Peinture murale du 41 rue Quincampoix (IVe)
Une vaste opération de nettoyage a eu lieu, comme nous l'avons relatée le 18 février, dans la partie IVe de cette rue. Les riverains en sont reconnaissants aux services de la propreté de la mairie de Paris mais relèvent qu'un mur a été laissé en l'état, au prétexte que sa "décoration" serait agréée par son propriétaire.
L'information reste à vérifier mais en tout état de cause, qu'on soit propriétaire ou pas, on est sur un SPR (site patrimonial remarquable), où on n'a pas le droit de modifier le décor sans en référer aux autorités compétentes.
Un riverain s'adresse à la mairie de Paris en ces termes :
Tout d'abord merci aux équipes de prestataires d'être intervenues sur l'ensemble de la rue Quincampoix lundi...
Je reste pourtant très surpris sur le fait qu'une fresque importante réalisée sur une entrée privative au n°41 ait été maintenue à cet endroit (cf piece jointe) avec la réponse qui m'a été apportée ci-après par vos services via DansMaRue ("elle était réalisée par l'etablissement").
Ayant pour conséquence de modifier l’aspect extérieur du bâtiment, la réalisation d’une fresque comme celle-ci doit faire l’objet d’une autorisation d’urbanisme. Celle-ci prend normalement la forme d’une déclaration prealable (DP). Cette fresque etant située dans un périmètre de protection patrimoniale avec des immeubles classés aux monuments historiques, elle a donc en toute logique etait agréée dans le cadre de l’instruction de la DP et soumis pour avis à l’architecte des Bâtiments de France.
Dans le cas contraire, ce qui me semble assez probable, elle n'a pas lieu d'être et doit être enlevée.
Cette fresque est située juste en face du magasin Maquis-art qui continue en toute tranquillité au vu et au su de tous à laisser ses clients degrader la rue sans intervention de la Mairie... ce point vous a déjà été signalé mais apparemment il a été décidé de ne rien faire....
Il est à craindre que les autorités compétentes soient complices de ce laisser-aller, plus ou moins toléré ou accepté, car c'est la solution de facilité. De ce point de vue, elles s'inscrivent dans la tradition du stoïcisme originel de Sénèque et Marc-Aurèle qui distingue les nuisances qui dépendent de notre contrôle, de celles qui nous échappent, contre lesquelles il est vain de lutter et que nous devons à ce titre supporter et accepter.
Nous préférons de très loin que nos autorités appliquent le stoïcisme dans son acception actuelle : une attitude inébranlable, déterminée par la loi et fidèle à son application, qui ne renonce pas devant la difficulté.
Je suis d'accord, on est sur un SPR (Site Patrimonial Remarquable)et pas une ZAD !
Rédigé par : ThierryA | 22 février 2020 à 11:51
Le secteur sauvegardé du Marais créé en 1964 présente un patrimoine architectural exceptionnel. Malheureusement notre quartier est vandalisé par de nombreux graffitis qui défigurent complément notre quartier historique.
Des murs, des façades, des portes cochères sont vandalisés par de nombreux graffitis hideux, rue Quincampoix mais aussi rue du Parc Royal, Place de Thorigny, rue de la Perle, rue Vielle-du-Temple.....
Le street art doit être banni du Marais. Personnellement, je n'aime absolument pas et surtout je n'ai pas envie que l'on m'impose de voir cela. Pourrait-on sanctionner très sévèrement les personnes qui s'approprient indûment l'espace public !
Rédigé par : ThierryA | 22 février 2020 à 11:24
Si cette fresque vous gêne, n'hésitez pas à la taguer (bombes de peinture au Leroy Merlin) : ce sera l'arroseur arrosé et un message envoyé aux "artistes de rue".
Rédigé par : David | 21 février 2020 à 13:18
On voudra excuser mon vif agacement, mais ces formules du genre « les riverains sont reconnaissants » ou «tout d’abord merci » sont inappropriées. On demande aux services municipaux de faire leur travail. Des remerciements, pourquoi pas ? mais quand le travail est terminé et bien fait, ce qui n’est pas le cas ici puisque tout un portail reste à nettoyer....
Rédigé par : Gilbert | 20 février 2020 à 21:33
J'ai remarqué aussi plusieurs fois que certaines "oeuvres" ou affiches étaient volontairement préservées, ce qui d'ailleurs constitue comme une sorte d'une invitation à repeinturlurer le mur... C'est extrêmement dommage.
Rédigé par : Adrien | 20 février 2020 à 19:21