Dans certaines de nos rues ainsi affublées, on se sentait un peu comme un chien dans un jeu de quilles ! Ici rue de Poitou (IIIe) (Photo VlM)
Dans certaines de nos rues ainsi affublées, on se sentait un peu comme un chien dans un jeu de quilles ! Ici rue de Poitou (IIIe) (Photo VlM)
Rédigé à 15:39 dans Voirie/Déplacements | Lien permanent | Commentaires (4)
Terrasse éphémère de "Joséphine" le 28 juin pour la soirée de l'Euro (Photos VlM/PS)
Depuis le déconfinement du 18 mai, le restaurant "Joséphine", qui occupe un des angles de la place du Marché Ste Catherine avec la rue Caron (IVe), s’étalait à nouveau sur l’espace vital. Comme il avait pris l'habitude fâcheuse de le faire dans les mois passés, l’établissement ne respectait rien et bloquait les déplacements sans respect pour les personnes âgées, poussettes, accès d'immeubles et véhicules de secours.
Des signalements ont été déposés par les riverains à la police en avril-mai 2021. Elle est intervenue pour évacuer l’intérieur du restaurant le mercredi 28 avril. Des riverains témoignent : "Joséphine, de tout temps, ne respecte rien et donne aux autres restaurateurs de la place un exemple déplorable ! Pour nous c’était l'enfer ! avec 80 à 90 décibels tous les soirs, non stop (*) … et pas seulement les soirs de matchs de foot."
Circulation douce et véhicules en libre-service (Illustration mairie de Paris-centre)
Le Maire de Paris-centre Ariel Weil a décidé de faire cavalier seul, dans le but d'en tirer des enseignements au niveau parisien, pour négocier avec les sociétés Lott, Tiers et Lime, trois opérateurs de flottes en libre-service, un processus de limitation de la vitesse de leurs trottinettes.
Dans les aires piétonnes (il ne s'agit pas des trottoirs mais des espaces partagés comme les berges...), la vitesse des engins sera limitée à 10 km/h. Ils iront moins vite qu'un joggeur. Contrôle et sanctions seront automatiques : la vitesse dans les aires concernées sera constatée par GPS et l'opérateur enverra un signal qui déclenchera automatiquement la limitation de la vitesse au niveau requis.
Le dispositif est très séduisant car on doute toujours en matière de réglementation qu'il soit matériellement et humainement possible de contrôler et de sévir.
Si le dispositif donne satisfaction, il sera étendu à toute la ville et on peut penser qu'il fera des émules. C'est un immense progrès en perspective !
GS
Rédigé à 08:21 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, circulation centre de Paris, Vivre Paris !, Voirie/Déplacements | Lien permanent | Commentaires (2)
Pictogramme "réservé aux piétons" recouvert par des tables et des chaises rue Charles-François Dupuis (IIIe), à une encâblure de la mairie de Paris-centre (Photo VlM/CB)
Le 25 juin, nos confrères du réseau "Vivre Paris !" écrivaient sous la signature du président Gilles Pourbaix :
"La modification du règlement des étalages et terrasses pourrait sembler n’être qu’un acte bureaucratique ou de gestion urbaine anodin. Pourtant il est destiné à bouleverser le paysage urbain et impacter durablement la vie des habitants de la cité.
Dans le cas présent il traduit une politique délibérée de la mairie de Paris d’accorder l’espace public aux bars en cohérence avec le Paris tout-festif dont rêvent la municipalité et ses édiles, sans égard pour ceux qui sont au quotidien dans les quartiers, en qualité de passants ou d’habitants.
Comment en est-on arrivés là ?"
Gilles Pourbaix en détaille les étapes sur son blog. Il est important que chacun les connaisse et s'en souvienne car elles constituent la genèse du nouveau Paris. Pour le meilleur... ou pour le pire. Si on en juge par la tonalité des commentaires qui abondent sur nos réseaux sociaux, c'est bien au pire qu'on s'attend. Du point de vue des parisiens que nous sommes, en tout cas, par opposition à ceux qui travaillent ou festoient dans la capitale avec une forte concentration dans les quartiers attractifs. Ceux-là pourraient exprimer un point de vue assez différent.
Autre témoignage visuel de l'association 60 Millions de piétons
La Maire de Paris Anne Hidalgo est sur la sellette mais ni elle ni ses alliés Verts ne cèderont à la pression sauf peut-être si la justice était saisie et la déjuge. Il ne serait pas inutile pour compenser l'absence d'implication des habitants dans les mesures qui ont accompagné l'épidémie de Covid qu'une décision de justice intervienne pour "dire le droit", dans un sens ou dans un autre. Il en a été ainsi de la réservation des berges de la Seine aux "circulations douces". Les tensions se sont apaisées depuis...
Anne Hidalgo a les moyens de se défendre. A l'origine elle peut se prévaloir de la nécessité de réduire le trafic automobile pour améliorer la qualité de l'air et éviter l'asphyxie des parisiens. Elle est en passe d'y parvenir nous semble-t-il avec comme prochaine échéance le traitement ad-hoc d'un secteur Paris-centre étendu sur les Ve et VIe arrondissements.
L'élimination d'une partie des véhicules thermiques (y compris les motos qui paieront le parking en 2022) en circulation et en stationnement, laisse de la place dans les rues. On connait la profession de foi de la Maire : "Je préfère voir de jolies terrasses dans les rues que des voitures garées!" et notre perplexité en réaction car en effet cette vision des choses a un sens si, et seulement si, elle est appliquée avec modération, dans des conditions respectueuses des intérêts et de la qualité de vie des riverains et des piétons, de leur sécurité et de sa conformité aux règles d'urbanisme en vigueur.
S'il y a création de terrasses, elle doit être approuvée, obéir à un règlement et être soumise à une surveillance et à des sanctions en cas d'inobservation des obligations qui en découlent.
Dans l'état actuel des choses un nouveau règlement a jailli comme un diable de sa boite le 7 juin 2021 (sans aucune négociation avec les associations de riverains contrairement à celui de 2011). Même les Verts à l'Hôtel de Ville s'en plaignent et en rejettent la responsabilité sur la Maire !
Correctement appliqué cependant il pourrait faire office de garde-fou. Dans l'immédiat, il est simplement là "pour mémoire". Les bars-restaurants ont agi à leur guise au printemps 2020 et on ne compte plus les horreurs dont ils nous ont gratifiés, à l'image de "La Fronde" 33 rue des Archives (IVe) et de sa citadelle-palissade sur la chaussée, et de bien d'autres qui n'affichent aucune hâte à défaire ce qu'ils ont construit.
Triste sujet de consolation pour les parisiens, on constate les mêmes excès partout en France comme en témoigne la vue de ce petit port méditerranéen célèbre, totalement défiguré par l'installation sur la mise à l'eau des bateaux de quatre terrasses en bois sur pilotis...
S'agissant de Paris, dans l'hypothèse où le Covid est maitrisé, il appartient désormais aux maires avec l'aide de la DPSP (police municipale) de corriger les dérives et de livrer une nouvelle vision de Paris qui ait majoritairement l'adhésion de leurs administrés.
GS
Rédigé à 12:24 dans Activités économiques, Cadre de Vie, Environnement, Paysage de la rue, Politique, Vivre Paris !, Voirie/Déplacements | Lien permanent | Commentaires (18)
Il y a une semaine, mercredi 16 juin, s’éteignait Miriam, une jeune femme renversée deux jours plus tôt par une trottinette voie Georges Pompidou au niveau du Pont au Change. Ajoutant l’immonde à la tragédie, la victime au sol fut aussi détroussée par des voyous.
Voilà donc cette fameuse "Mobilité Douce" tant vantée par Anne Hidalgo et son adjoint David Belliard. Mobilité Douce c’est extrêmement discutable mais un vrai carnage c’est évident… !
Une fois de plus la Mairie laisse éclater son incapacité à gérer et réguler l’espace public. Quiconque a déjà essayé de courir sur la voie Georges Pompidou connait le stress de se retrouver dans un territoire échappant à toute réglementation : les vélos et les trottinettes circulant à peu près dans tous les sens et étant d’autant plus dangereux qu’ils ne sont soumis à aucune limitation de vitesse et qu’étant silencieux il est quasiment impossible aux piétons d’anticiper leur arrivée.
Il y a pourtant un certain nombre de mesures faciles à prendre et qui ne découlent d’aucune idéologie mais simplement du bon sens le plus élémentaire :
Les parisien en général et les habitants du centre en particulier attendent de la Mairie de Paris qu’elle organise le chaos qu’elle a créé avec des projets immatures gérés en amateur.
Malheureusement, pour cela il faudrait avoir une vraie Police Municipale puisque les ASP (Agents de Surveillance de Paris) ne sont visiblement aucunement concernés par la verbalisation des deux roues sur les trottoirs. Et surtout il faudrait une vraie volonté de la Maire de Paris et de ses adjoints de protéger les piétons en priorité absolue. Mais visiblement ces derniers ne sont bons qu’à servir de quilles pour les trottinettes ou les Velib dans un jeu forcément mortel.
Yvon Le Gall
Note : le 27 décembre 2019, Andrew Cuomo, le gouverneur de l’état de New-York, a interdit l’usage des trottinettes électriques au regard de : "l’omission inexplicable de mesures suffisantes de sécurité" (source https://www.transitionsenergies.com/new-york-interdit-velos-trottinettes-electriques/).
Rédigé à 09:30 dans circulation centre de Paris, Voirie/Déplacements | Lien permanent | Commentaires (12)
Mur pignon du 55 rue des Archives (IIIe), cible des afficheurs délinquants et des annonceurs marrons (Photo CMK)
Le sang d'Attila n'a fait qu'un tour en découvrant cette campagne d'affichage illégal. Des colleurs d'affiches qui agissent hors la loi. Des annonceurs, marchands de chaussures en l'espèce, qui mériteraient bien qu'on prenne leurs fesses pour cible avec la meilleure paire de bottes de leur collection.
Nous demandons que la mairie lance les poursuites qu'elle est en droit et en capacité d'exercer. En attendant, nous suggérons à nos lecteurs de boycotter la marque et de partager avec leur entourage.
Attila a fait un carnage des affiches et les a laissées en lambeaux. Il ne faut pas lui en vouloir, c'est ainsi qu'il les préfère...
Rédigé à 20:19 dans Activités économiques, Cadre de Vie, Environnement, Propreté | Lien permanent | Commentaires (3)
Hôtel de Vic (ou de Bouchotte), 77 rue du Temple (IIIe), XVIIème siècle, à double fronton semi-circulaire et en arc brisé, écusson au deuxième étage, classé monument historique en 1974. Sera-t-il partiellement transformé en résidence hôtelière ? (Photo VlM)
Depuis que le débat est ouvert sur les locations saisonnières dont Airbnb est le leader, notamment sur Paris, nous ne cessons de dire que les propriétaires de leur résidence principale, qui la louent aux touristes pour compenser leurs charges dans la limite réglementaire de 120 jours par an, ne sont pas la cause principale des tensions sur le marché immobilier.
Les propriétaires de résidences secondaires et les investisseurs qui ont recours à ce mode de location aux touristes, ont été les premiers et les plus engagés dans ce genre d'activité perçue comme hautement rentable et favorable du point de vue fiscal. Cette situation n'a pas duré. Les municipalités concernées, Paris en tête, ont réagi en instaurant l'interdiction pour les propriétaires de louer sur des courtes durées des espaces ayant le statut d'habitation, cette possibilité restant le privilège des locaux commerciaux. Le passage du statut d'habitation au statut commercial ayant été par ailleurs rendu quasiment impossible par les conditions draconiennes qui sont requises pour un tel changement.
Pendant longtemps, et malgré nos alertes, l'administration a oublié de s'intéresser à la troisième voie, celle des propriétaires d'espaces souvent très vastes précédemment affectés à des activités commerciales voire industrielles et qui depuis quelque temps sont en jachère. C'est le cas notamment dans le Marais des nombreux grossistes-importateurs de maroquinerie avec leurs ateliers et leurs magasins de stockage qui s'étendent aux caves et aux étages.
Toutes ces surfaces ont le statut commercial ; il n'était donc pas nécessaire de l'obtenir pour exercer, avec quelques transformations à la clé, une activité de loueur meublé courte durée qualifiée de "résidence hôtelière". Le phénomène a pris de l'ampleur depuis trois ou quatre ans et l'Hôtel de Ville a fini par s'en émouvoir, non sans avoir cependant délivré par sa direction de l'urbanisme une multitude d'autorisations en réponse à des "DP" (demandes préalables de travaux).
Notre Député Pacôme Rupin s'en est fort heureusement préoccupé. Peut-être avons nous contribué à lui faire prendre conscience qu'il fallait que l’État se penche sur ce dossier. Dès novembre 2019, il déposait un amendement devant la Chambre des Députés pour donner le pouvoir aux maires qui se sentent concernés d'interdire purement et simplement les résidences hôtelières qui résulteraient du processus décrit.
L'amendement a été accepté mais aucun décret d'application n'en est sorti. Trop compliqué à exprimer ! lui disait-on dans les sphères compétentes....
Presque deux ans plus tard, et grâce sans doute à sa persévérance, on peut saluer la parution du "Décret n° 2021-757 du 11 juin 2021 relatif à la location d'un local à usage commercial en tant que meublé de tourisme". Les maires vont pouvoir, dès le 1er juillet prochain, interdire la transformation de locaux commerciaux ou professionnels en meublés touristiques sous l'appellation "résidences hôtelières" et réduire ainsi les nuisances dues à ces locations.
Le Délégué au logement à l'Hôtel de Ville, le communiste Ian Brossat, a lieu de s'en réjouir mais il lui reste à mettre en place avec son collègue à l'urbanisme, le Premier adjoint Emmanuel Grégoire, les procédures et visas qui empêchent que les DP (demandes préalables de travaux) passent à l'urbanisme comme "lettre à la poste"...
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La mesure n'ayant pas d'effet rétroactif, le permis délivré ingénument par la mairie de Paris, direction de l'urbanisme, au propriétaire de 30 m² de l'Hôtel de Vic dont nous parlons en introduction pour sa transformation en résidence hôtelière pourrait ouvrir la voie aux travaux mais les autres propriétaires ne l'entendent pas de cette oreille. Ils s'appuient sur ce qu'ils qualifient de "fausses déclarations" pour exercer un recours gracieux contre le permis et l'attaquer en justice s'il le faut.
Rédigé à 09:47 dans Actualité, Politique, Tourisme, Urbanisme, PSMV | Lien permanent | Commentaires (0)
La Commune de Paris. Barricades rue de Charonne
CULTURE & PATRIMOINE communique : Nous sommes heureux de recommencer nos visites et vous espérons nombreux à cette page
d’Histoire avec notre sympathique guide Sylvain Solustri : Promenade sur les pas de la Commune de Paris (18 mars – 28 mai 1871)
Vendredi 25 juin RV à 14h15 : Métro Télégraphe sortie N°3 cimetière de Belleville
Nous célébrons cette année le 150e anniversaire de ces journées révolutionnaires remplies
de tous les espoirs et qui se terminèrent tragiquement par une répression féroce et
inhumaine.
Les répercussions de la Commune de Paris furent considérables, en particulier
sur le développement du mouvement ouvrier international. Nous évoquerons au cours de
cette promenade les données historiques qui ont conduit à cette prise du pouvoir par le
peuple de Paris : le Second Empire qui s’effondre comme un château de cartes sous les
coups de l’armée prussienne, la bourgeoisie qui ne défend pas le pays occupé, inquiète
qu’elle est de l’agitation des ouvriers parisiens plongés dans une misère noire et la
tentative ratée de Thiers de reprendre les canons de Montmartre.
Le maréchal Mac-Mahon organise la reconquête de la ville qui se solde par la
« semaine sanglante » du 21 au 28 mai 1871 : les derniers combattants sont fusillés
sans jugement au cimetière du Père-Lachaise. La tuerie aura fait 30.000 morts,
50.000 prisonniers, autant de procès se traduisant par des condamnations à mort et
7500 déportations.
Notre promenade nous conduira vers les rares vestiges qui subsistent encore :
le cimetière de Belleville, la Villa des otages, les lieux des dernières barricades, et
brosserons les portraits de celles et de ceux qui ont « fait » la Commune : Vallès,
Louise Michel et tant d’autres. Nous verrons en prime quelques lieux secrets du vieux
Belleville, qui nous replongerons magiquement dans l’atmosphère du Paris du XIXe siècle.
Une page de notre histoire trop négligée par les manuels scolaires à (re) découvrir !
Merci de prévoir une participation de 15 € par personne pour les adhérents de
Culture et Patrimoine et de 20 euros pour les non adhérents. Merci de vous inscrire par
mail [email protected] ou par téléphone au 06 50 96 05 12 et pour ceux qui le souhaitent de
prévoir une adhésion de 20 euros par personne ou 35 € pour un couple.
Nous vous adressons nos fidèles amitiés. Marie-Françoise Masféty-Klein
Rédigé à 16:55 dans Visites guidées | Lien permanent | Commentaires (0)
Salut final : Magali Albertini piano, Lorrie Garcia mezzo-soprano, Kaëlig Boché ténor, Pauline Feracci soprano, Thibault De Damas baryton-basse (Photos VlM - clic gauche dans les photos pour agrandir)
De Paris à Rio de Janeiro, en passant par l'Italie berceau du Bel Canto, l'Espagne de Carmen, l'Autriche de Mozart, la froideur légendaire de l'Angleterre, l'exotisme de l'Inde et pour finir la délicatesse française, nos artistes nous ont entrainés dans un parcours aussi extraordinaire qu'envoûtant, comme l'annonçait le programme.
Vue du public. Au premier plan la pianiste Magali Albertini. Le concert a fait l'objet d'une captation audio et vidéo qui permettra sa diffusion ultérieure in extenso.
Compte tenu des règles sanitaires de distanciation en vigueur, l'église des Blancs-Manteaux était pleine d'un public qui a accueilli le concert avec enthousiasme. Le programme a débuté par des mélodies et airs légers ou suaves, pour devenir plus dense avec "La Flûte" de Mozart et Carmen de Bizet. Les duos d'hommes et de femmes nous ont enchantés avec deux chefs-d’œuvre prestigieux : les Pêcheurs de Perles de Bizet et le Duo des Fleurs de Lakmé de Léo Delibes.
Kaëlig Boché et Lorrie Garcia nous ont divertis avec deux airs de l'Italienne à Alger de Rossini et un extrait de Rigoletto de Verdi, Pauline Feracci en revanche nous a émus avec la supplique de Gianni Schicchi de Puccini, "Ô mio babbino caro" puis est venu le bouquet final du quatuor dans une explosion de joie et de bonne humeur avec la chanson napolitaine "Ô sole mio" ♫ ♫ ♫ et le "Libiamo" (chanson à boire) de La Traviata de Verdi.
Il y a eu des rappels et des "bravos". Ce commentaire est le reflet d'un sentiment général : "Ce concert a été pour moi un enchantement ! J’ai passé un moment merveilleux".
La troupe des MLM (Moments Lyriques du Marais), le Maire Ariel Weil et Gérard Simonet
Le Maire de Paris-centre et deux des membres de son entourage ont assisté au spectacle. Sa présence est perçue comme un encouragement au déploiement de nos activités culturelles musicales. Si "Vivre le Marais !" et Culture & Patrimoine doivent être crédités de son organisation, Sotheby' s International Realty lui a fourni son soutien et la mairie son assistance pour les répétitions. Qu'ils en soient chaudement remerciés !
GS
Rédigé à 15:32 dans Evènements culturels | Lien permanent | Commentaires (4)
Place du Marché Ste Catherine, été 2020 : occupation du terre-plein de la place par les terrasses des bars-restaurants
Les exploitants ont attaqué devant le Tribunal Administratif la décision du Maire de Paris-centre Ariel Weil de faire dégager la place, au prétexte qu'il leur infligeait un traitement injuste ; le Tribunal les a déboutés.
Les riverains apprécient mais restent vigilants dans l'attente du nouveau règlement des étalages et terrasses (RET) que l'Hôtel de Ville concocte en secret (N.B. en 2011, en tant que Vivre Paris ! nous avions été invités par Élisabeth Borne alors Directrice de l'urbanisme, à la négociation du règlement qui a toujours cours actuellement. Depuis, avec la "démocratie participative" que prône l'Hôtel de Ville, on nous a invités à faire de la figuration en visioconférence...
Motos/scooters à Paris : des privilèges dont souffrent les habitants...
L'équité doit régner dans les modes de transport comme ailleurs. Depuis des années, les deux-roues motorisés font de la résistance pour ne pas tomber dans le lot commun, celui des voitures qui paient leur stationnement et se plient au contrôle technique bisannuel.
Chaque fois que les autorités en parlent, ils manifestent bruyamment et c'est un domaine où ils excellent... La Maire de Paris et ses adjoints Verts ont procrastiné courageusement jusqu'à ce jour et on désespérait de les voir décider. On a appris le 16 juin qu'ils avaient surmonté leurs appréhensions : les deux-roues motorisés paieront leur stationnement dès 2022. A ce qu'on sait, la moitié du prix d'un véhicule quatre-roues.
C'est une mesure dont nous nous réjouissons car il parait nécessaire de rétablir des conditions économiques qui ne donnent pas un avantage excessif à la moto, perçue comme un moyen de transport invasif, dangereux, polluant et extrêmement bruyant au-delà du tolérable !
Rédigé à 11:42 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, circulation centre de Paris, Paysage de la rue, Politique, Vivre Paris ! | Lien permanent | Commentaires (13)