIIe), soutenu par des étais (Photo VlM)
L'immeuble fait l'angle entre la rue des Gravilliers et la rue des Vertus. Une grande fissure est visible sur la façade côté 2 rue des Vertus. Le local du commerce de gros CAFREDY-SAC a été renforcé à l'intérieur.
Selon la gérante, l'immeuble est une copropriété privée qui a décidé de procéder aux travaux de renforcement des structures. Dans l'intervalle, la mairie du IIIe demande aux occupants d'évacuer. Il n'en est pas question, au moins pour ce magasin de maroquinerie "qui est là depuis 30 ans". La cohabitation avec les poutres de soutènement et les étais n'est pas confortable mais les gérants "n'ont pas le choix car les loyers ailleurs sont trop élevés".
Il reste à espérer que la course de vitesse engagée pour la sauvegarde de cet immeuble ancien se conclue par des réparations qui donnent à l'édifice une nouvelle espérance de vie de plusieurs décennies ou plus.
Dans cet immeuble j'ai grandi devant toute mon enfance, j'habitai au 9. Ca fait plus de 50 ans qu il est dans cet etat
Rédigé par : arezki bernou | 02 décembre 2019 à 19:34
Il est quand même criminel de laisser effondrer un immeuble de cette manière dans un coin historique aussi. L'état de cet immeuble a aussi des conséquences sur les immeubles mitoyens. La ville de Paris devrait intervenir dans des cas similaires pour porter un soutien financier à taux 0% aux propriétaires pour leur permettre financièrement de s'en sortir et faire les travaux au plus vite. C'est le rôle des syndics aussi d'avertir la ville de Paris de la mise en péril des immeubles/habitants. C'est quand même incroyable que la Mairie laisse les résidents continuer à se loger dedans...
Rédigé par : Tanya | 25 janvier 2019 à 11:10
# Monique
Témoignage intéressant. Pas d'argent = pas d'entretien. Normalement, ll faut demander 3 devis et non 1 seul pour choisir le mieux disant.Cela a t'il été réalisé ?
# Mary
En principe, le syndic ne peut pas entreprendre de travaux dans une copropriété sans avoir reçu l’accord des copropriétaires en assemblée générale (AG). Toutefois, en cas d’urgence, il peut prendre l’initiative de faire exécuter ceux qui sont nécessaires à la sauvegarde de l’immeuble (art. 18 de la loi du 10 juillet 1965).
Le syndic peut donc être accusé de négligence, s’il ne fait pas procéder aux travaux urgents.
Le syndic qui agit dans l’urgence peut se passer de l’autorisation de l’assemblée des copropriétaires, mais il doit, en revanche, les informer et convoquer le plus vite possible une AG.
Faute de définition plus précise, le caractère d’urgence est déterminé par la jurisprudence. Sans creuser ce point,
vous pouvez faire avancer les choses en saisissant le Conseil Syndical et le Syndic pour qu'ils demandent des devis.
Rédigé par : jp 75003 | 17 décembre 2018 à 12:30
Et les clients du gérant du local commercial (et ses employés), ils entrent dans ce lieu dangereux à leurs risques et périls? Elle est où l’inspection du travail? Elle est où la Préfecture de Police? Tout ceci est parfaitement scandaleux
Lorsque j’ai demandé à la Mairie de Paris de m’aider à obliger les syndic à faire en urgence, comme ils en ont l’obligation légale, les réparations dans le Passage des Arbalétriers (entre autre, l’eau des canalisations cassées s‘infiltrait et menaçait les fondations des immeubles), monsieur Péninou m’a répondu «on ne peut pas obliger les propriétaires à entretenir leur bien sauf s’il y a danger».
Monsieur attend donc tranquillement, assis sur son derrière, dans son fauteuil molletonné, le «danger»? Arrrh...La Mairie a depuis longtemps renoncé à faire son travail de Police urbaine et à faire appliquer les lois qui existent : par paresse, lâcheté et souvent ignorance pure et simple des « élus ».
Il existe pourtant des possibilités d’obtenir des crédits à taux très faibles pour les copropriétés en difficultés et les aider à financer leur travaux.
Et puis, après tout, quand on y réfléchit, un vieil immeuble qui s’écroule dans ce Marais convoité, c’est une belle opération immobilière, bien juteuse en perspective ... les requins sont patients.
Rédigé par : Mary | 16 décembre 2018 à 16:01
Sur la raison pour laquelle les travaux ne sont pas faits :
dans mon immeuble rue des Gravilliers, pas loin : progressivement est apparue au droit de la porte d'entrée de mon appartement une fissure qui est allée en s'élargissant, gênant l'ouverture de la porte. Contacté le syndic fait faire un devis qui est présenté en AG ;
résultat : pour chaque niveau de l'immeuble une somme de 20.000 euros doit être mobilisée pour financer la réparation
Conclusion : l'urgence est oubliée, on attend l'effondrement
Moralité : si vous n'avez pas les moyens d'entretenir votre immeuble, fermez les yeux...
Rédigé par : monique | 16 décembre 2018 à 09:07
Comment peut-on laisser un immeuble se dégrader de cette façon ? Quelle inconscience et quelle irresponsabilité ahurissante ! En fait n’importe qui, même non professionnel, peut-il se porter acquéreur de n’importe quoi ?
Des investisseurs à la limite du pénal en louant des locaux mettant leurs occupants en danger immédiat ! Comment les maires d’arrondissement ont-ils pu laisser faire ? C’est dangereux à ce niveau d’insalubrité de ne pas intervenir plus tôt !
Je reste les bras tombants ! Inconscience !
Rédigé par : Jacques amster | 15 décembre 2018 à 18:29
Et rue Pavée ? l'immeuble à droite de la synagogue est dans un état inquiétant.
La synagogue ayant été construite en retrait et non dans l'alignement, les murs mitoyens des deux immeubles voisins ne semblent plus aussi bien soutenus.
Sans connaitre les intérieurs de ces immeubles, cela fait longtemps que je m'interroge sur leur état de dégradation non sur le plan de l'esthétique mais sur leur solidité.
Rédigé par : [email protected] | 15 décembre 2018 à 15:27
Également, il existe une belle fissure sur le côté droit de l'immeuble côte rue des Gravilliers avec la pose de 2 témoins pour mesurer sa progression.
A la différence de l'immeuble Marseillais, le syndic de la Copropriété n'est pas resté inactif. Quant à l'évacuation de ses habitants, cela ne semble pas une obligation vu que le gérant du local commercial préfère rester dans les lieux à ses risques et périls.
Rédigé par : JP 75003 | 15 décembre 2018 à 14:06