A droite, la caméra de vidéoprotection des rues Saint-Martin, Meslay et Sainte Apolline (Photos VlM/MA)
"J'ai une très bonne nouvelle à vous annoncer : une caméra de vidéoprotection dernier cri composée de cinq objectifs pour garantir une vision à 360 degrés de manière continue et avec zoom vient d'être installée par la Préfecture de police près de l'arrêt de bus 38 au milieu de la rue Saint-Martin et au coin des rues Meslay et Sainte Apolline (IIIe)".
Ainsi s'exprime Michel Arnaud, le président de l'ARQAM dont une des qualités est la persévérance. Il se démène intelligemment pour obtenir un semblant de calme autour du carrefour de ces rues, à deux pas de la porte St Martin. Il y a longtemps que son association, membre de "Vivre le Marais !", attendait cette caméra de surveillance suite au vote favorable du conseil d'arrondissement de la mairie du IIIe le 24 octobre 2016, il y a quatre ans !
La situation particulière de ce quartier a fait l'objet d'un article de notre part en date du 3 mars 2018. Nous n'avons pas cessé depuis de soutenir la demande de l'ARQAM auprès de nos interlocuteurs de la Préfecture de police de Paris et tout récemment auprès de la Directrice de cabinet du Préfet Frédérique Camilleri.
De son côté, l'ARQAM a bénéficié du soutien compréhensif du commissariat de police du IIIe en la personne du Major William Couturier et de l'engagement du Maire du IIIe Pierre Aidenbaum à financer la dépense d'un certain nombre d'aménagements à l'aide du "budget participatif" de la mairie de Paris.
Michel Arnaud ajoute : "le major William Couturier suggère à ce propos de demander à Annabelle Imbert, Directrice de cabinet adjointe en charge de l'espace public auprès d'Ariel Weil, Maire de Paris Centre, de bien vouloir installer un panneau "zone surveillée" devant le 355 de la rue Saint-Martin et de l'autre côté de la rue devant le 328, de sorte que les personnes tentées d'enfreindre l'arrêté préfectoral d'interdiction de vente et de consommation d'alcool sur la voie publique de ce secteur soient prévenues qu'elles risquent des sanctions du fait d'être repérées sur les images vidéo".
Nous transmettons cette demande au nouveau Maire de Paris-centre, en lui rappelant les principales revendications de l'ARQAM et de son président :
- arrêté anti-regroupement de la Préfecture de police, interdisant le rassemblement de plus de 3 personnes dans la rue
- instauration des rondes régulières de policiers dans notre quartier : 6 fois par jour et en soirée (2 de la BAC, 2 en vélo, 2 à pied)
- contrôles répétés des gérants des commerces pour fraudes URSSAF et sur la TVA en vue de leurs fermetures administratives, contrôles fiscaux des propriétaires louant aux gérants fautifs (loyers payés en liquide) et réunions périodiques à organiser à la mairie pour refaire le point.