L'immeuble art déco du 8-10 rue de Renard (IVe) tel qu'il se présentera après sa restauration
L'immeuble art déco du 8-10 rue de Renard (IVe) tel qu'il se présentera après sa restauration
Rédigé à 20:04 dans Activités économiques, Paysage de la rue, Urbanisme, PSMV | Lien permanent | Commentaires (3)
Devanture bariolée d'une pharmacie de la rue Rambuteau (IIIe) (photo VlM)
Le mouvement semble vraiment s’amplifier, tous les quartiers, dont le Marais, sont concernés et chacun, médusé, constate la multiplication des transformations des devantures des pharmacies en panneaux publicitaires figées et mobiles puisque des écrans plaqués derrière les vitres font aussi défiler des publicités vantant tel ou tel médicament, tel produit de soins etc...
Cette évolution relativement rapide qui enlaidit nos rues est une des conséquences de la nécessité pour les pharmaciens d’évoluer et de changer de modèle face à la montée du numérique, la vente sur internet et, tôt ou tard, en grandes surfaces, sans oublier le déremboursement des médicaments et la montée des parapharmacies qui n’ont pas les mêmes contraintes réglementaires.
Devanture d'une pharmacie de la rue du Temple (IVe) (photo VlM)
En réponse à toutes ces mutations et pour essayer de maintenir des marges suffisantes, les pharmaciens adhérent à des groupements nationaux ou régionaux (il en existe des dizaines en France) qui leur permettent de mutualiser leurs achats, de bénéficier de promotions et d’obtenir des meilleurs prix tout en ayant aussi accès à du personnel qualifié. Ils se sont donc lancés dans la dynamique du marketing de la santé, du bien-être et de la cosmétique.
L’affichage non régulé que nous dénonçons en est une de résultante. Mais doit-on pour autant laisser chaque officine étaler sur ses vitrines ce qu’elle veut, au mépris de l’esthétique et surtout des règles existantes, telles celles relatives au PSMV.
Que se produirait–il si chaque commerçant, quelle que soit son activité, placardait sur ses vitrines, affiches, calicots et autres joyeusetés donnant à nos rues un aspect permanent de kermesse et de carnaval ?
Devanture d'une pharmacie rue Beaubourg (IVe) (photo VlM)
Il est temps que les autorités, la Direction de l’Urbanisme et les architectes des bâtiments de France en particulier, se saisissent de ce sujet. Si il n’y est pas pris garde, alors nous pouvons prédire que le phénomène va continuer à se développer de façon anarchique, fera école et tout retour en arrière deviendra compliqué.
Dominique Feutry
Rédigé à 06:48 dans Cadre de Vie, Environnement, Paysage de la rue, Urbanisme, PSMV | Lien permanent | Commentaires (1)
Façade du Syndicat de l’Épicerie française 12 rue du Renard (IVe)
Durant les vacances d'été, à la demande de lecteurs fidèles, nous consacrerons un certain nombre d'articles au patrimoine architectural du Marais.
Nous débutons cette série par la rue du Renard (IVe)
L’immeuble du Syndicat de l’Épicerie française, qui est situé juste à côté de l'école Saint-Merri 12, rue du Renard a été construit par Edouard Bauhain (1864-1930) et Raymond Barbaud (1860-1927) qui en édifièrent plusieurs autres, avenue Victor Hugo ou rue Edouard Lalo par exemple. Nous avions évoqué cette construction dans un article consacré aux immeubles art nouveau et art déco du Marais. Édouard Bauhain a aussi bâti à Paris des habitations bon marché dans le XIXe (square Bolivar et rue Bolivar), dans le XIIe (rue du Sergent Bauchat) et dans le XVe rue de la Convention, et avenue Félix Faure. quant à Raymond Barbaux , nous lui devons l'église d'Obézine à Angoulême. Plusieurs constructions, des deux architectes notamment à Bordeaux sont classés monuments historiques
Certains estiment que l'édifice de la rue du Renard présente en fait un caractère assez germanique par son décor, de grosses têtes superbes, de grands cartouches aux encadrements richement fleuris, de larges arches au rez-de-chaussée, évoquant les nombreuses gares alors construites dans tout l’empire, telle celle de Metz.
Une des grosses têtes sculptées, très "Jugendstil" réalisée par le sculpteur Jean-Louis Rispal
L’ornementation toute en sculptures est l’œuvre du bordelais Jules Louis Rispal (1871-1909) qui a collaboré avec les 2 architectes mentionnés plus haut. Ainsi les Quatre Saisons qui surmontent deux fenêtres du 1er étage sont remarquables. Les portes et les ferronneries sont particulièrement soignées et concourent elles aussi à ce « Jugendstil... cet art nouveau atypique » qui a fait peu d'émules dans la capitale mais fait de cette construction un immeuble rare qui malheureusement ne peut pas être admiré à cet endroit car le trafic routier ne permet pas de prendre du recul sinon de le faire à partir du trottoir opposé de la rue du Renard.
Il est intéressant de noter que le syndicat n’occupait que les niveaux inférieurs, le reste étant un immeuble de rapport.Transformé en théâtre en 1994, ce dernier a évolué.
Exploité par le groupe Pearl, le théâtre a été réaménagé, entièrement redécoré, pour être loué ou privatisé lors de manifestations diverses dont il arrive que le bruit incommode le voisinage.
Dominique Feutry
Rédigé à 23:22 dans Histoire, Paysage de la rue, Urbanisme, PSMV | Lien permanent | Commentaires (0)
L'entrée de l'Hôtel National des Arts et Métiers 243, rue Saint-Martin (IIIe) (photo VlM)
Nouveau venu au sein du groupe privé Clé fondé en 2014, l'Hôtel National des Arts et Métiers qui vient d'ouvrir après plus de 4 ans de travaux dresse sa magnifique façade Haussmannienne 243 rue Saint-Martin (IIIe) face au portail d'entrée de l'église Saint-Nicolas des Champs (voir notre article du 13 octobre 2012).
Le Groupe Clé qui possède l'Hôtel Bachaumont de la rue éponyme, Paris (IIe), s'apprête à ouvrir aussi un établissement 4 étoiles de 140 chambres à Tel Aviv.
Si l'extérieur est réussi, l'intérieur l'est tout autant. Aménagé par le designer Raphael Navot et l’agence d’architecture DVVD, les matières et textures retenues de couleurs tendance (blanc, noir, beige, taupe... ) se marient à merveille ensemble. La cour intérieure bénéficie d’une verrière ouvrante. De nombreuses plantes vertes parsèment l'espace sobre et raffiné à la fois.
Vue du patio et à l’arrière plan du Ristorante National (photo VlM)
Depuis la rue Réaumur jusqu’au patio de l’hôtel, le Ristorante National se déploie « à la manière d’une trattoria chic » et propose des plats typiquement italiens
Le bar à cocktails Herbarium ouvert dès 18h00 aux clients de l'hôtel et aux parisiens est situé au fond de l’immeuble derrière le patio. L'éclairage, le mobilier, les tons employés lui donnent un aspect calme et reposant.
Une adresse à découvrir.
Rédigé à 16:51 dans Activités économiques, Paysage de la rue, Tourisme, Urbanisme, PSMV | Lien permanent | Commentaires (1)
Entrée des Ateliers Beaux-Arts du centre de Paris, 48 rue de Sévigné (IIIe) (Photo VlM/AP)
En 2014, la Maire de Paris et son Adjoint pour l'urbanisme Jean-Louis Missika annonçaient le plan "Réinventer Paris" pour la transformation de 23 sites parisiens. Les entreprises intéressées avaient délivré 372 projets
Forts de ce résultat, Anne Hidalgo et son Adjoint ont décidé en 2017 de renouveler ce concours sous l'étiquette "Réinventer Paris II" pour transformer les souterrains de Paris et révéler leur potentiel, avec un slogan : "sous les pavés, l’avenir !"
On apprend avec un certain étonnement que le bâtiment du 48 rue de Sévigné (IIIe) qui n'est manifestement pas sous les pavés serait concerné et court le risque d'être vendu, si l'on en croit le corps professoral des "Ateliers".
Face à cette perspective, les professeurs publient une lettre ouverte à destination des élus. Nous la publions ci-dessous :
Gardons vivants les Ateliers Beaux-Arts de la rue de Sévigné !
Nous venons d'apprendre que le centre des Ateliers Beaux-Arts de Paris où nous enseignons, situé au 48, rue de Sévigné dans le troisième arrondissement fait partie du projet « réinventer Paris 2 ».
À court terme, cela implique que d'ici deux ans environ, il sera affecté à d'autres activités et les treize ateliers le constituant seront dispersés dans des locaux aujourd'hui inconnus.
Nous voudrions vous alerter sur la façon dont cette décision a été prise : sans concertation et en niant purement et simplement la vie et l’activité déjà existante de ce centre en l’incluant dans une liste de lieux vides voire désaffectés tels que d’anciens postes de transformation, abattoirs, stations de métro, tunnels, parcs de stationnement, etc.
Nous sommes d’autant plus surpris que le dernier audit de l’inspection générale des services souligne la bonne santé des Ateliers Beaux-Arts de Paris (ABAVP) tant au service des Parisiens que du point de vue de leur coût.
Les Ateliers Beaux-Arts de Sévigné ont une histoire qui en fait une institution au sein des pratiques amateurs de la Ville de Paris. Au fil des années, le centre a acquis une réputation dépassant largement le quartier : nombre de Parisiens mais aussi de Franciliens et d'étrangers sont venus s'exercer aux différentes pratiques proposées : dessin, peinture, gravure, photographie, histoire de l'art, écriture.
Depuis plus d’un siècle, les ABAVP proposent un enseignement artistique adressé à tous, d'un niveau supérieur, correspondant à la qualité et à la diversité des 80 artistes qui y enseignent.
Répondant à une forte demande des Parisiens d'avoir un lieu central consacré à la pratique des Beaux-Arts, « Sévigné » a été créé à l'initiative de Jean Cardot, membre de l'Institut de France et inspecteur des ABAVP de 1983 à 2006. Jean Cardot avait pu convaincre Jacques Chirac, maire de Paris, de l'importance stratégique de ce lieu pour la cité. Et nous ne pouvons que nous étonner des choix d'une mairie dans la seconde moitié de sa mandature qui ferme progressivement des espaces de culture ouverts depuis tant d'années aux Parisiens.
Depuis sa création, « Sévigné » accueillera successivement le public et les professeurs du centre de la place des Vosges, autre endroit emblématique contraint de fermer ses portes en 2005, ainsi que celui de l'Hôtel de Lauzun un peu plus tard.
Sa situation géographique, dans le cœur historique de Paris a fortement contribué à son rayonnement et à son attractivité.
Nos élèves, informés de la fermeture prochaine de leurs ateliers, nous témoignent quotidiennement de leur désarroi et de leur tristesse face à la perte de cet endroit exceptionnel par son caractère historique, sa centralité, sa proximité aux musées et galeries du Marais. Celui-ci rassemble un panel d'élèves extrêmement divers et participe activement à une démocratisation des pratiques artistiques.
Bien relié par le réseau de transports en commun, il est devenu un espace de mixité sociale, ouvert à la banlieue et aux quartiers périphériques de Paris.
Si ce site ferme, n'est-ce pas la perte irrémédiable d'un certain public fort de 800 personnes, fidèle, exigeant, curieux de culture et impliqué dans la vie de la cité ?
Ensemble, avec le nouveau Carreau du Temple et l’espace des Blancs Manteaux, les Ateliers de la rue de Sévigné forment un pôle d’excellence des pratiques de la création artistique. Ensemble, ils participent au maintien des activités de création du cœur de Paris et contribuent à l’équilibre délicat de ces activités avec celles, croissantes, du luxe et du tourisme. La disparition des Ateliers Beaux-Arts de la rue de Sévigné ne risque-t-elle pas de renforcer l’image commerciale et la muséification du Marais au détriment de son identité culturelle ?
Les Professeurs du centre Sévigné
Myriam Boccara, Véronique Masurel, Olga Rochard, Mélissa Pinon, Isabelle Geoffroy-Dechaume,
Juliano Caldeira, Eric Genevrier, Sarah Verstraeten, Pierre Lancelin, Pascal Monteil, Vincent Faou
Rédigé à 21:47 dans Actualité, Politique, Sciences, Urbanisme, PSMV | Lien permanent | Commentaires (12)
Façade du 13 square Sainte-Croix de la Bretonnerie (IVe) (photo H. Abbadie)
Au 13 Square Sainte-Croix de la Bretonnerie (IVe) se trouve un immeuble inscrit au PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) du Marais dans lequel ont été aménagés 11 logements sociaux (3 logements dits PLA-I et 8 logements dits PLUS) en 2011. A cette occasion la structure du bâtiment a été renforcée, la couverture et la charpente ont été révisées, les menuiseries remplacées et le bâtiment a été ravalé. Les 11 logements comme les parties communes et l'ensemble des réseaux (eau, électricité, etc.) ont été remis aux normes. La courette intérieure refaite a été végétalisée. Une opération de rénovation lourde en somme devenue courante !
Or à peine 6 ans après ces transformations, parmi les demandes de permis de construire du BMO (bulletin municipal officiel de la Ville de Paris) du 27 juin 2017 figure à nouveau une demande pour des travaux non négligeables précisément sur ce même immeuble. Cette demande est ainsi libellée « Recul partiel de la façade et de l’escalier sur passage pour alignement sur l’héberge du N° 39 rue Sainte-Croix de la Bretonnerie, changement de locaux à usage d’habitation en locaux sociaux pour les commerces, au 2ème étage du bâtiment d’angle avec le Square, et au 1er étage du bâtiment entre le passage et la cour N°3, déplacement de 2 gaines d’ascenseur, intégration de grilles de ventilation au local transformateur, dépose de 2 allèges au rez-de-chaussée en façade côté square, implantation d’un compteur EDF en façade principale...»
Voilà qui montre combien l’entretien, l’évolution de la réglementation, les transformations induites par les usages réels des bâtiments ou la difficulté parfois de louer (cet immeuble est en effet située dans une rue très bruyante le soir et jusqu’à tard dans la nuit …) sont une charge pesante pour le propriétaire, à savoir la ville de Paris, donc les contribuables parisiens. Charge financière qui alourdit les déficits d'exploitation due à la modicité des loyers et aux impayés (17 % selon nos informations) et qui s’ajoute au service de la dette afin de rembourser les emprunts contractés pour réaliser ces opérations, souvent sur des durées très longues !
La Ville n'a pas les moyens de multiplier à l’envi le nombre de logements sociaux, notamment dans les quartiers où l’immobilier est très cher, avec ses conséquences tant en matières de dépenses que d’endettement qui en découlent ? Ne serait-il pas temps de faire une pause alors qu’il semble, comme l‘illustre le cas repris ci-dessus, qu’il y ait fort à faire pour entretenir et maintenir à niveau le parc existant ?
Dominique Feutry
Rédigé à 14:39 dans Actualité, Logement, Politique, Urbanisme, PSMV | Lien permanent | Commentaires (0)
La Fontaine des Haudriettes, juin 2017 (Photos VlM)
Ce monument historique de style néo-classique rehaussé d'un bas-relief de Philippe Mignot qui représente une naïade, est l’œuvre de Pierre-Louis Moreau-Desproux qui le construisit en 1765 un peu plus bas à hauteur de 2 rue de Braque. Elle fut déplacée et installée au carrefour Archives/Haudriettes en 1933 à l'occasion de l'élargissement de la voie.
Elle trône au centre d'une placette qui fait bien des envieux, en particulier la brasserie "La Terrasse des Archives" qui non contente d'avoir obtenu de la mairie de Paris une autorisation pour l'installation d'une contre-terrasse n'a de cesse de l'étendre comme le nénuphar de l’Écume des Jours !
Terrasse, contre-terrasse et sa verrue sur l'espace public
Il est étonnant que les inspecteurs de la direction de l'urbanisme et du paysage de la rue n'aient pas relevé encore cette liberté prise avec le règlement de la Ville de Paris....
Nouvel avatar découvert ces jours-ci : un dessin non sollicité sous le fronton, avec la signature cabalistique d'un de ces maniaques qui aspirent à la qualification de "street artists" et n'ont pas de scrupules à défigurer des éléments de notre patrimoine collectif. Son nettoyage n'est pas du ressort de la direction de la propreté car il s'agit d'un monument historique. Nous avons saisi en conséquence la direction du Patrimoine et de l'Architecture de la mairie de Paris, seule compétente en la matière mais dont on craint que les délais d'intervention soient assez longs comme nous l'ont montré des expériences précédentes.
Postscriptum du 21 juin 2017
Avertie par nos soins, la Direction du Patrimoine et de l'Architecture de la mairie de Paris accuse réception de notre signalisation avec le message ci-dessous. Nous sommes ravis de constater sa rapidité de réaction et l'en remercions bien sincèrement.
"Je vous remercie de votre message nous alertant au sujet de la Fontaine des Haudriettes, une nouvelle fois dégradée par des inscriptions sur son fronton.
Nous mettons tout en œuvre pour la nettoyer dans les meilleurs délais et lui rendre au plus vite son état initial.
Je n’ai pas encore la possibilité de vous donner précisément une date d’intervention des services de la propreté. Nous vous tiendrons informé."
Très cordialement.
Marion ROBERT
Direction Patrimoine & Architecture
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Rédigé à 18:02 dans Cadre de Vie, Environnement, Paysage de la rue, Propreté, Urbanisme, PSMV | Lien permanent | Commentaires (6)
Façade de l'immeuble de la Direction de l'Urbanisme côté avenue de France (XIIIe) (photo VM)
Dans le cadre de ses échanges périodiques avec les responsables de la Sous-Direction du Permis de Construire et du Paysage de la Rue (SDPCPR), Vivre le Marais a rencontré Bertrand Lericolais et son équipe, dans un dialogue convivial et constructif a fait part de certaines interrogations et obtenu des explications sur les dossiers soumis à ses interlocuteurs.
L’organisation des équipes de la Sous-direction est pérenne et les personnes affectées à nos 2 arrondissements du Marais connaissent bien de ce fait notre secteur, ce qui est rassurant. La fusion des 4 premiers arrondissements en 2020 apportera sans doute quelques modifications, mais des services de la Mairie de Parais sont déjà historiquement organisés selon cette configuration.
Sur la répartition des rôles avec la DPSP (la nouvelle Direction de la Prévention, de la Sécurité et de la Protection), il apparait une bonne complémentarité. La SDPCPR instruit les dossiers (autorisations de terrasses, enseignes …) et gère leur suivi ainsi que « tout ce qui est en débordement » (comme par exemple l’insalubrité. La DPSP s’attache y compris le soir et le week-end au contrôle et à la verbalisation. La SDPCPR garde toutefois sa capacité de verbalisation avec des agents assermentés mais sur des infractions plus graves, tel le retrait d’autorisation de terrasses, et lorsque des procédures administratives sont engagées.
Nos interlocuteurs rappellent à ce propos l’opportunité que présenterait une loi avec des amendes plus élevées et des astreintes... Ils ajoutent avoir rédigé un projet de texte dans ce sens mais pour l’instant resté lette morte.
Nos signalons un certain nombre de dossiers qui nous semblent en infraction avec les règlements et existants notamment celui des terrasses pour lesquels la SPCPR va agir. Nous évoquons la placette à l’extrémité de la rue du Bourg Tibourg (IVe) avec toutes ses contreterrasses qui la gâchent et l’encombrent et la place du Marché Sainte-Catherine (IV), elle aussi enlaidit par les terrasses où les riverains souffrent du bruit.
Il semblerait qu'une concertation soit en cours de lancement par la mairie du IVe avec les exploitants concernés de la rue Bourg Tibourg où a priori, ce qui est étonnant, les riverains ou notre association qui les représente n’ont pour l’instant pas été conviés ?
Quant à la place du Marché Sainte-Catherine un projet d’aménagement a été développé et accepté dans le cadre du budget participatif mais aurait reçu un avis négatif de l’ABF. Nous allons enquêter à ce sujet.
Nous apprenons dans le cadre de nos échanges que le fait de repeindre un mur pour l’approprier notamment s’il a été tagué … relève d’une autorisation d'urbanisme.
En conclusion, il nous est confirmé que le règlement de terrasses n’est pas en cours de modification, contrairement aux bruits qui ont pu courir ici et là.
Dominique Feutry
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Rédigé à 10:40 dans Paysage de la rue, Urbanisme, PSMV | Lien permanent | Commentaires (3)
Un jour de fête aux Archives nationales
La 8ème édition des Journées nationales de l'archéologie se déroulera les 16, 17 et 18 juin 2017. Comprendre les différentes facettes de l’archéologie, sensibiliser le public à la diversité du patrimoine archéologique et présenter les dernières avancées de la recherche, tels sont les objectifs de cette manifestation.
Dans ce cadre des activités seront organisées dans toute la France. A Paris nous avons la chance cette année que les organisateurs (l’INRAP) aient choisi l’emplacement du village de l’archéologie de Paris aux Archives nationales 60 rue des Francs Bourgeois (IIIe).
Ces villages regroupent les acteurs locaux de l’archéologie qui présentent leur métier par le biais d’activités ludiques et pédagogiques.
Aussi "… les partenaires se sont réunis pour proposer au public de nombreux ateliers, des circuits et visites, un archéo-cinéma et de multiples animations conçues pour le jeune public. Se glisser dans la peau d’un archéologue, réaliser une fresque antique, frapper monnaie, fabriquer des sceaux, écrire en cunéiforme, jouer avec les industries de la Préhistoire, devenir archéo-dendrologue, restituer le menu des hommes du Moyen Âge, faire un puzzle de charbons de bois, manipuler des tessons, s’initier à l’anthropologie, tailler des silex, fabriquer une fibule gauloise et croiser des gladiateurs… toutes les expériences archéologiques seront possibles."
L'affiche des Journées nationales de l'archéologie 2017
Ce village sera aussi le prétexte pour des visites exceptionnelles et d’accès gratuit à des expositions : les Grands dépôts des Archives nationales, le Marais médiéval, les alentours du musée Carnavalet, l’exposition "Une expérience du chaos", la crypte archéologique de l’île de la Cité, l’exposition "L’Or du Pouvoir" et l’animation théâtralisée, "Lutèce au temps de la Guerre des Gaules"(voir nos articles des 21 octobre 2016 et 19 avril 2017).
En résumé, ces journées permettront aux visiteurs de découvrir un Paris insoupçonné «( sous-sols et chantiers parisiens, des caves, du paysage sonore du XVIIIe siècle, de la tour de Nesle, des fouilles de Saint-Germain-des-Prés au XIXe siècle, des cartes et plans des Archives nationales, des dernières découvertes et de 170 ans d’archéologie parisienne...) ».
Samedi 17 juin, dimanche 18 juin de 10:00 à 11:00 et de 13:30 à 14:30 et de15:00 à 16:00 (Samedi et dimanche, réservation sur place). Le vendredi 17 juin est réservé aux scolaires uniquement.
Rédigé à 10:12 dans Actualité, Evènements culturels, Urbanisme, PSMV | Lien permanent | Commentaires (0)
La Fontaine de Joyeuse dont la grille est fermée a l'aide d'un morceau de matière plastique noire 41 rue de Turenne (IIIe) (photoVlM)
Dans un article du 1er juillet 2014, intitulé « La fontaine de Joyeuse s’est tue… », nous nous étonnions du laisser-aller qui entourait cette jolie fontaine qui agrémente la rue de Turenne, non loin de la place des Vosges, au N° 41.
Si son aspect s’est amélioré, sa remise en eau effectuée, on constate à nouveau sa lente dégradation puisqu’un simple sac en matière plastique, peu esthétique, sert aujourd’hui de cadenas pour fermer la grille d’accès dont l’état laisse à désirer et la serrure ne fonctionne plus. Le sol est jonché de papiers et d'un reste de buis artificiel. L'eau ne coule plus mais cela est sans doute dû aux travaux en cours sur les canalisations proches.
La ville, responsable de son entretien, ne doit pas laisser la situation ainsi et encore moins la laisser empirer, car l’aspect actuel de la fontaine s’ajoutant à d’autres signes que nous dénonçons régulièrement aggrave l’aspect de négligence et de malpropreté de notre quartier, rappelons le, très visité par les touristes.
"Vivre le Marais !" a alerté les services compétents
Dominique Feutry
Rédigé à 12:21 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Paysage de la rue, Propreté, Urbanisme, PSMV | Lien permanent
Balises: uacauis entretien de akl fontaije