Le fameux portail, vestige de l'Hôtel Raoul (XVIIème siècle), rue Beautreillis (IVe) (Photo VlM/MC)
Le fameux portail, vestige de l'Hôtel Raoul (XVIIème siècle), rue Beautreillis (IVe) (Photo VlM/MC)
Rédigé à 15:27 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Politique, Urbanisme, PSMV | Lien permanent | Commentaires (5)
L'hôtel de police de la circonscription Paris-centre, 4-6 rue aux Ours (IIIe). Il abrite une bonne partie des effectifs de la police nationale de la circonscription 1-2-3-4. En milieu d'année 2022, l'ensemble du personnel, près de 700 personnes, sera regroupé dans un nouvel hôtel de police installé dans les locaux de l'ancien "Hôtel de la Garantie", rue Perrée (IIIe) tout près de la mairie, en cours d'aménagement. Un bureau de "prise de plaintes" sera maintenu dans le 1er arrondissement où l'on déplore traditionnellement plus de délits avec les Halles, Beaubourg, le Louvre... (Photo VlM)
Rencontre ce vendredi 17 décembre avec Olivier Morges, Commissaire divisionnaire adjoint en charge de la circonscription Paris-centre, autour de l'annonce qui vient être faite par la Préfecture de Police de Paris de la création à Paris-centre d'un "Groupe de Partenariat Opérationnel (GPO).
Depuis l'annonce officielle de la création d'une police municipale à Paris, les responsabilités se répartissent ainsi : le régalien pour la police nationale (crimes, délits, petite et moyenne délinquance, établissements recevant du public, autorisations, licences, fermetures administratives, unité de police administrative) ; les infractions pour la mairie et sa police (terrasses, tapage, circulation, incivilités...). Il est rappelé que la décision de doter la police d'armes létales est du ressort de la Maire de Paris. A ce stade, cette option n'a pas été retenue.
Un numéro à composer en cas de plainte ; le 17, qui oriente vers le service approprié.
L'annonce précise : "Une nouvelle impulsion est donnée au dispositif afin de renforcer le maillage territorial de l'action policière. La circonscription de Paris-centre a défini trois secteurs homogènes [Marais, Arts & Métiers, Sentier - NDLR] avec un policier responsable placé à la tête de chacun des secteurs. Sous l'autorité du Chef de circonscription, le Commissaire divisionnaire Blaise Lechevalier [NDLR], il est en charge du recueil des besoins en sécurité, de l'animation et du partenariat dans son secteur, en lien avec la mission de prévention, de contact et d'écoute de la circonscription.
Dans chaque secteur, un groupe de partenariat opérationnel (GPO) permettra d'animer le partenariat dans la recherche des solutions concrètes aux problèmes de sécurité et de délinquance. Cette instance collégiale a vocation à traiter des situations et des problématiques concrètes et à élaborer les réponses à apporter à la population avec le concours des partenaires incontournables de chaque secteur."
Notre association est sollicitée au titre des habitants dans ce partenariat à raison d'une personne désignée par son bureau pour agir en son nom. Le première réunion de lancement de ce GPO, animé par le Capitaine Arnaud Giry, aura lieu d'ici fin janvier. Nous avons donné notre accord sans réserve pour en faire partie et contribuer à son animation de façon active.
Ils font leurs achats de limonade à 4 heures du matin...
D'autres sujets ont été évoqués, les désordres du carrefour Temple/Michel le Comte, barycentre d'une dizaine d'établissements de nuit suivis par la BRP (*), où deux mini-marchés alimentent une activité nocturne qui crée de sérieux désordres au petit matin (autour de 04h00 généralement) en dépit d'une caméra de surveillance 360° installée au croisement. Il a été fait mention également des interrogations sur le démarrage d'une activité potentiellement dérangeante pour les riverains au 37 de la rue Quincampoix (IV), alors qu'il est reconnu que Hellfest depuis deux ans s'y est bien comporté.
La police reconnait son incapacité à traiter le cas des SDF installés depuis plusieurs mois devant la poste, rues Archives/Pastourelle (IIIe). Ils sont régulièrement interpelés mais considérés comme étant "en règle" il leur est simplement demandé de se déplacer. On réalise qu'on n'a pas seulement affaire à un problème d'ordre public mais essentiellement à une impasse de nature sociale.
Nous ne pouvions pas non plus passer sous silence le drame que nous avons vécu rue Pierre au Lard (IVe) où la procédure judiciaire en cours de finalisation au TGI de Paris contre le WHO's est éteinte du fait du décès du plaignant qui a laissé un pan entier de sa santé mentale à lutter contre le tapage causé la nuit par une discothèque qui ne disait pas son nom.
GS
(*) BRP = Brigade de Répression du Proxénétisme, ex "Mondaine"
Rédigé à 15:21 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Sécurité | Lien permanent | Commentaires (8)
Oncle Picsou, trésorier de l'association, accueille chaleureusement vos règlements...
Nos adhérents et les lecteurs libres de ce blog ont généralement réglé leur cotisation pour 2021 mais certains d'entre eux ne savent plus trop s'ils s'en sont acquittés car il s'agit de petites sommes. Face à ce doute lancinant, nous demandons à tous ceux qui se sentent concernés de nous adresser un court message du genre "où en est ma cotisation ?" à [email protected]
Nous les informerons par retour de l'état de leur compte.
D'autres voudront rejoindre notre réseau social où on échange sur les conditions de vie à Paris et le respect du patrimoine. Il y a aussi notre activité culturelle avec les Moments Lyriques du Marais. Nous rappelons que la cotisation n'est que de 20,00 € (ou plus...) pour l'année. C'est symbolique mais important, car le fait de cotiser qualifie un adhérent, et le nombre d'adhérents est la base de notre légitimité. Il est aussi la mesure de notre notoriété, condition essentielle de la réussite des actions que nous menons.
Vous pouvez nous régler par chèque à l'ordre de "Vivre le Marais !" adressé 6 rue des Haudriettes - 75 003 - PARIS, mais aussi par virement bancaire ou par virement sécurisé PAYPAL en cliquant sur le bouton "Faire un don".
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code IBAN : FR05 2004 1000 0127 8174 2N02 013
Identifiant : PSSTFRPPPAR
NB : les "0" sont tous des "zéros" et pas des "lettres O"
Bouton PAYPAL :
Rédigé à 15:38 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (4)
Rue du Grenier St Lazare (IIIe) : des constructions métalliques imposantes qui font déjà couler beaucoup de salive !
On sort à peine d'une phase de rénovation de cette rue exceptionnellement large, l'un des maillons, avec la rue des Quatre-Fils, d'une tentative du baron Haussmann de créer une percée dans Paris de la rue Étienne Marcel au boulevard Beaumarchais. Il y a deux ans, ses trottoirs étaient débarrassés de containers disgracieux et recouverts de dalles en granit du meilleur effet quoique passablement minéral.
On savait que la municipalité n'en resterait pas là. Depuis plusieurs années, l'idée avait germé de reconvertir un parking souterrain vacant, concession de VINCI, qui se trouvait là. On n'en voyait à l'extérieur qu'un édicule de quatre mètres de haut, dont chacun se souvient, qui donnait accès par un ascenseur à six niveaux en sous-sol. C'était une tristesse de se dire que cette installation ne servait à rien mais dénaturait le paysage avec une verrue en surface devenue la proie des tagueurs de tout poil.
Les réflexions de l'Hôtel de Ville ont conduit, dans le cadre d'une démarche dite "Réinventer Paris", à choisir un projet parmi quatre. Le Conseil de Quartier compétent (Ste Avoye) fut consulté au nom de la démocratie participative chère à nos élus. On a même sollicité son vote, après l'avoir prévenu que trois des projets en compétition étaient inacceptables par la Ville pour diverses raisons. C'est dire avec quel enthousiasme les rares habitués de ce conseil ont été invités à adopter le seul et unique candidat en lice, la société SOGARIS et son projet "d'immeuble inversé" !
SOGARIS s'est coulé dans l'opinion ambiante qui considère que les cœurs des villes doivent être désormais interdits à la circulation de véhicules encombrants et polluants. De là l'idée de proposer la création d'un centre logistique destiné au stockage des marchandises pour leur livraison sur "le dernier kilomètre" à l'aide de cyclos/ triporteurs/vélos-cargo réputés propres, à assistance électrique.
Dans le but d'instiller une dose d'humanité, une conciergerie dans le kiosque extérieur, et au 1er sous-sol un espace d’accueil et une salle réservée aux associations du quartier, ont été programmés. Les autres sous-sols, soit 6.000 m² au total, seront réservés à l'entreposage de marchandises pour les commerçants ou les habitants qui le désirent.
A priori, le schéma est rationnel : on dispense les gros camions diésel d'effectuer leur trajet final vers les détaillants en les déchargeant dans un "HUB" où des véhicules légers et non polluants viendront chercher les marchandises pour les acheminer vers leur destination finale ("SPOKE"). (*)
La réserve qu'on formule tous, à l'image de Didier Désert propriétaire de l'Ambassade d'Auvergne qui jouxte le chantier, c'est la crainte de voir converger rue du Grenier St Lazare une noria de gros camions qui devront stationner à longueur de journées pour être déchargés de leur cargaison (grosses palettes, containers...?).
Comment se fera l'opération ? Les présentations de la mairie sont pudiques à ce propos. Sans doute y aura-t-il des élévateurs (descendeurs en l'espèce, monte-charges...) de palettes qui devront fonctionner de façon permanente. Est-ce leur construction qui nécessite la structure impressionnante voire inquiétante des lourdes poutres métalliques qu'on voit sur la photo ?
Il y a manifestement une attente des riverains et des observateurs sur le volet "arrivée des marchandises" dont on ne perçoit pas du tout à ce stade comment il est envisagé !
Gérard Simonet
(*) On parle à ce propos chez les anglo-saxons de structure en HUB and SPOKE (moyeu et rayons)
Le fameux portail, vestige de l'Hôtel Raoul, rue Beautreillis (IVe) (Photo VlM/MC)
face à
Rédigé à 13:37 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Urbanisme, PSMV | Lien permanent | Commentaires (6)
Stéphane François ( à gauche) avec un de ses voisins devant la sortie du WHO's rue Pierre au Lard (IVe) (photo Le Parisien)
Stéphane François s'était approché de nous en 2017 pour solliciter notre aide dans le conflit qui l'opposait au WHO's, un restaurant de la rue St Merri dont l'extension rue Pierre au Lard, avec l'occupation du local de l'ancienne galerie d'art, n'avait d'autre but que d'ouvrir une discothèque dans ce qui est une halle de fer et de verre. Une construction précaire accolée au logement social de Paris-Habitat que Stéphane occupait avec Thierry son compagnon. A cause du bruit, leurs nuits étaient des calvaires.
Extension du WHO's rue Pierre au Lard à gauche. Immeuble Paris-Habitat à droite (Photo VlM/ELG)
Un collectif s'est formé alors autour de riverains de la rue Pierre au Lard, dérangés aussi par le vacarme des fêtes et les attroupements dans la rue, pour accompagner une action en justice. Il y a un an, Thierry mourait d'un cancer, laissant Stéphane désemparé, engagé dans une action en justice au civil sur la base d'un rapport d'expert très favorable à sa cause. Un jugement au fond était attendu à brève échéance.
De santé fragile et habitué des petits boulots, il était vulnérable mais soucieux de sa dignité. A ce titre il avait repoussé les avances du WHO's qui lui proposait de le loger ailleurs. Le WHO's et son dirigeant n'ont plus à s'en soucier, Stéphane a rejoint sa dernière demeure et repose en paix...
Immeuble 13 rue au Maire (IIIe) et l'enseigne "Le Tango" (Photo VlM)
Loin d'en tirer la leçon, la mairie de Paris nous apprend qu'elle vient de racheter pour près de 7 million d'€ (qui vont alourdir la dette de la Ville !) la totalité d'un immeuble 13 rue au Maire (IIIe) car il abrite au rez-de-chaussée "Le Tango", une discothèque LGBTQIA+ (*), dont le magazine TETU annonçait comme un drame "qu'elle allait mettre la clé sous la porte".
Ian Brossat, l'élu communiste en charge du logement, s'est empressé de dire qu'il créerait dans l'immeuble des logements sociaux. La similitude avec les événements tragiques du WHO's et des logements sociaux qui l'entourent n'échappera à personne. Messieurs Frédéric Hoquart (élu en charge de la nuit à l'Hôtel de Ville) et Brossat ont de quoi méditer.
GS
(*) LGBTQIA+ : selon Libération = lesbian, gay, bi, trans, queer (s'interroge), intersex, assexué et + pour tout le reste
Rédigé à 13:42 dans Activités économiques, Actualité, Lutte contre le bruit, Vivre Paris ! | Lien permanent | Commentaires (11)
Rue Neuve St Pierre à gauche : la photo illustre le tragique dilemme entre terrasses et parkings deux-roues avec des tables qui chevauchent les dispositifs d'accrochage des vélos. Rue du Roi de Sicile, à droite, avec des chevalets en quinconce qui rendent la circulation des piétons impossible sur le trottoir. (Photo VlM/FC)
C'est demain lundi 1er novembre que l'Hôtel de Ville exige des bars-restaurants l'élimination de leurs terrasses éphémères ou estivales : plateformes, écrans, toitures, tables, chaises et jardinières....
Les maires d'arrondissements et leurs administrés s'en réjouissent et observent. Les restaurateurs renâclent. Mais pas tous. On s'attend au retrait immédiat d'une majorité de terrasses désormais illégales. Les récalcitrants vont chercher des prétextes à retarder le retrait : manque de moyens pour effectuer les opérations de démontage et d'évacuation, coût induit, perte de recettes.... Certains s'abritent derrière leur demande de terrasse de remplacement auprès de la direction de l'urbanisme et le délai d'instruction qui en découle.
Le Maire de Paris-centre a mis les commerçants en garde, aucun de ces prétextes ne devra différer l'exécution de l'injonction municipale. Les manquements, si manquements il y a, seront traités et sanctionnés en faisant appel si nécessaire aux forces de l'ordre.
Les habitants, les conseils de quartiers et l'association des usagers de DansMaRue sont sur le qui-vive !
Le nouveau visage de la voirie : illustration mairie Paris-centre
La population de Paris-centre et de Paris tout court en a indiscutablement assez de ces plots jaunes et de ces blocs de béton qui délimitent des espaces réservés ou interdits à telle ou telle catégorie de véhicules.
La mairie de Paris répond depuis plusieurs mois que c'est provisoire mais un provisoire qui dure ressemble étrangement à une situation définitive de fait. On peut comprendre que l'irritation soit à son comble comme en témoignent les échanges sur les réseaux sociaux.
Une lueur d'espoir cependant nous parvient de la mairie de Paris-centre avec un échéancier de mise en ordre rue par rue. Les rues concernées sont : Ste Croix de la Bretonnerie, St Paul, Elzévir, Charles-François Dupuis, Saintonge, Temple, Vieille du Temple, Charlot, Poitou, Francs-Bougeois et Roi de Sicile, toutes dans les IIIe et IVe arrts et plus précisément dans le Marais.
Chacun peut s'en informer en cliquant dans ce lien vers la "lettre d'information n° 50 de la mairie de Paris-centre. On y trouve le détail des travaux prévus et l'échéancier.
Rédigé à 18:51 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, circulation centre de Paris, Voirie/Déplacements | Lien permanent | Commentaires (6)
Ancienne mairie du IIIe, devenue mairie de Paris-centre, à l'emplacement du donjon de l'enclos du Temple qui a servi de prison à Louis XVI et à la famille royale
Nous nous sommes retrouvés avec le Maire Ariel Weil et sa Directrice de cabinet dans ce restaurant inclusif du IIIe qui emploie une majorité de salariés porteurs de la trisomie 21. Il se trouve 11 rue de Braque, à l'enseigne "Le Reflet". Le service y est précis, méticuleux et rapide. La carte est simple mais suffisamment variée pour satisfaire les souhaits de chacun, avec des légumes et des fruits issus du circuit court.
Il y a trois/quatre ans, les résidents de l'immeuble et de la rue vivaient un conflit ouvert avec le gérant de l'établissement qui en avait fait, à l'enseigne "Le Braque", une discothèque sauvage qui pourrissait leurs nuits. L'engagement du Maire et du Commissaire de police à leur côté avait eu raison d'un gérant infernal qui a fini par jeter l'éponge, face à leur détermination à faire obstacle à ses menées. La rue vit désormais sur un mode pacifique et les riverains d'en réjouissent.
Le Maire nous a rejoints à vélo sous une pluie surprise, une entrée en matière pour des digressions sur la circulation à Paris. Nous lui avons rappelé que nous sommes favorables à un redéploiement de l'espace public en faveur des usagers non polluants de sorte qu'il devienne désormais possible à ceux qui en ont strictement besoin (riverains, personnes âgées, handicapées, services publics et à la personne....) d'utiliser une voiture et atteindre son but sans se trouver bloqué dans des embouteillages.
C'est en principe l'objectif affiché par l'Hôtel de Ville (et les Verts dont le Maire affirme qu'ils sont moins idéologues qu'il n'y parait... on voudrait s'en convaincre !). Il est regrettable que tant de chantiers de voirie aient été lancés depuis plus d'un an, qui donnent de Paris l'image d'une ville sinistrée.
Terrasse tentaculaire de La Fronde (qui porte bien son nom) 33 rue des Archives (IVe). Quand les tables et les chaises sont occupées, les piétons sont priés de circuler ailleurs !
S'agissant des terrasses, Ariel Weil reconnait volontiers que la Maire de Paris Anne Hidalgo, pensant bien faire sans doute, a joué les apprenties-sorcières. Les terrasses éphémères, devenues "estivales" se sont propagées comme du chiendent, au mépris trop souvent du raisonnable et de l'esthétique. On en compte 2.000 dans Paris-centre ! Un nouveau règlement des étalages et des terrasses (RET) a été promulgué en date du 1er juillet 2021. Son application est obligatoire dès ce 1er novembre. Il inclut le démontage des terrasses dites estivales et l'exercice de poursuites de la "police municipale" (DPSP) si l'obligation n'est pas respectée....
Anne Hidalgo joue gros. Postulante PS à l'élection présidentielle de 2022, si sa Ville affichait une situation anarchique en novembre, avec des exploitants de bars-restaurants dans le déni de la loi municipale voire dans la provocation, qui refuseraient d'obtempérer en maintenant leurs installations (plateformes, écrans, barrières, toitures, chauffage extérieur...) contre vents et marées, ce serait du plus mauvais effet sur la candidate et ses ambitions, aussi légitimes soient-elles.
Les entretiens se sont poursuivis autour de la propreté, les tags, l'affichage sauvage. Nous avons confirmé au Maire l'évolution de notre démarche qui s'appuie désormais sur des "task-forces" issues de la nouvelle vague de nos adhérents qui manie les pétitions sur Internet avec des dossiers de propositions concrètes en direction des élus de Paris. C'est ainsi que sont apparus les "hashtags" #saccageparis et #nonauvandalisme qui ont un fort impact dans les médias et des réactions chez les gestionnaires des dossiers.
Dégradation de l'espace public insupportable : les tags, rue Pastourelle (IIIe)
Refusant de nous opposer à tout, nous avons confirmé à Ariel Weil que nos combats visent ceux qui exercent l'autorité mais s'appuient sur eux : mairies d'arrondissements, police nationale, DPSP, application "DansMaRue" et conseils de quartiers. Une association est arrivée dans le ciel de Paris comme une comète : l'AUDMR (association des usagers de DansMaRue). Active et introduite dans la technostructure de la Ville, elle est devenue pour nous et nos actions un partenaire qui compte.
Dans cette optique, nous sommes convenus avec le Maire que des progrès sont visibles en ce qui concerne l'affichage sauvage et les tags. Ce constat milite pour que la Ville poursuive et amplifie l'effort budgétaire (*) et méthodologique qui a produit ces effets, car le résultat est loin encore de nous satisfaire.
De son côté, Ariel Weil suggère que nous agissions par pétition auprès du Législateur pour que les municipalités aient le pouvoir de fixer et appliquer des amendes administratives dissuasives qui évitent de faire appel à un circuit judiciaire débordé par la charge, souvent laxiste et moins soucieux qu'un maire de satisfaire les attentes légitimes de citoyens à qui il doit son élection et son mandat.
Gérard Simonet
(*) Nous rappelons de façon régulière qu'une baisse de 10% des subventions clientélistes à des associations souvent fantoches rapporterait 30 Millions d'€ dont une partie affectée à l'amélioration de la propreté permettrait d'atteindre le niveau de propreté auquel nous aspirons.
Rédigé à 11:10 dans Actualité, Paysage de la rue, Politique, Propreté, Voirie/Déplacements | Lien permanent | Commentaires (9)
Dimanche 10 octobre, manifestation des parisiens sur le thème #saccageparis devant l'Hôtel de Ville contre la saleté, les salles de crack et le mobilier urbain de récupération
La manifestation qui a débuté vers 15h00 a réuni des centaines de personnes en protestation contre la politique de la Ville de Paris en matière de terrasses, de propreté et de remplacement du mobilier urbain. Les participants ont dénoncé également les projet de salles de consommation de crack dont il a été question ces dernières semaines.
Au même moment, le mouvement #nonauvandalisme qui cible les tags qui défigurent Paris, adressait aux élus de Paris concernés, Emmanuel Grégoire (Premier adjoint, urbanisme), Nicolas Nordman (sécurité, police municipale), Colombe Brossel (propreté), Karen Taieb (patrimoine) la pétition que nous avons soutenue, rédigée par des parisiens excédés (téléchargez) par des vandales qui souillent et dégradent journellement leur Ville avec des bombes de peinture.
Un échantillon de ces dégradations qui déshonorent Paris en s'attaquant à des vestiges du Moyen-Âge (passage des Arbalétriers dans le IIIe) (Photo VlM/YA)
Le premier à réagir est Nicolas Nordman. il propose une rencontre. C'est un début ! Il faut dire que le dossier présenté par le mouvement #nonauvandalisme n'est pas une simple protestation : au-delà de l'analyse de la situation, il fait une part très large aux propositions inspirées du bon sens et d'expériences qui ont porté leurs fruits à l’étranger, notamment à New-York.
Cette approche illustre la volonté de citoyens, dont nous faisons partie, qui refusent de rester dans la plainte et la critique et entendent plutôt appuyer les efforts de ceux qui sont aux commandes, à l'Hôtel de ville et dans les arrondissements, par nos observations et analyses, la formulation de nos attentes, notre approbation quand on va dans le bon sens et le cas échéant nos suggestions pour y parvenir.
Nous recommandons à nos lecteurs de télécharger le dossier dont le lien est donné plus haut. Ils découvriront un travail considérable et des recommandations étayées et pertinentes. Les auteurs méritent nos compliments, nos encouragements, votre soutien et l'attention de ceux qui sont aux responsabilités.
Gérard Simonet
Rédigé à 18:20 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Paysage de la rue, Politique | Lien permanent | Commentaires (1)