A droite le portail de l'Hôtel Raoul avant restauration, à gauche la chantier de restauration tel qu'il apparait aujourd'hui (Photos VlM/PM)
A droite le portail de l'Hôtel Raoul avant restauration, à gauche la chantier de restauration tel qu'il apparait aujourd'hui (Photos VlM/PM)
Rédigé à 17:05 dans Cadre de Vie, Environnement, Paysage de la rue, Urbanisme, PSMV | Lien permanent | Commentaires (1)
Contraste choquant de la façade d'un immeuble fraîchement ravalé à grands frais, et du rideau métallique hideusement tagué du commerce en pied d'immeuble (Photo VlM)
Il est visible que la mairie a mis les bouchées doubles pour que les immeubles de Paris soient ravalés de frais dans la perspective des JO de 2024. On a vu des échafaudages monter un peu partout ! Un arrêté préfectoral exige que les ravalements à Paris soient faits tous les dix ans. On observe en pratique que ce délai est fréquemment dépassé. Tel ensemble d'immeubles, déjà passablement noircis, achetés par la Ville en 2000 pour grossir le parc des immeubles sociaux, n'a été ravalé qu'en 2023, ce qui laisse imaginer un délai de plus de trente ans entre deux ravalements ! Faites ce je dis, ne faites pas ce que je fais....
Ceci dit, chacun s'en est aperçu, les ravalements ont fleuri dans nos quartiers ces temps ci, preuve que la municipalité a déployé un zèle inhabituel en multipliant ses injonctions. C'est dur quand l'heure arrive : le ravalement d'une façade sur rue coûte couramment 100 à 200.000 € en fonction des caractéristiques de la façade et son état général. Il faut le faire pourtant. C'est grâce à cette obligation imaginée par André Malraux dans les années 60 que Paris en a fini avec ses bâtiments noircis par la pollution....
Un autre fléau sévit hélas depuis : des graffiti géants sur les rideaux métalliques des boutiques en pied d'immeuble. Aucune n'est épargnée et le décor qui en résulte est laid et agressif. Alors que les règles d'urbanisme sont strictes dans des secteurs sauvegardés comme le SPR (site patrimonial remarquable) du Marais pour en protéger l'esthétique, il semble qu'une fatalité insurmontable nous oblige à vivre dans un environnement dont on ne veut pas.
Les services de la propreté de Paris ne donnent pourtant pas l'impression de s'en désintéresser totalement. Interrogés, ils répondent que des interventions sont prévues "rues par rues". Récemment, la rue du Pont aux Choux (IIIe) a été nettoyée dans sa totalité, mais elle fait malheureusement exception.
Les JO arrivent à grands pas et avec eux des visiteurs du monde entier qui vont juger Paris et la façon dont la Ville est administrée. Sa Maire Anne Hidalgo bénéficie hors de France d'un jugement plutôt flatteur qui contraste avec le bashing qu'elle subit chez elle en permanence. Elle a là l'occasion de confirmer que sa réputation aux Etats-Unis et ailleurs n'est pas usurpée. Il lui reste quelques semaines pour entreprendre ce nouveau travail d'Hercule. Le traitement des rideaux métalliques doit être pour elle un accomplissement à la hauteur du nettoyage des écuries d'Augias !
Gérard Simonet
Nous nous apprêtons à quitter l'année 2023 qui a été heureuse pour certains, difficile pour d'autres. "Vivre le Marais !" et celles et ceux qui l'animent souhaitent à chacun de vous le meilleur pour :
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Rédigé à 15:00 dans Cadre de Vie, Environnement, Paysage de la rue, Politique, Urbanisme, PSMV, Vivre Paris ! | Lien permanent | Commentaires (3)
Le passage des Arbalétriers (IIIe), à hauteur du 38 rue des Francs-Bourgeois (Photo VlM)
Rappelons en le romançant un peu ce qu'est ce passage : dans les années 1300, au moyen-âge donc, du temps du roi Charles VI (dit le fou), on empruntait cette voie pour aller de l'Hôtel Barbette où résidait la reine Isabeau de Bavière, à la ville, en franchissant la muraille Philippe-Auguste par une poterne. Des arbalétriers étaient coutumiers de ce parcours car ils allaient régulièrement s'entrainer au maniement de leur arme à l'intérieur de la ville.
Un soir de novembre 1407, le duc d'Orléans, frère du roi et accessoirement amant de la reine ("de sorte que les faveurs de la Reine ne sortent point de la famille" disaient les chroniqueurs....) est attaqué et assassiné par des sbires de son cousin le duc de Bourgogne, Jean sans Peur. Il n'est pas prouvé que l'événement ait eu lieu dans cette voie mais rien n'interdit de le penser. Comme cette précision renforce le caractère historique du passage et l'attachement qu'on a pour lui on va considérer que c'est vrai. L'actualité nous montre tous les jours qu'il n'y a pas de vérité de l'information. Est vrai finalement ce qui fait plaisir à un auditoire et tant pis si les puristes me vouent aux gémonies !
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La nouvelle, qui ne souffre elle aucune approximation, c'est que la totalité du passage, atrocement défiguré pendant des années par des tags immondes, va être ravalée pendant la première semaine de 2024 ! Les quatre copropriétés et les quatre syndics qui en ont la charge se sont enfin mis d'accord sur les modalités de la rénovation.
Ce site va devenir le bijou qu'il aurait toujours dû être. Il faudra évidemment que ses propriétaires en assurent la surveillance. Ils en sont conscients. Un des propriétaires est le Centre Culturel Suisse. Nous ne doutons pas de sa motivation.
Hangar Lissac en rouge, Centre Culturel Suisse en vert (Photo VlM)
Quant à ses partenaires, on peut penser qu'ils auront à cœur de mettre à profit la démolition du "Hangar Lissac" dont les tonnes de béton ont encombré le site et alimenté la chronique pendant des décennies. La Ville s'y est engagée, poussée par la DRAC et les Bâtiments de France. Au lieu de cette construction disgracieuse qui dénature le site et qu'on décrivait ainsi il y a dix ans, nous aurons bientôt un jardin ouvert au public et aux élèves du collège Barbette, annexe du lycée Victor Hugo.
Nous sommes heureux d'annoncer et commenter ces événements. Nous y avons largement pris part sans en être véritablement des acteurs, plutôt des "mouches du coche", mais il fallait que quelqu'un en parle et allume les projecteurs car le danger autour des problèmes c'est que personne n'en ait conscience. Nous avons heureusement les moyens et le goût de le faire !
Gérard Simonet
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Rédigé à 18:46 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Paysage de la rue, Urbanisme, PSMV | Lien permanent | Commentaires (3)
Portail de l'immeuble du XVIIème siècle au n° 9, restauré en 1997, beau mais un peu tape à l’œil.... (Photos VlM, clic gauche jusqu'à deux fois pour agrandir)
La rue Aubriot (IVe) porte le nom d'Hugues Aubriot, prévôt royal de Charles V. Alexandre Gady la qualifie de "l'une des vieilles rues les mieux conservées du Marais". Son ouverture date du XIIIème siècle. En parcourant ses cent mètres, on a le sentiment en effet de remonter plusieurs siècles en arrière. Le trajet Bourg-Tibourg, Aubriot, Blancs-Manteaux est une alternative heureuse à la rue des Archives quand la foule trop dense la rend infréquentable...
Elle est bordée de bâtiments des XVIIème et XVIIIème siècles jalousement fermés, par des portails avec codes, sur des cours intérieures qu'on imagine pavées et arborées.
Portail du n° 5. Maison Marcès XVIIème siècle et Portail du n°3. Il dissimule une cour et la façade d'un bâtiment très ancien et décoré
Cet alignement de façades et de beaux portails, qu'on retrouve aussi du côté pair, s'achève malheureusement sur une incongruité dont on espère ardemment qu'elle soit provisoire : un rideau roulant métallique ou plastique qui protège l'entrée de ce qui pourrait être une boutique.
Selon des riverains, le propriétaire du local aurait obtenu de la mairie un permis de modifier l'existant pour le rendre conforme à ce qu'il était dans le passé : une écurie pour deux chevaux avec une porte en bois à deux vantaux, coupés à bonne hauteur pour ménager des fenêtres qui permettaient aux occupants de sortir la tête de leur stalle pour respirer aisément !
Cette information nous réjouit. Nous l'échangeons avec l'ABF (architecte des bâtiments de France) et la Direction de l'urbanism.,e de? la mairie de Paris pour nous assurer qu'elle est exacte.
GS
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Rédigé à 18:15 dans Cadre de Vie, Environnement, Paysage de la rue, Urbanisme, PSMV | Lien permanent | Commentaires (1)
Logements de fortune pour des gens qui n'en ont pas... (Photos VlM/FS)
Un groupe de SDF a vécu là pendant des semaines, à même le sol, devant l'entrée de la poste du 67 rue des Archives dans le IIIe. La police et la mairie ont assisté impuissants à leur installation qui a fini par prendre la forme d'un bidonville bâti de bric et de broc.
Les riverains ont été patients mais ce S.O.S nous est parvenu en fin de semaine : "Je vous écris pour vous signaler un problème qui nous rend la vie très difficile. Face au 67 rue des Archives, il y a des sans-abris qui se sont installés sur une bouche d’air chaud près de l’entrée de la poste à côté des Vélibs. Ils entassent des vieux meubles (canapés, commodes jetés dans la rue) pour en faire une cabane".
"C’est un réel problème non seulement en terme d’hygiène (meubles infestés de punaises de lit et saleté de l’endroit) mais aussi au niveau sonore : ces gens sous l’effet de l’alcool et des drogues poussent des cris dans la nuit ; c’est invivable pour les habitants. J’ai appelé la police il y a 10 jours à 2h00 du matin lorsqu’ils se battaient avec des barres de métal. Ma famille et moi ne nous sentons plus en sécurité lorsque nous rentrons tard dans la nuit. J’ai vu plusieurs fois un sans abris déféquer sur le trottoir face aux passants. Je suis récemment allée deux fois signaler le problème à l’accueil de la mairie et ils ont été incapables de m’aider en me disant qu’on ne pouvait rien faire"
Nous avons constaté ce samedi matin que l'espace a été dégagé et que des restes calcinés du bidonville ont été poussés dans un coin du trottoir. Nous avons, sans succès à ce stade, essayé d'en savoir plus de la part du Maire de Paris-centre et de la Police nationale. Nous diffuserons l'information en temps réel dès qu'elle nous parviendra.
Un constat s'impose néanmoins dès à présent : la compassion des parisiens et des français en général à l'égard de ceux qui ont quitté leur pays pour trouver refuge chez nous est en train de s'émousser face au nombre des arrivants et à notre incapacité matérielle à les accueillir. C'est la cohésion de notre société qui est en jeu. Il est urgent que les politiques en prennent conscience et mettent leurs calculs de tactique électorale sous le boisseau pour s'accorder sur une politique nationale et européenne à la mesure de l'enjeu.
GS
Postscriptum du 16 décembre - 19h00 -
La Police Nationale nous informe que c'est "un des SDF ivre qui a mis le feu à son matelas avec une cigarette. Le feu s'est propagé à une voiture. Les personnes concernées sont en garde à vue. La Justice décidera de la suite..."
A 24h00 ce 16 décembre 2023, cet article a été vu par 152.227 lecteurs !
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Rédigé à 14:24 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Politique, Vivre Paris ! | Lien permanent | Commentaires (7)
Jo à Vélo - Plombier Chauffagiste et tutti quanti...
En attendant que notre Maire Ariel Weil et son Adjoint aux déplacements Florent Giry desserrent l'étau du nouveau plan de circulation de Paris-centre qui se distingue, disons-le sans hargne mais très sérieusement, par son caractère facétieux, expiatoire et parfois insensé, l'activité chez nous se restructure.
En réaction à ces artisans qui nous disent ne plus pouvoir venir chez nous à cause des règles en vigueur, de nouveaux acteurs apparaissent. Nous le signalions dans notre article du 9 décembre : "On est entré dans le règne du triporteur !"
Que ce genre de véhicule, qui fait appel à l'huile de coude et à l'assistance électrique, prenne la relève des véhicules utilitaires qui brûlent de l'essence, n'est pas pour nous déplaire, autant pour des raisons de pollution que pour des motifs - peut-être illusoires - de lutte contre le réchauffement de l'atmosphère (voir notre article du 30 novembre 2023).
S'agissant de "Jo à Vélo", nous avons fait récemment la connaissance de son créateur Isaraphab Bounsing qui anime une petite équipe de compagnons. Nous le recommandons volontiers. On peut le joindre au 06 52 50 99 07 ou par mail à <[email protected]>. Il se mettra en quatre pour vous satisfaire sans vous ruiner. Sa compétence primaire est la plomberie mais il excelle dans le bricolage en général.
GS
Rédigé à 16:43 dans Activités économiques, circulation centre de Paris, Voirie/Déplacements | Lien permanent | Commentaires (9)
Triporteur modèle "de chez nous", bien protégé, avec une roue devant et deux derrière...
J'ai envie ce week-end de parler de trois sujets qui ont peu de rapports entre eux. Encore que ...
Les triporteurs pour commencer. Avez-vous remarqué qu'ils sont de plus en plus nombreux ? Qu'est-ce qui les caractérise : un coffre d'un petit mètre-cube, une roue à l'avant et deux à l'arrière, un moteur électrique caché qui fournit l'assistance à un pédalier qui est là surtout pour lancer la machine. Il parait qu'il y a même un différentiel sur l'essieu pour bien répartir le couple moteur sur les deux roues arrière....
L'apparition, et la prolifération à laquelle on peut s'attendre, de ces engins est la conséquence directe, plutôt heureuse, de l'éviction des véhicules à moteur des centres-villes et en particulier de Paris-centre. Le modèle économique qui s'impose aujourd'hui est celui de la supérette ou du petit commerce, alimentés depuis un centre logistique comme celui de la rue du Grenier St Lazare par des engins qui ont le pouvoir d'aller partout, de braver les sens interdits et de stationner au besoin sur les trottoirs.
Vous avez dit "stationner" ? C'est le moment d'en parler : l'Hôtel de Ville, David Belliard en tête, lance un "vote" pour savoir si les parisiens sont d'accord pour multiplier par trois le prix du stationnement des SUV dans la ville ! Cette annonce soulève une tonne de questions. Je n'ai pas de sympathie particulière pour ces grosses machines mais il me semble qu'il y a dans la démarche une touche liberticide ou inégalitaire. J'invite nos lecteurs à se prononcer par leurs commentaires et à nous confier la nature de leur vote, s'ils décidaient de voter. A vos claviers....
David Belliard est aussi le chantre de l'écriture inclusive, heureusement en perte de vitesse (l'écriture..). Il y a encore des gens par chance qui se dressent pour défendre notre langue et notre culture.
Gloire au conseil de quartier Marais-Archives qui organise une "Dictée Historique" ! Ce sera le 13 janvier 2024 à la mairie de Paris-centre, 2 rue Eugène Spüller IIIe, de 14h30 à 17h30, ouverte à tous dès le collège, aux jeunes et aux adultes. Inscriptions à partir de ce 9 décembre sur [email protected] ou aux permanences à la mairie de 17h00 à 19h00 les jeudis 14 décembre et 4 janvier.
GS
Information pratique :
L'envoi d'un lien pour chaque diffusion d'article sur le blog est lourde mais pratique pour le lecteur. Nombreux sont ceux cependant qui ne reçoivent pas ce lien et se croient exclus de notre réseau social. Il n'en est rien : l'accès au blog est libre en allant sur son adresse (URL) que voici : https://vivrelemarais.typepad.fr
Rédigé à 19:58 dans circulation centre de Paris, Conseils de quartiers, Economie, Voirie/Déplacements | Lien permanent | Commentaires (7)
Entassement des tentes sous le parvis de l'école St Merri (Photo Le Monde)
Dans une lettre ouverte où la compassion est palpable, le Maire de Paris-centre Ariel Weil s'exprime sur l'occupation de l'espace public par des migrants sans-abri vraisemblablement sans-papiers installés dans nos arrondissements. Nous la reproduisons ci-dessous intégralement.
Avec un commentaire : le Maire fait appel à l’État qu'il rend responsable de la situation. C'est vrai en première instance mais rappelons que l’État c'est nous avec un Président Emmanuel Macron et ces femmes et ces hommes qui constituent l'Exécutif et exercent le pouvoir à l'Assemblée Nationale. Le lien vers nous est le Député que nous avons élu, Clara Chassaniol (suppléante du Ministre Clément Beaune) pour le secteur concerné.
C'est vers elle qu'il faut se tourner pour que nos lois soient telles que ces situations de débordement au caractère indigne ne se produisent pas. S'ils n'y parviennent pas, nous citoyens en tirerons les conséquences démocratiques.
En attendant il n'y a pas d'autre choix que de faire confiance à l'autorité municipale qui fait ce qu'elle peut mais qui elle aussi a le devoir de peser sur l’État et d'agir sur l'Exécutif.
Voici le texte de la lettre du Maire :
Rédigé à 10:33 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Logement, Politique, santé publique, Vivre Paris ! | Lien permanent | Commentaires (12)
"Jeune fille à la colombe", Charles Chaplin, peintre français fin XIXème siècle
C’est le plus charmant opéra-comique que Charles Gounod (1818-1893) ait écrit. Un bijou. Tout est parfait, le livret de Jules Barbier (1825-1901) et Michel Carré (1821-1872), la musique, sa brièveté même, sa légèreté sont autant de qualités.
La partie d’orchestre a été arrangée pour piano et violoncelle et ressemble à une sonate romantique. Les quatre chanteurs s’amusent beaucoup et font eux-mêmes la mise en scène. L’ensemble est idéal pour découvrir à tout âge l'univers de l’opéra, se divertir, se réconforter, et en sortir enchanté…
Gounod a écrit cet opéra-comique de 90 minutes après son Faust, en pleine possession de ses moyens artistiques. Le spectacle est monté en co-production avec l'association-amie "Parole et Musique" qui est l'auteur de l'arrangement de la partie d’orchestre. Elle en donne une version qui préserve le charme de l’œuvre et souligne l’influence des Mendelssohn sur le musicien français ! Elle en assure également la distribution.
Distribution :
Clara Penalva, soprano : la Comtesse Sylvie ; Laura Muller, mezzo : le valet Mazet ; Charles Mesrine, ténor : l’amoureux Horace ; Paul-Alexandre Dubois, baryton, le majordome
Au piano : Françoise Tillard
Silvia Lenzi, violoncelle
La Colombe
Opéra-comique en deux actes de Charles Gounod
Version "de concert" théâtrale avec six artistes
Lundi 22 janvier 2024 à 20h00
Cathédrale Ste Croix des Arméniens
13 rue du Perche - 75 003 Paris - (Marais)
Participation aux frais : 20,00 € par personne
Réservation : [email protected] ou 06 80 88 87 10
Placement dans l'ordre des réservations
Paiement par chèque à Vivre le Marais ! 6 rue des Haudriettes - 75003 - PARIS,
ou par virement compte IBAN : FR05 2004 1000 0127 8174 2N02 013 identifiant : PSSTFRPPPAR
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Rédigé à 18:06 dans Evènements culturels | Lien permanent | Commentaires (1)
Notre-Dame de Paris vue du quai de Montebello (Ve), charpente et flèche en fin de restauration (Photo VlM, 02/12/23 - clic gauche dans l'image pour plus de détails)
Anne Souyris, précédemment Adjointe à la Maire de Paris en charge de la santé, sénatrice EELV depuis septembre 2023, lance un pavé dans la mare : elle demande rien de moins que "la suspension du chantier de restauration de Notre-Dame de Paris, en raison de l'utilisation de plomb pour la reconstruction de la toiture et de la flèche" !
Elle déclare que l’État n'a pas réalisé d'étude pour l'évaluation des risques sanitaires liés à l'utilisation de tonnes de ce métal pour le chantier.
A-t-elle tort ou raison d'évoquer des risques de contamination ?
Nous n'entrerons pas dans ce débat mais nous ne pouvons nous empêcher de nous rappeler qu'il n'y a pas si longtemps les canalisations d'eau domestique étaient en plomb au point qu'on a créé le mot "plombier" pour désigner les professionnels de la branche. Nos dents cariées étaient "plombées" par un amalgame composé d'argent, cuivre, nickel et mercure mais son nom commun indique qu'il a été probablement composé de plomb lui aussi à une époque....
Nous nous demandons comment nous avons fait pour survivre en améliorant même à chaque décennie notre espérance de vie !
Annoncer aujourd'hui que l'utilisation du plomb dans la reconstruction de Notre-Dame pourrait présenter des risques pour la santé (de qui ?) et demander l'arrêt des travaux nous rend une fois de plus perplexes devant le radicalisme de mouvements politiques qui font de la peur leur quotidien.
GS
Rédigé à 20:38 dans Actualité, santé publique, Urbanisme, PSMV, écologie | Lien permanent | Commentaires (7)