Cour de l'Hôtel de Marle (IIIe. De gauche à droite Myriam (stagiaire mairie IV), Ariel Weil Maire du IVe, Gérard Simonet, Ewa Kumlin Directrice de l'Institut. Derrière l'objectif, Maria Ridelberg-Lemoine Directrice adjointe de l'Institut
L'État suédois a fait l'acquisition pour l'équivalent de 75.000 € (les prix de l'immobilier ont changé depuis …) de l'Hôtel de Marle, inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, 11 rue Payenne dans le IIIe, en 1965 peu de temps après la décision d'André Malraux de lancer le Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur (PSMV) du Marais. Ce bâtiment historique a été le premier du Marais à subir une restauration. Coïncidence, c'est un autre monument tout proche, 10 rue du Parc Royal, l'Hôtel de Vigny actuellement en travaux, racheté par les thés Mariage frères pour en faire leur siège, qui sera le dernier restauré.
L'Hôtel de Marle est remarquable par sa situation exceptionnelle, la beauté de ses poutres et solives peintes et sa charpente du XVIème siècle en carène de bateau renversée dite "à la Philibert Delorme".
Le bâtiment abrite les bureaux de l'Institut, le logement de la direction, des studios de travail pour des chercheurs, un auditorium de 120 places, des salles d'expositions et donne sur une cour pavée où des tables sont installées pour accueillir le public d'une cafétéria/salon de thé.
Nous avons été courtoisement accueillis par la Directrice de l'Institut Ewa Kumlin et son Adjointe Maria Ridelberg-Lemoine. Avec elles nous avons fait le tour des bâtiments et du jardin et visité l'exposition en cours d'un artiste contemporain suédois du nom de Peter Johansson. Elle a pour thème : "Thérapie nationale". Elle est présentée comme "une bonne dose d’humour et d’autodérision, et un brin de provocation pour aborder les sujets du nationalisme et du patriotisme".
Elle les aborde en s'appuyant de façon facétieuse sur la saucisse dans tous ses états….
On trouve en effet dans cette exposition une forme d'humour, de l'autodérision à revendre et une bonne dose de provocation. Il est plus difficile cependant de déceler le lien affirmé avec le nationalisme et le patriotisme. L'art contemporain n'a pas fini de nous surprendre !