Patient en réanimation (Photo Le Parisien 26/03/20)
En cette période difficile que nous vivons, il y a ceux qui contribuent à la lutte contre les dégâts du virus, il y a ceux aussi qui, désocialisés en général, s'en soucient comme d'une guigne et participent allègrement à sa propagation.
Nous avons retenu deux témoignages qui illustrent cet état de fait, deux attitudes à l'opposé sur l'échiquier de la population :
Docteur Bertrand Lukacs, Président d'Habiter Paris et des Riverains du canal St Martin (Xe), appel aux parisiens !
Le pic de la pandémie n'est pas encore passé, le confinement va durer encore au moins quatre semaines et peut-être plus.
Les résultats des essais cliniques seront connus dans 15 jours.
Des tests de dépistages et de contrôle des anticorps sont en cours d'évaluation.
Il est sûr que la sortie du confinement sera un moment critique mais personne ne peut aujourd'hui dire le scenario qui sera mis en œuvre car la situation est terriblement évolutive de même que les connaissances et les tests .
Ce scenario sera certainement étudié avec la plus grande prudence au niveau national . Les préfets, la police et sans doute l'armée seront chargés de le faire respecter à la lettre, je l'espère.
Le message le plus important à faire passer, dès maintenant, c'est de dénoncer en temps réel tous ceux qui ne respectent pas les consignes : c'est un acte civique de santé publique. Pour protéger ceux qui ne respectent pas les consignes mais aussi la population. Il faut faire comprendre que ce n'est pas de la délation, c'est une démarche citoyenne. Il faut aider la police et maintenant l'armée à être plus efficace encore.
Ce message doit être largement diffusé. C'est extrêmement important !
C'est aussi ce qu'il faudra faire au sortir du confinement en fonction des consignes qui seront données mais ne ciblons pas simplement les tenanciers de cafés/restaurants, c'est très réducteur. Ce que j'ai vu sur les berges du canal St Martin, des foules épaule contre épaule buvant et chantant comme si de rien n'etait malgré les consignes, montre l'ampleur de l'inconséquence des populations.
Attendons d'en savoir plus sur le scenario retenu pour la fin du confinement. Et aidons au mieux et au maximum tous ceux qui seront chargés de gérer ce moment crucial.
Dr Bertrand Lucaks
Face à cette prise de position responsable, il y l'anomalie, l'anachronisme, la provocation permanente et pour tout dire le danger créé par ce nourrisseur de pigeons qui sévit depuis des années sur le secteur Archives/Renard/Beaubourg, entouré de centaines d'oiseaux porteurs de germes et créateurs de salissures et de pollution. Voici ce qu'en dit CDT, une riveraine (identité voilée par crainte de représailles)
Amour/compassion pour les oiseaux ou désir de provocation d'une société qu'il rejette ?
"Des photos ? En voilà deux, très irritantes, de la vie sous mes fenêtres : pendant le confinement, le nourrissage des pigeons continue....
Que ce personnage qui vit dans une camionnette rue du Renard puisse être difficilement confiné est une chose, que des personnes continuent de l'approvisionner sans faiblir en kilos de graines pour qu'il puisse nourrir comme avant les pigeons de Paris est choquant.
Et plus choquant encore que la police laisse faire, apparemment avec une certaine mansuétude. Une bagarre a éclaté avant-hier entre le nourrisseur et un passant, suffisamment violente pour que les policiers arrivent rapidement, à quatre dans une voiture. Une des passionarias qui le soutiennent, l'approvisionnent et lui tiennent compagnie tous les soirs est intervenue en poussant des cris. L'homme, fidèle à son habitude, a hurlé des jurons et des insanités et depuis ? Rien, tout ce petit monde continue à s'activer comme par le passé.
Image scandaleuse des conséquences du comportement d'un personnage désocialisé, image contraire à la nécessité et l'obligation de distanciation des vivants
Le Maire concerné Ariel Weil, interpellé en réunion publique à ce sujet, nous a dit "qu'on ne peut rien faire car le nourrisseur a beaucoup de soutiens", "et il n'est pas solvable" a ajouté le Maire du IIIe Pierre Aidenbaum. Les soutiens qu'on connaît, ce sont essentiellement deux viragos hyperactives, et suffisamment solvables pour acheter des graines par dizaines de kilos !
Quant au "Yellow Korner", il continue de nous pourrir la vie avec sa pub lumineuse clignotante qui illumine tout le quartier en toute impunité 24h/24 et 7j/7.
Mais bien sûr, rien de comparable avec l'anarchie qui règne dans le nord et l'est de Paris que décrit Le Parisien, qui est profondément préoccupante".
CDT