Le passage des Arbalétriers (XVème siècle), à hauteur du 36 rue des Francs-Bourgeois (IIIe), dont on attend toujours la réhabilitation et le ravalement de la rive ouest (à droite sur la photo) outrageusement taguée et en piteux état.
C’est un spectacle heureux que nous rapportent des habitants de ce haut-lieu du Marais. "On n’avait pas vu cela depuis 30 ans : des enfants qui jouent, en toute sécurité, calmement, dans le passage des Arbalétriers. Les habitants de cette impasse (privée) se réapproprient leur espace pour des activités en famille qui sont habituellement impossibles en raison des allées et venues permanentes et du parking sauvage des camions de livraison du Centre Culturel Suisse (CCS) actuellement fermé."
Il aura fallu un confinement général pour que les habitants retrouvent le bénéfice des priorités sociales et des possibilités heureuses offertes par leur environnement. Ils se plaignent toutefois "que le CCS, continue de défigurer le site avec une énorme et hideuse enseigne sur le fronton du portail sur la rue des Francs-Bourgeois, fronton qui a déjà perdu mystérieusement et opportunément un bel écusson sculpté dans la pierre".
Entièrement d'accord avec @Marie" La laideur et la vulgarité n’ont pas de place dans le Marais, encore moins dans une ruelle historique aux accents médiévaux." et je suis consterné de voir que cet endroit est outrageusement vandalisé par d'hideux graffitis.
Rédigé par : ThierryA | 20 avril 2020 à 10:17
Oui, c'est pareil place du Marché-Sainte-Catherine. Débarrassée des terrasses qui la dévoraient, la place redevient un lieu plein de charme, paisible et propice au bonheur de vivre. Une mère avec une poussette, deux enfants qui jouent, un senior assis sur chaque banc, des habitants prenant l'air et le soleil par leur fenêtre ouverte... Tout ce qui avait disparu depuis 30 ans, avec le bruit infernal des foules en terrasse et la pollution.
Rédigé par : Un habitant de la place | 20 avril 2020 à 09:29
Les habitants du Passage n’ont pas l’intention de laisser installer cette enseigne destinée à rameuter les foules dans cet espace extrêmement étroit et fragile, particulièrement au moment d’une pandémie.
De plus, les enseignes sont réglementées dans ce magnifique quartier historique auquel les Parisiens sont très attachés et où l’Architecte des Bâtiments de France doit avoir le dernier mot sur des fonctionnaires de la ville décidément peu attentifs au Patrimoine.
La laideur et la vulgarité n’ont pas de place dans le Marais, encore moins dans une ruelle historique aux accents médiévaux. Les habitants espèrent un geste des élus pour empêcher cette barbarie du business à tout crin et calmer les dirigeants (statut diplomatique) du Centre Culturel Suisse (qui bénéficie des avantages fiscaux de la loi 1901) en leur rappelant le droit et les règles de bon voisinage.
Les enfants du Passage des Arbalétriers ont aussi le droit de cité à Paris et le droit de jouer en paix chez eux.
Rédigé par : Marie | 20 avril 2020 à 01:58