Hôtel de Bérancourt, 28 rue Charlot (IIIe) cour pavée intérieure. Le corps de logis est courbe, agrémenté de tables, de bandeaux et d’encadrements moulurés autour des fenêtres qui ont conservé leurs croisillons (Photos HD)
Hôtel de Bérancourt, 28 rue Charlot (IIIe) cour pavée intérieure. Le corps de logis est courbe, agrémenté de tables, de bandeaux et d’encadrements moulurés autour des fenêtres qui ont conservé leurs croisillons (Photos HD)
Rédigé à 09:41 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Urbanisme, PSMV | Lien permanent | Commentaires (2)
Teotihuacán (Mexique), dans le temple Quetzalcóatl - pyramide du Serpent à Plumes - la tête du serpent.
Marianne Ström, photographe professionnelle d'origine suédoise, vit dans le Marais depuis 27 ans dans un ancien Hôtel particulier qui lui offre une vue à couper le souffle sur l'un de nos plus beaux monuments. C'est peut-être la raison qui l'a poussée à faire de notre secteur sauvegardé son champ de prospection photographique préféré ? Toujours est-il qu'elle nous a légué sous le titre "Le Marais - chef d'oeuvre vivant" chez Michel de Maule, éditeur, un album de photos qui nous montre notre quartier sous un jour insolite.
Nous lui avons consacré un article en 2016. C'est en Bourgogne qu'elle se prépare aujourd'hui à exposer sur un thème qui montre son éclectisme : le couple dragon-serpent ! Voici ce qu'elle en dit :
L’image du couple dragon-serpent a deux connotations majeures : le bien et le mal. Associé au mal, voici le serpent au jardin du paradis biblique, les serpents qui enlacent Laocoon et ses deux fils, voilà Saint-Georges et Saint-Michel au combat avec le dragon.
Mais le dragon-serpent symbolise aussi l’opposé du démoniaque, du malicieux et du dévoreur.
En Chine, le dragon est porte-bonheur et de bon augure. Il est le symbole de la sagesse et de la fertilité. Cette créature sifflante et chuintante occupe souvent le faîte des temples du site sacré qu’il protège.
En Europe du Nord, en revanche, les têtes des dragons menaçants sur les proues des navires vikings, et sur les faîtes de leurs sites sacrés, semaient la panique et la terreur dans les âmes des ennemis.
En Égypte, à Saqqarah, la Pyramide à Degrés, la Chambre de Tuiles Bleus. La Cobra déesse : le mur est gravé d'une frise de cobras femelles (uraei), symboles de la monarchie évoquant la déesse Ouadjet de Bouto, protectrice du Nord, qui incarnent la puissance protectrice et destructrice du pharaon.
Au Mexique à Teotihuacán, dans le temple Quetzalcóatl - pyramide du Serpent à Plumes - la tête du serpent émerge d’une « marguerite » gueule grande ouverte, près du masque de Tlaloc, dieu de la Pluie, aux yeux saillants. Le culte du serpent concerne le dieu principal, le Soleil, qui s’exprime dans la construction des pyramides, représentant la victoire du bien sur le mal, de la lumière sur les ténèbres, de la connaissance sur l’ignorance et l’ascension du Soleil au ciel.
Exposition
Sous le patronnage de Françoise Nyssen, Ministre de la Culture,
L'exposition "Dragon et serpents - Animaux sacrés ou maléfiques dans l’objectif de Marianne Ström", sera présentée,
au musée d’Art et d’Archéologie, Palais Jean de Bourbon, Parc abbatial de Cluny en Bourgogne, 71 250 CLUNY
du 6 juillet au 2 septembre 2018.
Rédigé à 15:28 dans Actualité, Evènements culturels | Lien permanent | Commentaires (1)
"Le Braque" n'en est pas à une facétie près. Ici, décoration pour la fête de la musique à l'effigie de son enseigne
Appuyés par le Maire du IIIe Pierre Aidenbaum qui les a reçus le 27 mai, les riverains de la rue de Braque regroupés en collectif adressent dorénavant une demande pressante au Préfet de police de Paris et au Commissaire d'arrondissement pour que l'établissement "Le Braque" situé au 11 de la rue, respecte enfin leur tranquillité et qu'en aucun cas l'autorisation de nuit ne lui soit accordée.
Nous rappelons qu'il y a incompatibilité structurelle à la présence d'établissements festifs dans les lieux résidentiels sauf à obtenir de leurs exploitants une isolation totale la nuit et la maîtrise du comportements de leurs clients. Dans le cas présent, le propriétaire n'assure ni l'un ni l'autre.
Dans une lettre adressée à la cheffe du P.E.C. (pôle études et contrôles) de la Préfecture de police, le collectif de riverains souligne le manque d'efficacité des multiples interventions qui ont eu lieu pour mettre en évidence les défauts d'isolation. Il met le doigt sur l'anomalie qui fait que l'exploitant est juge et partie dans l'installation et le contrôle des limiteurs de bruits imposés par l'existence d'une réglementation qui fixe à trois décibels l'émergence de sons à ne pas dépasser. Contrainte illusoire quand on sait que l'exploitant est maître de ces limiteurs et en détient la clé !
Ce restaurant a été pendant des années respectueux de la tranquillité de ses voisins, tout comme le sont la quasi totalité des établissements qui assurent le lien social dans l'arrondissement. A-t-il cédé à la gourmandise du lucre en décidant de faire dériver son restaurant vers un night-club sans en avoir le statut ? C'est ce que pensent les habitants de la rue. Il convient que les détenteurs de l'autorité et les garants de l'ordre public le lui fassent savoir en le priant de revenir à une exploitation paisible de son outil de travail.
Gérard Simonet
Rédigé à 11:38 dans Activités économiques, Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Lutte contre le bruit, Politique, Vivre Paris ! | Lien permanent | Commentaires (19)
Boutiques de la rue des Écouffes (IVe)
Des riverains en témoignent, il s'est produit une curieuse série d’événements hier rue des Écouffes. Des agents de la voirie de la Mairie de Paris sont venus changer les plaques de la rue (une des plus anciennes du Paris historique) pour poser des plaques au nom de "rue Walter Benjamin".
On s'est d'abord renseignés sur ces noms. Écouffes a une origine incertaine, mais Wikipédia citant Jacques Hillairet indique que ce nom vient de "escoffles" qui signifiait en vieux langage le milan, un oiseau de proie, nom souvent donné aux prêteurs sur gages. L'un d'eux aurait ouvert ses bureaux dans notre rue avec comme enseigne précisément un milan...
Walter Benjamin, quant à lui et toujours d'après Wikipédia, est "un philosophe, historien de l'art, critique littéraire, critique d'art et traducteur allemand, né en 1892 à Berlin et mort en 1940 à Portbou. Il est rattaché à l'école de Francfort".
Quoique le personnage fût respectable et digne de donner son nom à une rue de Paris, il n'a pas semblé aux riverains qu'il y avait matière à changer le nom de la leur. Ils ont interpellé l'agent en faisant valoir qu'on ne pouvait pas changer ainsi leur adresse sans leur demander leur avis et au minimum les prévenir.
Ils auraient cru à un mauvais rêve le lendemain en constatant que les plaques de la rue des Écouffes n'avaient pas changé... s'ils s'étaient bornés à parcourir la portion principale qui va de la rue des Rosiers à la rue du Roi de Sicile. Car la rue avait bel et bien changé de nom mais seulement pour le court tronçon qui relie la rue du Roi de Sicile à la rue de Rivoli, dont le nom, c'est confirmé, est bien maintenant "rue Walter Benjamin"...
Sic transit gloria mundi !
FA
Rédigé à 11:08 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Politique, Voirie/Déplacements | Lien permanent | Commentaires (5)
De gauche à droite et de haut en bas : banc public devant l'école maternelle du 40 rue des Archives, potelets rue des Blancs-Manteaux, plaque de rue et passage piétons revisité... (Photos mairie du IVe)
Le Maire du IVe Ariel Weil nous informait le 9 juin de ces "décorations" de l'espace public, le temps de fêter la "Gay Pride" et d'accompagner les "Gay Games" 2018 en août à Paris. Face à la perplexité affichée par les habitants du Marais, éberlués par la désinvolture des décideurs de la Mairie de Paris à l'égard de l'environnement du centre historique de la capitale protégé par un PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur), il prenait l'engagement que ces facéties disparaîtraient à la fin des jeux.
Des provocateurs sont intervenus récemment la nuit pour recouvrir ces dessins et, plus grave encore, de laisser un message écrit priant les LGBT (lesbiennes, gay, bi, trans) de partir "hors de France". La Maire Anne Hidalgo a réagi en décidant la création de deux passages piétons ainsi décorés supplémentaires et surtout en annonçant qu'ils seraient désormais permanents, en contradiction avec l'assurance donnée par le Maire du IVe Ariel Weil.
En un sens, nous devons nous réjouir de ce qui se passe car depuis des années nous demandons aux responsables de la Mairie de Paris de nettoyer les plaques de rues devenues illisibles sous les autocollants, les bancs publics recouverts de graffiti, le marquage au sol des passages piétons effacé et des potelets, peu esthétiques mais indispensables, qui servent de support à l'affichage sauvage. Brusquement on s'aperçoit que les moyens existent et qu'il suffit de le vouloir...
Plus sérieusement, on est en droit de s'interroger sur la foucade de Mme Hidalgo. Ceux qui revendiquent leur appartenance à la communauté gay ont un avis très réservé sur le fond de l'affaire. Yvon Le Gall, Vice-Président de "Vivre le Marais !" qui vit au cœur du secteur concerné, commente l’événement sous le titre "Les arcs-en-ciel de la discorde !" :
"On en est encore à se demander quel était le message que cherchait à véhiculer la mairie en réalisant ces collages. Mais là n’est plus le sujet puisque ces travaux ont été recouverts et complétés par une inscription injurieuse. Depuis cet incident, la Mairie de Paris surjoue l’indignation tandis que les réseaux sociaux s’enflamment. Cette situation est assez caractéristique de la manière dont une certaine classe politique instrumentalise les communautés depuis quelques années et, plutôt que l’émotion, quelques réflexions viennent à l’esprit :
En conclusion, comme d’autres dossiers qui ont concerné ces dernières années la communauté LGBT, voici l’exemple d’une maladresse politique et de ses conséquences, ou comment transformer la formidable opportunité que représente les Gay Games en une énième fracture sociétale".
Rédigé à 17:06 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Paysage de la rue, Propreté, Société, Urbanisme, PSMV, Voirie/Déplacements | Lien permanent | Commentaires (23)
Boucherie Gillot, 3 rue du pas de la mule (IVe) (Photo VlM)
C'est une nouvelle fermeture de commerce de proximité que beaucoup d'entre nous vont regretter. Un boucher de surcroît, et le seul du quartier, une profession qui se fait rare. Ses viandes et ses spécialités du Cantal avaient un goût de terroir. Il y a heureusement dix mètres plus loin à l'angle Beaumarchais un restaurant régional que nous recommandons. Il ne s'agit pas du Cantal cette fois mais de l'Aveyron. Les deux départements sont proches et la viande de l'Aubrac n'est pas inférieure à celle de Salers ! L'aligot y est superbe !
La boucherie était exploitée depuis quelques mois par le fils des anciens propriétaires, tous deux décédés. Il n'était pas boucher de profession, toutefois, mais policier... Il avait recours à des bouchers professionnels qu'il employait pour servir. On dit qu'il n'aurait pas obtenu les autorisations administratives pour poursuivre.
Les gens du quartier relèvent que leur boucherie est fermée. Ils espèrent que les professionnels qu'elle employait aient trouvé du travail ailleurs.
DS
Postscriptum du 29 janvier 2019
Nous venons de recevoir le message suivant. Merci d'en prendre connaissance et d'y donner suite s'il y a lieu :
"Je suis mandaté par les actuels propriétaires du fonds de commerce du 3, rue du Pas de la Mule pour y
installer une activité.
Le fonds est vendu 130 000 euros, il y aura un bail commercial 3/6/9, le bailleur nous autorise tout commerce
possible sauf nuisances ou restauration avec extraction.
J’ai lu votre article du 24 juin 2018, et les commentaires de riverains déçus de voir partir une activité de
quartier.
Je me permet de vous contacter, si jamais vous aviez dans votre réseau une personne intéressée pour installer
une activité dans ce commerce, qui correspondraient aux besoins des habitants, je serai ravi de pouvoir aider
la communauté du marais! N’hésitez pas à lui communiquer mes coordonnées:
Bien cordialement,"
Jimmy PETERSELL 06 65 16 19 40
Rédigé à 09:00 dans Activités économiques, Actualité, Paysage de la rue, Société | Lien permanent | Commentaires (10)
Façade du 81 rue du Temple (IIIe) (photos VlM)
Si elle n'était défigurée, cette façade en pierre serait d'une beauté singulière....
On remarque son style Louis XV, avec des fenêtres très hautes en arrondis, des balcons avec de jolis garde-fous en fer forgé et un portail à deux vantaux qui ouvre à l'intérieur sur un passage-jardin plein de charme. Le premier étage offre de grandes hauteurs sous plafond. L'immeuble de deux étages se termine par un attique mansardé avec deux séries de lucarnes.
Le syndicat des copropriétaires a déposé un dossier de demande de ravalement de la façade sur rue. C'est en soi une très bonne chose car cet immeuble rénové pourrait être très beau. L'avis de l'ABF (architecte des bâtiments de France) a été affiché un temps sur la porte. Nous regrettons qu'il ait été retiré car nous aurions aimé le relire. Il nous souvient que le projet présenté n'était pas acceptable en l'état mais que l'ABF Sophie Hyafil acceptait de donner son visa conforme si le pétitionnaire se conformait à certaines dispositions concernant la composition et la coloration de l'enduit de ravalement...
Nous avons toute confiance dans le jugement de Mme Hyafil. Depuis des années elle veille sur la conservation et la mise en valeur du Marais et nous n'avons eu qu'à nous en louer.
Nous répétons tout de même à cette occasion, comme nous l'avons fait au moment de la révision du PSMV en 2013, qu'il est regrettable que les lois et règlements qui imposent les ravalements et des contraintes spécifiques en zone de PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur), ne contraignent pas les propriétaires de commerces en pieds d'immeubles de mettre leurs devantures en conformité lorsqu'un ravalement est effectué.
Le reproche principal qu'on peut adresser à ces deux devantures, et à la troisième qui est en dehors du champ, outre les matériaux utilisés, c'est de ne pas s'inscrire dans l'architecture de l'immeuble et de ne pas la respecter. On remarque aussi des enseignes inutilement agressives, elles aussi peu soucieuses du style de l'édifice.
Ce serait enfin une bonne surprise si la fenêtre condamnée du premier étage était rouverte à l'occasion des travaux. Faute d'avoir vu le dossier on ignore ce qu'il en est. On se contentera de l'espérer à ce stade...
GS
Rédigé à 19:00 dans Activités économiques, Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Urbanisme, PSMV | Lien permanent | Commentaires (9)
La nuit ce n'est pas seulement la fête, c'est aussi le travail et le repos...
La nuit, ce n'est pas seulement comme les organisateurs/animateurs des "états généraux de la nuit" en 2010 puis du "conseil de la nuit" en 2014 l'ont pensé, l'affaire des fêtards. C'est pour eux exclusivement qu'ils ont agi, néanmoins, et pour ceux qui en vivent, en prenant trop visiblement le parti des industriels et des marchands de la nuit. Au nom de "Vivre Paris !" nous le rappelions dans un article qui mettait en cause les élus de l'Hôtel de Ville en leur reprochant d'avoir oublié les riverains dans les actions conduites en 2017.
Depuis cependant, les équipes de Frédéric Hocquard, Adjoint à la Maire de Paris pour la vie nocturne et des représentants de "Vivre Paris !" se sont rapprochés pour rechercher ensemble un modus operandi susceptible d'apaiser les tensions avec des débits de boissons générateurs de nuisances. A cet effet, le Dr Bertrand Lukacs, président de l'association des riverains du canal St Martin - un lieu sinistré - rencontrait M. Hocquard et ses Adjoints au nom de "Vivre Paris !" (article du 1er février) pour jeter les bases d'un dialogue constructif avec la Mairie de Paris
Un pas important a été franchi entre temps. Le "Conseil de la Nuit" vient d'adresser à l'Association "Vivre Paris !" créée entre temps et présidée par Bertrand Lukacs, le contenu de propositions dont ils souhaitent s'entretenir avec les dirigeants de l'association.
Les habitants n'ont pas tous attendu la formalisation de ce dispositif sur lequel nous reviendrons prochainement pour agir sur les nuisances qu'ils subissent. Avec notre aide, ils ont fait comme M. Jourdain de la prose sans le savoir. Ceux qui luttent pour leur tranquillité reconnaitront dans le descriptif annoncé des épisodes du combat qu'ils mènent depuis des mois.
Nous en avons parlé ces jours derniers à propos du "Braque" et de l'ARQAM (renaissance du quartier des Arts & Métiers) dans le IIIe et de la rue Quincampoix dans le IVe sans oublier la démarche, qui a pris un tour judiciaire, des riverains du Who's (IVe) dont l'audience du 13 juin au Tribunal de Grande Instance de Paris vient d'être reportée au 5 septembre 2018
Il sera réconfortant pour eux de constater qu'il est proposé désormais une "démarche qualité" au sens de la norme ISO 9001, pour une méthode de gestion des conflits, et que la Maire de Paris et ses Adjoints y adhèrent. Il est vrai que les élections de 2020 approchent et qu'il est assez judicieux pour eux de se soucier enfin de l'intérêt de leurs administrés.
Gérard Simonet
Rédigé à 18:20 dans Activités économiques, Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Lutte contre le bruit, Politique, Propreté, Sécurité, Vivre le Ville !, Vivre Paris ! | Lien permanent | Commentaires (2)
L'Hôtel de Rohan, façade restaurée (Photos VlM)
Des stands ont été déployés sur l'espace des Hôtels de Soubise et de Rohan pour accueillir les journées nationales de l'archéologie les 15-16 et 17 juin. L'entrée est libre et gratuite.
Chaque thème est abrité par un stand à but pédagogique équipé en vue de démonstrations et animé par des archéologues professionnels. Quatorze thèmes sont présentés au total, tels que : un laboratoire d'analyse en archéologie, les métiers de l'archéologie, le Proche-Orient, les caves de Paris, etc....
Engouement des jeunes pour la technique de la fresque
L'exposition est complétée par dix ateliers où petits et grands peuvent exercer leurs dons de futurs archéologues : la technique de la fresque, les monnaies gauloises, l'écriture cunéiforme, la taille du silex, etc...
C'est la rencontre d'une profession prestigieuse et du cadre d'exception que constituent les Hôtels de Soubise, de Clisson, de Rohan et la série des petits Hôtels qui bordent la rue des Francs-Bourgeois et leur jardin anglais.
Rédigé à 18:13 dans Actualité, Evènements culturels | Lien permanent | Commentaires (1)
Le LIV Club, 57 rue Quincampoix dans le IVe (Photo VlM)
On peut trouver dans l'étymologie du nom de cette rue, les raisons qui font que les avanies pour ses riverains s'y concentrent. Son nom burlesque vient de la locution du français ancien "cui qu'en poist" qui signifie "à qui en pèse" ou "quelque personne que cela peine", qui suggère que cette rue n'est pas propice aux gens qui s'y attachent... (Wikipédia).
On le croit volontiers si on mesure l'humeur de ses riverains à l'encontre des lieux festifs qui affectent ou ont affecté leur tranquillité. On a parlé du Dr Feelgood dans un précédent article. L'actualité se porte aujourd'hui sur le LIV Club, au 57 de la rue.
Pour constater qu'il vient de fermer "définitivement". Voilà des mois que les riverains effectuaient démarches sur démarches auprès de la police, de la mairie du IVe et de la DPSP en dénonçant le tapage nocturne, sans obtenir de résultats, et en regrettant que leurs interlocuteurs se défaussent les uns sur les autres pour ne rien faire. Jugement un peu dur sans doute mais qui correspond à un sentiment commun qui a sa source dans la complexité des structures (mairie, technostructures de la Ville, police nationale, services de la préfecture, DPSP...) dont dépend la qualité de vie des parisiens.
La nouvelle est arrivée par un message de la directrice de cabinet d'Ariel Weil, Maire du IVe. Il est cruel de se réjouir des déboires des autres et nous ne tombons pas dans ce travers mais c'est humain quelques fois : les habitants de l'immeuble et autres riverains sont satisfaits de se dire que leurs misères ont pris fin.
Ils n'y sont d'ailleurs pour rien, tout comme les autorités du secteur ; le gérant ne payait pas son loyer, le propriétaire des murs l'a fait traduire en justice et condamner à quitter les lieux.
Ceux qui se sont mobilisés contre ses excès n'ont qu'une aspiration aujourd'hui : qu'on les protège d'un retour à la situation antérieure. Nantis de leur expérience, ils saurons taper aux bonnes portes. Nous veillerons quant à nous qu'ils soient entendus.
Rédigé à 10:14 dans Activités économiques, Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Lutte contre le bruit, Politique, Vivre Paris ! | Lien permanent | Commentaires (4)