Ils défigurent les murs des immeubles, les portes, les devantures de magasins, les rideaux métalliques, en un mot tout ce qui peut servir de support à leur frénésie de souiller le paysage urbain et le rendre anxiogène. Nous demandons depuis longtemps un plan d'action et le renforcement des sanctions encourues.
Pacôme Rupin, Député LReM de Paris
L'Assemblée nationale vient d'approuver en première lecture un amendement introduit par Pacôme Rupin, Député de la 7ème circonscription de Paris (IVe, parties des XIe et XIIe arrts) dans le cadre des nouvelles dispositions législatives qui donnent la faculté au Procureur de la République de court-circuiter la voie judiciaire pour déclencher des poursuites à l'encontre des auteurs d'infractions avec dégâts matériels à la clé.
Le phénomène des tags, véritable fléau de notre société, est visé par les mesures proposées. Le nouvel amendement permettra au Procureur d'exiger de l'auteur des faits le paiement d'un dédommagement couvrant la remise des lieux en état. Il bénéficiera aux victimes directes et à toutes les personnes physiques, morales et de droit public qui subissent indirectement les conséquences de l'infraction.
Rue Ste croix de la Bretonnerie (IVe)
Ainsi, à titre d'exemple, en cas de tags sur une vitrine commerciale ou les murs extérieurs d'une copropriété, si les victimes directes sont l'enseigne commerciale ou la copropriété, c'est la commune qui prend souvent en charge la remise en état et l'effacement des tags. Cet amendement permettrait une indemnisation de la commune dans ce cas, ou de tout autre acteur impliqué dans la remise en état des lieux et des choses dégradés.
Ces dispositions vont dans le bon sens. Il reste que la difficulté est aussi due au fait que les auteurs agissent de nuit et sont rarement pris en flagrant délit et appréhendés. La mesure n'aura sa pleine efficacité que si le dispositif de surveillance par caméras est généralisé et si la police, municipale et nationale, est réellement opérationnelle la nuit. L'alourdissement du risque encouru est susceptible cependant de décourager un certain nombre d'amateurs.
Si les ASP s’en prenaient plus à ceux qui défigurent notre ville qu’à ceux qui ont oublié de payer -les yeux de la tête- leur ticket de stationnement, la lutte contre les taggueurs serait sans doute plus efficace.
Car pour leur faire payer l’addition, encore faut il savoir qui ils sont ....
Rédigé par : Marie | 25 novembre 2020 à 13:01
Bonjour,
Pour une fois qu'un élu se bouge et obtient un résultat sur ce type de problème (pudiquement appelé "nuisance") nous ne pouvons que nous en réjouir et le féliciter.
Merci et bravo Pacôme!
Rédigé par : Yvon Le Gall | 20 novembre 2020 à 18:32
Quelle idée de court-circuiter la voie judiciaire ! C'est bien une idée LREM ! Rien ne vaut un jugement dans un état de droit.
Si seulement les policiers ne passaient pas 97 % de leurs temps de travail dans un bureau, peut-être que les auteurs des tags seraient dissuadés et pris sur le vif.
Les policiers doivent retourner dans la rue comme au bon vieux temps. Les caméras de surveillance ne dissuadent plus personne depuis "belle lurette".
Sandra FELLOUS
Rédigé par : Sandra FELLOUS | 20 novembre 2020 à 13:50
Bravo, enfin ! Et maintenant, il reste encore à l'appliquer...
Rédigé par : Anaïs | 19 novembre 2020 à 13:48
Il faut rétablir l'ilôtage : un secteur d'habitation, un gardien de la paix/une personne de la DPSP qui en est responsable !
Rédigé par : Gervais | 19 novembre 2020 à 09:55
Bravo ! oui mais on sait que le Parquet excelle dans le classement vertical des dossiers classés sans suite ou dormant sur les étagères. Dans ce domaine comme d'autres, il importe que la réaction soit rapide
Rédigé par : Hugues | 19 novembre 2020 à 08:10
Bravo à Pacôme Rupin.
Rédigé par : Marie-Françoise Masféty-Klein | 19 novembre 2020 à 00:15
Ca va dans le bon sens mais c'est trop timide. Il faut frapper plus fort !
Rédigé par : Adrien | 18 novembre 2020 à 20:49