Rédigé à 13:27 dans Actualité, Evènements culturels, Histoire, Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
David Hockney : Gardens (2015)
Nous avions annoncé des événements majeurs pour les 40 ans du musée Beaubourg (notre article du 29 novembre 2016) dont la rétrospective en cours qu'il ne faut pas manquer, en collaboration avec la Tate Modern de Londres et le Met de New York, consacrée au peintre anglais David Hockney jusqu'au 23 octobre.
" Cette rétrospective est pensée chronologiquement. Chaque pièce est dédiée à une étape des vies artistiques du peintre... On alterne entre de vastes salles lumineuses aux imposants tableaux fauves, et des pièces plus intimistes où sont exposés croquis et dessins.
À Londres, où il étudie à une époque au Royal College of Art, Hockney explore l’art abstrait....et différents styles... Il met en place une idée qui ne le quittera jamais : la peinture et les images ont un rôle à jouer dans la société.
Après un bref passage à New York – où il rencontre Andy Warhol en 1963 – Hockney part en Californie, pour trouver son destin... Sa vision hédoniste de la ville se retrouve dans ses peintures qui s’inscrivent dans le mouvement pop art... "
Les œuvres où figurent des piscines ou bien celles des doubles portraits ont chacune leur salle dans l'exposition. Les suivantes sont celles des collages de Polaroid (l'approche cubiste de la photographie)... des installations vidéo sur le thème des quatre saisons, puis des peintures de paysages (Grand Canyon, France...) souvent de grands formats.
"Ce qui fait l’unicité de l’œuvre de David Hockney est peut-être sa façon de s’approprier chaque mouvement"
Il est à noter que parmi les tableaux exposés, les plus récents ont été vernis au sein même du musée.
De 11h00 à 19h00 sauf les mardis.
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Inauguration de la "rue'Golotte" le 30 juin 2017 (Photo VlM)
Rappelons que "Vivre le Marais !" a déposé le 1er août une requête auprès du Tribunal Administratif pour que la Mairie de Paris nous remette sous astreinte les documents qui autorisent officiellement l'organisation deux fois par semaine de cette manifestation connue sous le nom de "rue 'Golotte". En dépit de demandes réitérées de notre part, ils n'avaient pas été portés à notre connaissance.
La mairie a répondu le 10 août par un mémoire en défense que le Tribunal nous a fait suivre et que nous avons reçu le 21 août. Il comporte des documents officiels, l'arrêté de création d'une AIRE PIÉTONNE rue des Coutures St Gervais et la réponse de la Préfecture de Police à ce qui est présenté comme une manifestation "non revendicative", le tout agrémenté d'une présentation du projet genre "Powerpoint".
La "Rue'Golotte", extrait du blog du premier Adjoint à la mairie du IIIe Gauthier Caron-Thibault, qui témoigne involontairement d'un grand charivari : rue totalement congestionnée, foule hyper-dense, accès impossible à tout véhicule notamment de secours, mais aussi aux piétons à mobilité réduite, aux clients des commerces et aux résidents qui veulent rentrer chez eux...
Nous avons dix jours pour répondre aux arguments avancés par la mairie mais nous allons surtout nous intéresser au libellé des documents constitutifs du projet, qui pourraient ne correspondre que de très loin à ce qui a été observé lors de la "première" du 30 juin 2017.
Le loueur touristique et son attribut-type : la valise à roulettes (photo VlM)
A écouter Ian Brossat (Maire -Adjoint de Paris en charge du logement) ce matin à la radio et le journaliste qui l'interrogeait, à lire les articles de la presse quotidienne qui rapporte l'explosion des amendes ("Le Parisien" du 11 août Céline Carez) on croit comprendre que les parisiens dépassent allègrement le cap des 120 jours qui leur sont octroyés par la mairie pour louer leur logement principal sur une plateforme de location touristique.
Sauf si nous-mêmes n'avons rien compris à la réglementation en la matière, la cible des pouvoirs publics n'est pas celui qui pendant ses vacances loue ainsi sa résidence parisienne pour "se faire un peu de blé". Celui-là ne fausse en rien le marché immobilier ! Non, celui "par qui le scandale arrive, le pelé, le galeux d'où provient tout le mal", pour parodier La Fontaine, c'est le propriétaire non résident qui au lieu de louer son bien nu ou meublé en contrat longue durée choisit la location touristique sur les plateformes du type AirBnB, car elle est plus lucrative et comporte moins de risques et de contraintes pour le loueur.
Pour ceux-là, la loi est simple : ils ont le droit constitutionnel de louer comme ils le veulent, sans limitation de durée pour autant, dans les grandes agglomérations comme Paris, que leurs logements aient le statut de local "commercial" ET que le règlement de copropriété permette l'activité commerciale. Si le règlement le permet mais si le local ne possède pas ce statut, le propriétaire doit faire une demande de changement auprès de la mairie qui se fera un plaisir pour l'en dissuader, d'exiger de lui l'équivalent des douze travaux d'Hercule...
Il est donc logique de penser que si les amendes se sont abattues depuis un an c'est qu'elles ont pénalisé ceux qui louent autre chose que leur résidence principale sans bénéficier pour autant d'un statut "commercial" et s'en soucient comme d'une cerise car ils entendent partout, y compris de la bouche électronique des plateformes, que l'administration sévit rarement.
Nous ne comprenons pas que Ian Brossat ne décrive pas cette réalité au lieu de se perdre dans des discours sur les 120 jours. Il doit y avoir une subtilité politique qui nous échappe.
Ceci étant, et nonobstant la pertinence de lutter contre ce qui est illégal en usant s'il le faut de la grosse Bertha, deux remarques s'imposent : (a) si les lois successives depuis 1982 et jusqu'à la loi ALUR de 2014 n'avaient pas sans cesse pénalisé les propriétaires-loueurs, ceux-là ne répugneraient pas comme aujourd'hui à jouer le jeu de la location traditionnelle et (b) si la municipalité de Paris ne faisait pas autant d'efforts pour accroitre son attractivité afin d'abriter plus d'activités et d'habitants alors que la ville, la plus dense d'Europe, suffoque d'un manque de respiration, le marché de l'immobilier pourrait enfin se détendre.
GS
Rédigé à 15:24 dans Activités économiques, Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Logement, Politique, Tourisme | Lien permanent | Commentaires (6)
L'entrée du musée de la poupée impasse Berthaud (IIIe)
La rumeur enflait depuis plusieurs mois, il en sera bientôt fini du musée privé de la poupée (voir notre article du 21 février 2015) qui depuis 1994 animait l'impasse Berthaud (IIIe) face à l'entrée du Jardin Anne Frank. Il fermera ses portes définitivement en septembre.
La dure réalité des lois de l'économie a eu raison de son exploitation par la famille Odin, coût des loyers, baisse de fréquentation due aux attentats, obligation de travaux d'accès handicapés, salaires et charges sociales ne permettaient plus de rentabiliser cette activité.
Poupées anciennes exposées dans le musée
Fort de des 3.000 poupées datant pour les plus anciennes du début du XIXe siècle, c'est une collection exceptionnelle qui s'offre aux visiteurs pour quelques semaines encore.
Certaines pièces ont été mises en vente et c'est avec regret que nous voyons partir cette animation spécifique du quartier et ses ateliers pour enfants.
Rédigé à 13:42 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Paysage de la rue | Lien permanent | Commentaires (2)
Rue des Coutures St Gervais (IIIe) le 30 juin 2017 (Photo VlM/VP)
Le 30 juin, l'association qui porte ce projet et la mairie du IIIe, ont donné aux riverains et aux commerçants un aperçu de ce que sera cette rue, de façon répétitive, trois fois par semaine, si leurs plans aboutissent : impossibilité pour les véhicules de secours et de service d'y pénétrer, difficulté de s'y déplacer pour les piétons que sont les habitants, passants et clients des galeries d'art qui jalonnent cette voie en bordure du musée Picasso.
Square Leonor Fini (photo VlM/VP)
Au même moment, le square Leonor Fini, qui longe la rue des Coutures St Gervais, précisément destiné aux enfants, était vide !
"Vivre le Marais !", qui a exprimé son point de vue sur cette affaire à diverses reprises, s'est efforcée d'obtenir communication par les services de la mairie de Paris des textes et documents se rapportant à l'autorisation de privatisation de cette voie publique afin de faire valoir les droits des habitants et des commerces riverains.
En effet, cette initiative revient à privatiser et à occuper l’intégralité de la chaussée de la rue des Coutures Saint-Gervais, plusieurs heures durant les après-midis au profit de l’association ASC4F (Association culturelle des Quatre Fils), qui y déploie ses propres services de sécurité, au motif de « rendre la rue aux enfants ». Elle est prévue de manière permanente cinq mois par an, à partir du mois de septembre 2017.
Aucune décision, délibération ou arrêté relatif à l’autorisation de cette privatisation ne semble avoir été publiés, tant par la mairie de Paris que la mairie d’arrondissement pour autoriser un tel traitement. Nos demandes de clarification adressées à la mairie du IIIe sont restées sans réponse. Notre président qui s'est adressé au Premier Adjoint a été oralement renvoyé au blog personnel de l'élu qui s'avère vide de toute information concernant les décisions et actes sollicités.
Dans ces conditions, l'association a décidé de porter l'affaire devant le Tribunal Administratif en introduisant une requête contre la mairie de Paris et la mairie du IIIe en vue d'obtenir par référé conservatoire la communication d’urgence de tous les documents, délibérations et arrêtés se rapportant à l’élaboration, l’approbation et la mise en œuvre du projet « rue Golotte » (privatisation de la rue des Coutures Saint-Gervais IIIe). La requête a été communiquée ce jour à la Mairie de Paris, ainsi qu’à la Mairie du IIIe, qui disposent de 10 jours pour répondre.
Nous nous réservons ensuite de prendre les dispositions qui découlent des informations qui nous auront été communiquées.
Rue de Rivoli (IVe) (Photo "Le Parisien")
La presse a relaté récemment la mise en garde du Préfet de Police Michel Delpuech à la Maire de Paris au sujet des travaux d'aménagement d'une piste cyclable à 4 voies rue de Rivoli dans le cadre du plan vélo (Le Parisien 31/07/17)
Les travaux viennent de débuter sur la première tranche entre la rue Pavée et la rue Vieille du Temple (IVe). Pendant et après ces travaux, compte tenu de la voie réservée aux bus, la principale artère de la capitale empruntée par les automobilistes ne sera plus qu'à une seule voie au lieu des deux existantes déjà insuffisantes pour absorber le trafic.
C'est sur ce point précis que le Préfet est intervenu auprès de la Maire. Dans son courrier datant du 24 juillet il met l'accent sur les embouteillages, le blocage de la circulation, les difficultés de livraison des commerces nombreux sur cette voie, mais il pointe surtout l'impossibilité qu'auront les services de sécurité (police, pompiers, ambulances ...) pour intervenir en cas de problème. En un mot il demande à la Maire de revoir sa copie ! Il y a fort à parier que celle-ci n'obtempère pas devenue maître désormais, depuis la parution des derniers textes de loi, de la circulation dans Paris et qui a déclaré la guerre aux automobiles (sa marque de fabrique). Elle décide, elle applique !
Même si les cyclistes vont avoir la part belle rue de Rivoli, le nombre de mécontents va grandir lorsqu'à la rentrée ils vont découvrir les embouteillages monstres créés par ces aménagements qui s'ajoutent à la fermeture de la circulation rive droite qu'en l'occurrence le Préfet a pérennisée. La pollution va encore sensiblement augmenter notamment pour les riverains et les piétons et le déport du trafic se fera sur d'autres voies... La pagaille annoncée.
Toutes ces décisions y compris celles relatives aux JO, au développement continu de la fête et la problématique de la malpropreté viennent grossir sensiblement le flot de mécontents que la Maire ferait bien de ne pas négliger. Mais Madame Hidalgo a-t-elle été élue pour plaire ou pour agir en visionnaire ? Les prochaines élections municipales diront si cette stratégie était la bonne pour elle ?
Dominique Feutry
Hôtel d’Angoulême Lamoignon, carrefour rue des Francs-Bourgeois/Pavée (IVe) avec son échauguette qui offre une visibilité sur les deux voies (photos VlM)
C'est un des plus beaux hôtels-monuments historiques du IVe, avec l'Hôtel des Ambassadeurs de Hollande, l'Hôtel Lambert, ceux de Sully et de Sens.... Le nom de l'architecte se perd un peu dans les sables du XVIème siècle mais le bâtiment est de style renaissance. Philibert Delorme pourrait bien en être l'auteur car des indices convergents militent en sa faveur. On note en particulier la forme de la charpente en carène de bateau renversée, qu'on trouve aussi à l'Hôtel de Marle (rue Payenne - IIIe). Il n'y a pas de doute pour cet édifice qui porte la signature indiscutable du fameux architecte.
Depuis 1928, l'Hôtel est la propriété de la Mairie de Paris qui en a fait le siège de sa Bibliothèque Historique, logée jusque là dans le IIIe à l'Hôtel Le Peletier de Saint Fargeau.
Cour intérieure de l'Hôtel Lamoignon, 24 rue Pavée (IVe)
En dépit de ses lettres de noblesse et de l'intérêt historique et architectural de ce monument, depuis la disparition en 2012 de son précédent directeur Jean Dérens que nous avons eu la plaisir de rencontrer, son mur côté rue des Francs-Bourgeois est régulièrement victime des tagueurs et des afficheurs sauvages. Ces vandales et les annonceurs qui les missionnent ont peu de respect pour le monument qu'ils n'hésitent pas à défigurer. Ils ne voient que le bénéfice à tirer d'une exposition de leurs marques dans une rue prestigieuse et très passante.
Nous intervenons régulièrement pour que les choses changent. Il arrive que les services spécialisés de la mairie se mobilisent pour un grand nettoyage et il est probable que Mao Péninou, Maire-Adjoint de Paris en charge de la propreté, dise vrai quand il affirme que des procédures judiciaires ont été lancées pour faire condamner sévèrement les donneurs d'ordre. Il est sans doute sincère aussi quand il nous dit qu'il milite pour un renforcement des sanctions pénales à leur égard.
On est obligés de constater cependant que les résultats ne sont pas encore au rendez-vous. C'est cette conclusion qui a motivé le dépôt d'un dossier en mairie du IVe par l'association amie "Marais-Quatre" pour qu'un aménagement du mur rende l'affichage virtuellement impossible. L'idée était de recréer l'habillage du mur qui a existé à une époque et qui a disparu depuis (notre article du 28 juillet).
En réponse, Marais-Quatre a reçu une notification des services du budget participatif qui indique qu'en accord avec la mairie du IVe, ils renoncent à la protection du mur et proposent à titre de "dédommagement" un dispositif de consultation des activités de la bibliothèque que personne n'a demandé. On aurait préféré qu'au lieu de ce hochet on nous réponde que l'argent tout simplement ne serait pas dépensé....
"Marais-Quatre" ne s'avoue pas battue mais le combat s'annonce difficile. Pour ce qui nous concerne, nous constatons que ce mécanisme de "budget participatif", qui revient à déplacer ce qui est du ressort des élus vers des gens sans légitimité, est porteur de déceptions. Le projet de "Marais-Quatre", œuvre d'un architecte de renom, et son objet tout à fait respectable a valu à l'association une fin de non-recevoir et une double peine : celle d'avoir perdu son temps et de constater que la mairie est prête à dépenser inutilement l'argent des contribuables.
GS
Rédigé à 07:43 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Histoire, Paysage de la rue, Politique, Propreté | Lien permanent | Commentaires (2)
La boucherie fermée, 37 rue des Archives (IVe) (photo VlM)
Rédigé à 07:57 dans Activités économiques, Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Paysage de la rue | Lien permanent | Commentaires (9)
L'angle de la bibliothèque historique de la ville de Paris au début du siècle dernier et le projet d'origine de Marais-Quatre soumis au budget participatif
Les projets présentés au vote du Budget participatif « FAITES PARIS À VOTRE IDÉE » deviennent de ce fait la propriété de la Ville de Paris. Marais-Quatre a accepté cette convention en toute connaissance de cause. Soit.
Mais cela autorise-t-il pour autant la Commission chargée du choix et de l’évaluation desdits projets à en modifier le contenu au point de dénaturer entièrement celui-ci ?
Projet déposé par l’Association Marais Quatre :
ANIMER LE MUR ANGLE RUES DES FRANCS - BOURGEOIS ET PAVÉE
Pour dissuader les agressions récurrentes sur ce mur aveugle, il est proposé de l’animer d’une vitrine de facture traditionnelle, rappelant celle qui existait au même endroit au 19eme siècle. Cette vitrine permettrait de présenter les activités de la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris, propriétaire des lieux.
Mur de la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris, rue des Francs-Bourgeois (IVe) régulièrement agressé par les tags et les affiches sauvages
Elle aurait aussi l’intérêt d’initier un dialogue avec le Musée Carnavalet situé en face.
Projet après modification par la Ville de Paris:
PROJET N° 8. PRÉSENTER LES ACTIVITÉS CULTURELLES DE LA BIBLIOTHÈQUE HISTORIQUE DE LA VILLE DE PARIS ET DE LA BIBLIOTHÈQUE FORNEY
Afin de présenter les activités des bibliothèques, il est proposé l’installation d’un mobilier interactif dans la cour de la Bibliothèque historique de la Ville de Paris (BHVP) ainsi qu'à la Bibliothèque Forney. Ces « feuilletoirs » numériques seraient installés sous réserve de l'accord des Architectes des Bâtiments de France (ABF) et devront être adaptés à tous les publics (PMR/PSH).
Nous constatons que le projet soumis au vote ne correspond absolument pas au projet déposé par Marais-Quatre, notre projet concernant la mise en valeur du mur aveugle de l’Hôtel Lamoignon, angle rue des Francs Bourgeois/rue Pavée, en permanence agressé par les tags et l’affichage sauvage.
Rien à voir avec le « feuilletoir » ( ?) qui serait installé dans la cour de la BHVP et qui aurait sans doute peu de chances d’être accepté par l’ABF.
Marais-Quatre
En conséquence, Marais Quatre a adressé un courrier à la Mairie afin que le projet de la Ville de Paris soit retiré des propositions soumises au vote participatif. Nous approuvons totalement cette demande.
Rédigé à 20:18 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Paysage de la rue, Politique, Urbanisme, PSMV | Lien permanent | Commentaires (0)