Phase ultime de la beuverie : où est "la fête "?
Il semble que la préfecture de police de Paris ait enfin pris la mesure des désordres qui règnent la nuit dans de nombreux quartiers de Paris. Le "collectif des riverains du XIème", membre comme nous du réseau "Vivre Paris !", qui subit régulièrement les dérives nocturnes de fêtards qui viennent se saouler la nuit dans les rues Jean-Pierre Timbaud, des Trois Bornes, Oberkampf... a été reçu sous l'égide du Maire du XIe François Vauglin et de son adjoint Stéphane Martinet, par Serge Boulanger directeur-adjoint de cabinet du Préfet de Police, par le Directeur de la sécurité de proximité de Paris (DTSP 75) Pascal Le Borgne et par le Commissaire central de l'arrondissement Fabrice Corsaut.
On ne conteste plus désormais la gravité de la situation. Il était temps ! Déjà, en 2012, Mao Péninou alors chargé des "états généraux de la nuit" à l'Hôtel de Ville reconnaissait dans un entretien avec "Vivre le Marais ! que "la situation est devenue hors de contrôle". On est dans ces quartiers confrontés depuis plus de quatre ans à des comportements qui mêlent tapage, dégradations de l'environnement, bagarres souvent violentes, agressions féminines et pour finir comas éthyliques d'individus gisant sur le trottoir, dans le vomi, l'urine et des résidus d'alcool.
Des décisions importantes ont été annoncées, dont les effets devraient être visibles avant l'été :
- présence policière visible renforcée de jour ET de nuit (22h00 à 06h30) avec des fonctionnaires spécialement formés aux missions de régulation sociale.
- renforcement des sanctions à l'égard des établissements récalcitrants
- sanctions dont le minimum devient 15 jours de fermeture et 30 jours sur récidive
- lutte contre la "vente à emporter" (pseudo épiceries qui sont des débits de boissons)
- mobilisation de la BRP (brigade de répression du proxénétisme, dit "groupe cabaret") en charge des établissements "chauds", bénéficiant généralement d'une autorisation de nuit.
- maintien des patrouilles mixtes, police-DPP (direction de la prévention et de la protection de la mairie de Paris)-brigade anti-criminelle de nuit
Une liste des établissements qui ne se conforment pas sera établie et suivie avec application de mesures correctives adéquates.
Remercions l'initiative collective des riverains du 18eme qui portent plainte contre l’État pour non respect de leurs missions, et désordre public avec infraction aux Lois de façon permanente.
Puissent-ils faire des émules! Faire constater les carences de façon suffisamment lourdes et rappeler les Élus a leurs obligations et à la réalité ! Il ne suffit pas d'aller clamer la beauté, les charmes de Paris auprès des japonais lors d'un voyage officiel pour avoir raison !!! Encore faut-il respecter ces promesses... Et les riverains et électeurs !! Le Chemin semble bien long encore !
Rédigé par : Laurent | 29 mars 2016 à 17:53
C'est vrai qu'il n'y a pas que le 11e . La rue des gravilliers où jusque là on se plaignait de la mono activité de la maroquinerie voit fleurir les bars de nuit . Il y avait deja la trinquette, l'andy walou, le derriere. Très recemment et discretement au 71 un salon de thé s'est transformé en bar à cocktail . Discrétement aussi une boutique du 70 de la meme rue se transforme egalement en bar. On ne voulait plus de la mono activité de la maroquinerie on va bientot les regréter avec cette nouvelle mono activité qui s'installe.
Rédigé par : David | 26 mars 2016 à 09:01
Quelle victoire les tapages existent car jusqu'à, il y a quelques mois, ils étaient tout simplement niés. Maintenant place à l'action... et la problématique durablement installée sera d'autant plus difficile à réguler, si tant est que nos autorités en aient les moyens à l'heure actuelle.
Rédigé par : nathalie | 25 mars 2016 à 23:27
Une réaction, enfin...
Mais pourquoi faut-il toujours attendre que la situation se dégrade considérablement (parfois jusqu'au point de non-retour) pour réagir ?
Le 11ème n'est pas le seul quartier concerné. Les dégradations, les cris sont partout.
Et la police, malheureusement en sous-effectif (ou accaparée par la paperasse administrative), ne se déplace plus guère lorsqu'on lui signale un tapage nocturne.
Rédigé par : Arnaud G | 25 mars 2016 à 15:29
Et bien madame Penneau je vous invite dès ce soir à constater par vous même l urgence de votre instant T dans notre quartier centre marais sebastopol
Pierre
Rédigé par : Pierre | 25 mars 2016 à 15:23
Il existe sans doute des degrés dans la situation des quartier à un instant T. Et donc, à cet égard, on peut comprendre que des moyens soient prioritairement déclenchés dans ces quartiers à un instant T.
Mais ce qu'on ne peut pas comprendre, parce que c'est injustifiable, c'est que la Ville et la Préfecture de police, conscientes de la dégradation progressive d'un bien plus grand nombre de quartier soient restés inactifs. Mao Péninou porte une lourde responsabilité pour avoir reconnu qu'il y a des situations incontrôlables et d'avoir réduit à un simulacre les "états généraux de la nuit" à l'époque où il en avait la charge. Ceux qui lui ont succédé partagent maintenant la même responsabilité qui va en s'empirant, car le conseil de la nuit créé par Mme Hidalgo a poursuivi le simulacre.
Rédigé par : Anne Penneau | 24 mars 2016 à 19:19
Pourquoi exclusivement dans le 11eme ?? Nos rues du centre passé une certaine heure sont d une extrême dangerosité et les bagarres monnaie courante
Il n y a qu a voir la faune deambuler autour de sebastopol
Rédigé par : Pierre | 24 mars 2016 à 14:17
Enfin, une petite lueur d'espoir quant à l'engagement des autorités pour contrer un phénomène inquiétant que les riverains dénoncent depuis des années . Il faut aussi que, dans les autres arrondissements, les autorités prennent en compte ce problème pour ne pas arriver à de telles dérives.
Rédigé par : Espin Chaire | 24 mars 2016 à 13:53