Le bar-restaurant "L'Attirail", 77 rue des Gravilliers (IIIe) a pris possession du trottoir dans sa totalité (Photo VlM/EC)
Les habitants de la rue des Gravilliers en ont vu de toutes les couleurs avec cette rue du temps heureusement révolu de la mono-activité des grossistes-importateurs de maroquinerie. Ils ont appris à être compréhensifs avec les nuisances tant qu'elles ne sont pas excessives et ils admettent que les bars-restaurants de la rue "jouent le jeu" en rentrant leurs terrasses improvisées dès 22h00.
Leurs plaintes sont donc parfaitement recevables quand ils se plaignent que "L’Attirail" se permet d’annexer parkings et trottoirs de façon excessive et reste ouvert jusqu’à 01h30 du matin comme en témoigne cette photo prise à 23h30, un jour de semaine.
Ils craignent, en constatant que les engagements au titre de la charte avec la mairie de Paris ne sont pas respectés, que les exploitants aillent au-delà du 30 septembre dans l'occupation anarchique d'un espace public qui n'appartient plus au public avec toutes les nuisances qu'on peut en attendre pour le voisinage.
Scandaleux.
Les places de livraisons squatés par les restos .
Les livreurs bloquent les rues transformant le quartier en enfer.
C'est ça la ville apaisé sans voitures, j'entend plutot des klaxons incessants et une pollution encore augmenté.
Rédigé par : Michel | 29 septembre 2020 à 18:22
Rares sont les exploitants qui respectent la Charte mise en place par la Mairie. Encore plus rares sont les contrôles puisque le dispositif en place n'est ni réglementé ni légal!
Le contexte de crise sanitaire a permis à la Mairie de prendre des décisions à la hâte et sans aucune consultation des riverains, sans même les informer des modifications entreprises sur leur cadre de vie. Mais la Mairie saura toutefois revenir vers nous pour nous enjoindre de refaire à nos frais les façades de nos immeubles ...Ariel Weil, Maire du 4ème arrondissement en a fait un arrondissement d'enseignes commerciales et festives où les locations saisonnières pullulent. La vie de quartier a presque disparu au profit du commerce, enseignes et bars. Le 3eme suit déjà ce triste chemin et bientôt le tout Paris-Centre.
Si l'on ne peut pas grand chose contre cette politique urbaine, nous avons des droits, et notamment celui de ne pas subir de nuisances qui, d'une part, nous privent de la jouissance paisible de nos foyers, d'autre part entravent notre santé. La Ville bafoue ces droits fondamentaux et nous pouvons agir !
Rédigé par : Aurelie Marta | 18 juillet 2020 à 20:33
La reconduction d'Anne Hidalgo a la tête de la Mairie scelle ce Paris festif et privatisé, avec ses plots jaunes hideux qui poussent la nuit et la détérioration du cadre urbain patrimonial. Un jour, c'est une fresque de street art et palettes de bric et de broc qui prendront feu aux premiers gilets jaunes et premières émeutes ; la nuit, c'est la pose de plots jaunes : un décor moche et dangereux.
Rédigé par : Adrien | 18 juillet 2020 à 03:01
Cette privatisation de l’espace public est juste hallucinante.
Si c’est ça qu’ils entendent par piétonnisation: Non merci!
Ma conviction est que la mairie laissera faire et restera hyper mega indulgente tant que les habitants ne feront pas entendre plus fort leur mécontentement.
Rédigé par : HE75004 | 18 juillet 2020 à 02:37
Gilbert vous écrivez : « que personne ne vienne se plaindre maintenant ». Si, moi je me plains, j’ai été voter aux deux tours et je n’ai pas voté pour cette équipe catastrophique qui n’aura d’ailleurs finalement été élue qu’en s’alliant avec les verts et en réunissant à peine 15% des inscrits, soit une ultra minorité de Parisiens. Donc oui, je me plains. Ces décisions sont du pur arbitraire, la faiblesse de la Mairie devant ces abus est coupable. Les riverains ont le droit de se plaindre.
Cela dit je suis d’accord avec vous pour dire qu’il est consternant qu’une équipe qui annonçait un tel programme, notamment sur les bars/ la « fête » et la pietonnisation ait pu être reconduite. Même si les conditions particulières dues au Coronavirus ont grandement favorisé l’abstention
Rédigé par : Marie | 17 juillet 2020 à 19:49
Les bistrots ont gagné contre les autos, les premiers s’étendant sur les places de stationnement une fois les trottoirs occupés. Et la piétonnisation des rues amène la clientèle.... Tout est cohérent. Bientôt chaque bistrot sonorisera sa terrasse pour se démarquer du voisin.
Que personne ne vienne se plaindre maintenant. Il n’y a aucune tromperie, c’était annoncé par la candidate Anne Hidalgo et ses coéquipiers, et ils ont élus par une majorité de citoyens qui sont donc favorables à la création d’un « maraisland ».
Braves gens, allez habiter à Rodez !
Rédigé par : Gilbert | 17 juillet 2020 à 16:21
Au risque de paraitre méchant, les parisiens ont voté pour Anne Hidalgo, qu'on le veuille ou non. Qu'il y ait eu beaucoup d'abstention n'y change rien. Il fallait venir voter, les signes avant coureurs de ce que nous voyons étaient nombreux. Ce midi il y avait les mêmes travaux rue Vieille du Temple (ou Rue du Temple, je ne sais plus...) Toutes mes condoléances aux riverains.
Rédigé par : David | 17 juillet 2020 à 13:29
Dans le Marais de très nombreux établissements ne respectent pas la charte, se sont installés sur l'espace public au détriment des piétons et même des véhicules de secours, et empêchent les habitants de dormir jusqu'à 2 h du matin tous les jours. En fait c'est la mairie qui est responsable, puisqu'elle ne fait pas appliquer son propre règlement. Comment obliger nos élus à appliquer les règles sur lesquelles ils ont été élus ?
Rédigé par : Ashkaria | 17 juillet 2020 à 10:01
Les riverains de cette rue ne doivent pas hésiter : si parmi d’autres qui « jouent correctement le jeu », l’Attirail en question ne le joue pas du tout, il faut que les riverains recourent en justice sur ce cas particulier de l’Attirail ; probablement au TA contre la mairie qui ne fait rien pour le faire rester dans les clous des engagements, type référé liberté urgence.
Faute de pouvoir facilement mettre en cause sur le fond « l’invitation ad libitum » de Mme Hidalgo, des recours ciblés sur le non respect des engagements par les tenanciers sans qu’il y ait contrôles et sanctions devraient être le levier ; et il appartient à chaque association de riverains de monter au créneau sans attendre que les jours passent.
Rédigé par : Claude S. | 16 juillet 2020 à 21:57