Brasserie "La Fronde", 33 rue des Archives - IVe - et sa "terrasse étendue" (Photo VlM - clic gauche pour agrandir))
Cette construction en bois aux allures de catafalque géant, vue sous cet angle, occupe des places de livraisons et de parking le long de la devanture de la brasserie et au-delà. Manifestement installée par cet établissement, qui porte bien son nom, pour en étendre la terrasse, elle est d'une laideur affligeante. Elle détruit la perspective de la rue et dénote un sans-gêne de la part des gérants à l'égard des habitants du quartier qui affichent aussi leur détachement envers les règles d'urbanisme du Marais, secteur protégé SPR (site patrimonial remarquable) ; ils bénéficient du prestige de son statut pour leurs affaires mais n’hésitent pas à le défigurer quand ils le croient utile, comme ils viennent de le faire.
Avec la crise sanitaire, on ne sait plus à quelle loi se vouer en matière d'urbanisme. Le règlement des étalages et des terrasses de 2011 a été mis sous le boisseau par la Maire de Paris pour donner de l'oxygène aux exploitants de bars-restaurants quand ils ne pouvaient servir qu'à l'extérieur. Désormais ils sont fermés.... Que va-t-il advenir des constructions "cabane bambou" qui ont fleuri ça et là ? "La Fronde" va-t-elle se résoudre à détruire une palissade digne du Far-West qui a dû lui coûter cher ? A moins que la mairie de Paris n'accepte de les dédommager. Au point où en est la dette, ce ne serait guère plus que l'épaisseur du trait !
GS
@Azercom je suis commerçante, et comme tous les autres commerçants, je subis les fermetures administratives pour cause de confinement. Pour autant, je ne squatte pas gratuitement et abusivement l'espace public et je ne l'enlaidis pas avec palettes de chantier ou rideau de faux jonc, pas plus que les autres commerçants, encore heureux, je ne m'approprie pas ce qui appartient à tous pour remonter la pente. Pourtant nous aussi nous pourrions réclamer d'étaler notre marchandise dehors gratuitement, car après tout, comme ce "pauvre restau" nous subissons 5 mois de fermeture cette année. Mais ce serait abusif et invivable pour la collectivité, n'est ce pas?
Il y a clairement un abus avec ces terrasses "covid" qui en fait correspondent au projet "festif" de la mairie, qui faisant feu de tout bois a profité de cette épidémie pour avancer ses pions sur les fronts de la chasse à la voiture et du Paris festif. D'ailleurs, d'éphémères, les pistes cyclables et terrasses deviennent pérennes, comme par hasard. Et ces terrasses ne sont pas pour rien dans le reconfinement de tous, car lorsqu’on passait dans certains endroits comme la place du marché sainte catherine par exemple, remplie de buveurs sans masques et sans aucune précautions, on se demandait comment cela était compatible avec la politique sanitaire.
Rédigé par : marie | 23 novembre 2020 à 15:57
et peint en blanc (hier pm), ce sera encore plus attrayant!
Rédigé par : marie | 22 novembre 2020 à 08:32
L'enlaidissement de la capitale sous les mandatures Hidalgo est impressionnante et encore, ce machin en bois n'est pas encore tagué... On se croirait au Moyen-Age !
Rédigé par : Adrien | 21 novembre 2020 à 23:27
La prolifération de ces cabanes bambous est contraire à la soi disant charte des engagements, que personne ne respecte et que la Mairie de Paris ne fait pas respecter
Paris est devenu une zone de non droit, encouragée par la Mairie : c'est écoeurant et dangereux
La Mairie a favorisé la propagation du virus à Paris au motif fallacieux qu'il fallait à tout prix protéger une profession (bars, restaurants) qui n'est vraiment pas essentielle...
Pour ne pas avoir sanctionné une cohorte d'indisciplinés, la Mairie de Paris a obligé tout le monde à se confiner : honteux !
Que cela lui serve de leçon pour la suite...
Rédigé par : bill | 21 novembre 2020 à 19:30
J'ajoute une "petite" chose à laquelle personne ne semble avoir pensé : si on résume bien la situation des trottoirs parisiens, ils sont occupés par :
-les terrasses qui prennent une place démesurée
-les trottinettes et autres vélos fous qui remontent à contre-sens, foncent tout droit au milieu dudit trottoir, ne respectent pas les sens interdits, grillent les feux rouges et tutti quanti
A priori, j'avais appris dans mon Code en préparant le permis que les trottoirs étaient réservés... aux piétons !
Alors, je souhaite bon courage aux handicapés, aux aveugles, aux personnes âgées qui tous n'osent plus sortir de chez eux par crainte de se faire f... en l'air !
Çà doit être ce que MME HIDALGO appelle le " vivre ensemble"et que beaucoup de piétons parisiens appellent un grand "f... de g..." .
Désolée de ces mots grossiers mais c'est exactement ce que méritent les technocrates hors sol de la Ville de Paris !
Marie
Rédigé par : marie bozzi | 21 novembre 2020 à 16:06
A Azercom . Pauvre c'est à voir ? Le temps des petits bistrots /restaurants tenus par les patrons est presque révolu. Rien que dans le quartier ce sont des entreprises qui possèdent jusqu'à 6 Bars/restaurants (et peut-être plus et certainement dans d'autres quartiers ?). Ce qui explique d'ailleurs le changement d'ambiance dirons-nous et de prix. Don't act, le problème est encore ailleurs . Pour les terrasses : autant leur floraison lors du 1er déconfinement pouvait être spontanée et même quelques fois ludique, autant aujourd'hui chacun est entrain de construire en "dur", selon ses envies, son style... (un toit pour l'hiver)...et préempte l'espace public (et bientôt le sommeil des riverains) pour une durée qui est devenue totalement indéterminée. Je ne pense pas que Monsieur Hocquard sifflera de si tôt la fin de la Récré. Pourquoi pas d'ailleurs un grand déballage dans la rue de tous les commerçants ? La Grande braderie de Lille à Paris en continu ! (Je leur donne même des idées). Les commerçants aussi sont touchés et pourraient aussi agrandir leur magasin et leur achalandage.
Rédigé par : Elisabeth | 21 novembre 2020 à 10:15
Vous n'avez pas d'autre victime à trouver en ce moment qu'un pauvre bar/restau qui aura été fermé 6 mois dans l'année ?
Rédigé par : azercom | 20 novembre 2020 à 22:56
Cette palissade/plateforme, j'ai assisté à sa construction il n'y a pas plus de 15 jours.... Elle est donc toute récente dans sa forme actuelle. Qu'est-ce que ça sous-entend pour l'avenir ?
Rédigé par : anne | 20 novembre 2020 à 22:02
A Charlindia : " Elle a été construite pendant le confinement".
NON, pas sous cette forme (pérenne si je puis dire).Vient d'être faite.
Entre les plots Jaunes, les barricades pour une meilleure "Navigation" (Et! Oui, les Parisiens naviguent!),les rideaux de joncs et autres palettes agrémentés de fleurs en plastique, les Tags, les Pots d'orties à l'abandon et la saleté ambiante etc... Paris se "RECONSTRUIT". Et Oui! D'abord, qui a dit que ces accumulations de matériaux et autres "Rubish" n'étaient pas l'expression du génie Français dans toute sa splendeur, sa modernité, sa créativité ? Non, mais.! Vive Paris, vive la France. Attention quand même de ne pas vous faire piquer votre portefeuille : Poches vides (Tant pis, vous ne pourrez pas aller sur ces beaux stands, juste les regarder).
Rédigé par : Elisabeth | 20 novembre 2020 à 21:24
Elle a été construite pendant le confinement.
Rédigé par : Charlindia | 20 novembre 2020 à 18:19
N'avez vous pas un contact à la Mairie de Paris centre pour l'informer des anomalies et suivre avec lui la suite donnée?
Rédigé par : daniel | 20 novembre 2020 à 18:11
On peut comprendre qu'il y ait eu des installations précaires lorsque la maire a autorisé l'expansion des terrasses. Mais maintenant, il faut qu'on sache ce que ces constructions de bric et de broc vont devenir et quand !
Rédigé par : Hugues | 20 novembre 2020 à 17:50
Ces palissades sont restées partout en place. Les rues de Paris sont un désastre généralisé que rien ne peut excuser.
Rédigé par : Ashkaria | 20 novembre 2020 à 17:25
On avait déjà détruit les entrées de ville ( "ce french environment disaster" comme le qualifient les anglais) ! ... Et voilà q'aujourd'hui, on s'attaque au coeur des villes...!
Comment expliquer cette déchéance dans un pays où ont été construites parmi les plus belles villes ?
Rédigé par : geneviève Dupoux-Verneuil | 20 novembre 2020 à 16:40
Scandaleux .Sans compter celles installées sur les places de livraison.
Livreurs au milieu de la route , embouteillages ,klaxons Merci Mme Hidalgo
Rédigé par : Michel | 20 novembre 2020 à 16:17
La Mairie de Paris est aussi responsable de cela que totalement irresponsable : c'est affligeant !!
Rédigé par : Patrick | 20 novembre 2020 à 15:10
Effectivement, pas très beau la terrasse!
Rédigé par : Elena | 20 novembre 2020 à 14:48
Ils sont nombreux ces bars et restaurants à avoir squatté l’espace public avec des installations hideuses faites de bric et de broc et à avoir laissé ces installations en place malgré la fermeture administrative. Je pense notamment à la rue Le Regrattier enlaidie par une « terrasse covid » faite de palettes de chantier mal bombées à la peinture bleue - toujours en place - ou à la rue Caron, avec palettes à nouveau et fûts de bière sur les places de stationnement. C’est tout simplement ahurissant.
Je remarque d’ailleurs que le marché des palettes de chantier doit être au zénith depuis quelques années, puisqu’elles sont devenues, avec les tables de picnic et les traverses de chemin de fer, l’alpha et l’oméga du mobilier urbain cheap : les péniches sur les voies sur berges, notamment, ont fabrique tout le mobilier de leurs terrasses gigantesques avec ces palettes. Affreux. Pauvre Paris
Rédigé par : Tarnowski-eloy | 20 novembre 2020 à 14:46
Vous avez bien raison de dénoncer ces corona-terrasses anarchiques, que Mme Hidalgo souhaiterait pérenniser au grand dam des riverains, qui apprécient particulièrement les longues soirées d'été bruyantes. Mais pour l'esthétique, pas d'inquiétude, les taggueurs vont se charger rapidement de décorer Fort Alamo. Ainsi les habitants du quartier pourront admirer longtemps ces oeuvres d'art pendant leurs longues nuits blanches. Merci qui ?...
Rédigé par : Hugues | 20 novembre 2020 à 14:27
Oui, ce qui était une mesure que, par solidarité, nous ne pouvions qu'approuver , se transforme partout dans Paris en constructions hideuses qu'on peut craindre pérenne.
En tous cas, il faudra sûrement une forte mobilisation pour les éliminer
Rédigé par : Le Bihan | 20 novembre 2020 à 14:22