Convoi de Citroën 2CV en instance de départ de la place des Vosges (IVe)...
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Rédigé à 16:12 dans circulation centre de Paris, Politique, Voirie/Déplacements | Lien permanent | Commentaires (9)
Deux-roues motorisés agglutinés sur un trottoir rue du Temple (IVe)
Le quotidien "Le Parisien" en fait état dans un article du 3 septembre signé Jean-Baptiste Quentin : "Pas de contrôle technique [pour les motos] tel qu'il a été envisagé, annonce [le ministre] Jean-Baptiste Djebbari". Le décret paru le 11 août 2021, en exécution d'une directive européenne de 2014 (on a beaucoup procrastiné entre temps !) est simplement renvoyé aux calendes grecques à moins qu'il ne soit jeté aux orties.
La raison sous-jacente : la "Fédération des Motards en Colère" qui fait la pluie et le beau temps en matière de réglementation et d'usage du code de la route a mis le holà à un texte qui visait à imposer le contrôle technique des deux-roues motorisés tous les deux ans au même titre que les voitures. La motivation est pourtant la même dans les deux cas : veiller à l'état des véhicules pour garantir la sécurité des usagers et des piétons.
La capacité de nuire des motards en colère est telle que notre président en campagne pour sa réélection en 2022 a, révérence gardée, baissé son froc. On peut le comprendre : il a géré la France plutôt bien depuis quatre ans, il a fait face avec la pertinence qu'il fallait à l'épidémie du Covid, il est crédité de bons scores dans les sondages, pourquoi prendre le risque d'ajouter du désordre à la chienlit des manifestations du samedi en jetant les motards en colère avec leurs engins diaboliques sur le pavé de nos rues ?
Certes l'attitude n'est pas glorieuse mais depuis qu'on sait que "Paris vaut bien une messe" nos politiciens n'en sont pas à un compromis près, voire une compromission. Peut-être cependant éviteront-ils l'un et l'autre en convenant qu'il faut d'une certaine manière, dès que les élections seront passées, obtenir que les conducteurs de deux-roues à moteur cessent de nous briser les oreilles, de nous réveiller la nuit, de se livrer à des facéties en pleine circulation du style "roue arrière" et des prises de risques pour eux-mêmes et les piétons.
Nous avons donc tendance à relativiser la déception créée par cette décision que nous avons qualifiée de "pantalonnade". En revanche, et c'est beaucoup plus sérieux, l'attitude de notre Président et de son Ministre constitue un camouflet à l'égard des autorités européenne à qui, en ce moment, ils devraient plutôt baiser les pieds.
Pourquoi ? Simplement parce que nous devons en dépit de la crise du Covid notre relative santé économique à l'Europe et à ses instances notamment la BCE.
Il faut rappeler des réalités que les médias négligent car elles sont un peu arides : le déficit des comptes publics sera (ordres de grandeur) de 80 Milliards d'€ cette année, pour un montant de recettes de 140 Milliards. Oublions de rapporter ces chiffres au PIB, c'est tout aussi intelligible que de comparer le tonnage d'un bateau à l'âge du capitaine ! En réalité notre déficit atteint 60 % des recettes.... La dette est désormais de 2.700 Milliards d'€. Elle ne sera jamais remboursée car il faudrait pour cela faire des excédents ce dont nous sommes définitivement incapables. Elle deviendra donc perpétuelle.
Sombre tableau ! Si ce n'est que chaque semaine, l'Agence France Trésor tient une réunion à Bercy pour décider des arbitrages financiers sur la scène internationale. Elle rembourse les emprunts arrivés à maturité et emprunte sur les marchés pour obtenir un nouvel équilibre des échanges. Notre appartenance à l'EURO fait de la France un débiteur sérieux vers qui les prêteurs se pressent en dépit de rendements négatifs ! Si l'EURO est fort c'est grâce aux excédents allemands et à la frugalité de pays comme les Pays-Bas, le Luxembourg, l'Autriche, la Finlande, les pays baltes et la modération ne plusieurs autres.... dont la France ne fait pas partie.
En clair si nous gardons la tête hors de l'eau alors que de nombreux pays plongent dans la misère, nous le devons à la solidarité européenne. Refuser ses règles quand elles contrarient des intérêts politiques relève de l'ingratitude et d'une insolence qui nous est souvent reprochée. Emmanuel Macron sera - probablement - réélu en mai prochain grâce à l'Europe. Il devrait être à ce titre plus respectueux de ses directives.
Gérard Simonet
Rédigé à 19:47 dans Actualité, circulation centre de Paris, Economie, Politique | Lien permanent | Commentaires (9)
Image sans parole... (Illustration Le Parisien)
Vitesse maximum autorisée dans Paris à partir du 30 août 2021 : 30 km/h. C'était dans le programme de la Maire Anne Hidalgo comme l'étaient les voies sur berges et le stationnement payant des deux-roues motorisés. Exécuteur : David Belliard, groupe EElV, Maire-adjoint de Paris en charge des déplacements et de la voirie...
On l'a suffisamment critiqué pour sa passion idéologique et immodérée de l'écriture dite inclusive et le mobilier urbain en bois de récupération, pour être élogieux avec lui à cette occasion : cette annonce est une mesure de bon sens !
Pourquoi ? Parce qu'une ville n'est pas un autodrome. Seuls ceux qui ont un besoin impératif de prendre leur voiture devraient non seulement y avoir droit mais être assurés de circuler sans encombre. De nos jours, la vitesse autorisée est généralement de 50 km/h mais on reconnait à l'Hôtel de Ville que la vitesse moyenne n'est que de 15 km/h car il y trop de véhicules en circulation. Pour les initiés, ajoutons que l'écart-type est suffisamment grand pour affirmer qu'on peut rester aussi de longues heures bloqués dans certains embouteillages.
Il faut donc continuer à proposer et promouvoir les modes alternatifs, notamment les transports publics ou partagés (taxis, VTC...) et assagir la circulation pour réduire la pollution, le bruit et les accidents. Si demain nous sommes assurés, en cas de besoin impératif, de prendre notre voiture et de rejoindre notre destination à la vitesse de 30 km/h, il s'agira d'un réel progrès.
Il faut néanmoins que M. Belliard nous ôte d'un doute : croit-il vraiment que les motards en colère seront d'accord pour brider leurs Harley Davidson qu'ils poussent trop souvent à des vitesses supersoniques pour affirmer leur virilité ? Croit-il que les conducteurs de scooters qui sont payés au nombre de pizzas livrées se rangeront derrière cette obligation de second ordre à leurs yeux ?
En bref, cette mesure n'a de sens que si elle est appliquée et si la Ville et la Police nationale se dotent des moyens et de la volonté d'en assurer le contrôle et les sanctions.
GS
Rédigé à 16:28 dans Actualité, circulation centre de Paris, Politique, Voirie/Déplacements | Lien permanent | Commentaires (13)
La rue des Archives au mois de juin
Depuis un an et demi, le COVID gouverne peu ou prou notre existence. La vie à Paris et ailleurs est rythmée par des règlements sanitaires qui varient avec les statistiques de la contagion, les hospitalisations et hélas les décès.
Dans la précipitation, la Maire de Paris Anne Hidalgo a donné licence aux bars-restaurants au printemps 2020 d'occuper le terrain en déployant des terrasses en tout genre et tout azimut. On a vu fleurir des plateformes inédites, souvent délirantes, qui ne respectent ni l'esthétique, ni la libre circulation des services de sécurité, ni les espaces réservés aux handicapés et aux livraisons.
Tout ce que Paris compte d'associations "qualité de vie", s'est ligué contre les conséquences de décisions qui ont été prises sans consulter personne, contrairement à 2011 où l'élaboration du règlement des étalages et terrasses (RET) sous l’autorité d’Élisabeth Borne, Directrice de l'urbanisme, nous avait associé en compagnie d'autres représentants du mouvement "Vivre Paris !" L'élu en charge de l'urbanisme de nos jours à l'Hôtel de Ville, Emmanuel Grégoire, par ailleurs Premier adjoint, ne s'est pas impliqué cette fois et c'est l'Adjointe au commerce, Olivia Polski, qui a piloté le dossier.
Autant dire que les choses étaient réglées d'avance, et en effet elle a pris fait et cause pour les commerçants. Les riverains n'ont pas eu voix au chapitre. Mme Polski devra s'en expliquer le moment venu devant les citoyens parisiens. Sa désinvolture ne doit pas être du goût des Maires d'arrondissements quel que soit leur engagement politique. Ils sont responsables devant leur électorat, soutiennent leur protestation, mais se heurtent à des commerçants qui se prévalent effrontément du soutien de l'Hôtel de Ville et résistent aux demandes de régularisation qui leur sont faites.
Nous avons choisi dans Paris-centre de soutenir le Maire qui a montré à diverses reprises qu'il était attentif au respect strict du RET et des conditions applicables aux terrasses dites estivales. Les signalisations doivent être faites sur l'application "DansMaRue", et nous apprécions de voir que les Conseils de Quartiers mis en place récemment épousent la cause des riverains et s'organisent pour être une courroie de transmission des habitants vers les structures compétentes.
Terrasse éphémère rue de Bretagne en forme de pied de nez, à deux pas de la mairie de Paris-centre...
Nous suivons avec intérêt cependant les initiatives d'associations proches de nous qui ont quelques griefs sérieux à l'encontre de la Maire de Paris : non-respect de la loi "accessibilité" en faveur des personnes à mobilité réduite pour les uns, absence ou insuffisance de contrôle de l'exploitation des terrasses éphémères et du respect de la charte pour les autres. Si comme nous le pensons ces critiques sont justifiées, nous apporterons notre soutien à ces associations.
La lutte contre le bruit est une de nos priorités. Bruitparif a développé un dispositif de mesure directionnelle du bruit (la Méduse) qui permet l'identification et la quantification du bruit sur un secteur donné. Trois secteurs pilotes ont été sélectionnés dans Paris-centre : Châtelet-les Halles, Carreau du Temple et place du Marché Ste Catherine. Mais aussi le Canal St Martin et 5 autres sites dans Paris. Nous suivons avec beaucoup d'intérêt ce développement qui permet techniquement de visualiser, mesurer, localiser et sanctionner les décibels émis en temps réel. Pour autant qu'il existe une volonté politique de le faire.... Voir "Le bruit dans mon quartier".
Nos articles dénoncent depuis près de vingt ans le laisser-aller de la la mairie de Paris à l'égard des tags et de l’affichage sauvage. Elle a fini par déclencher tout récemment une vague légitime d'indignation. Les "hashtags" #saccageparis et #nonauvandalisme ont été partagés par des centaines de milliers de parisiens qui dénoncent, outre la saleté, la laideur du nouveau mobilier urbain, l'abandon des entourages d'arbres aux horticulteurs du dimanche, l'invasion des tags et les affiches sauvages.
Bancs publics et entourages d'arbres décriés
En la matière, la mairie de Paris, en la personne de la Maire adjointe à la propreté Colombe Brossel, doit être louée car des progrès réels ont été accomplis. Les afficheurs sauvages sont désormais sanctionnés lourdement. Leur méfaits se sont heureusement raréfiés. Pour ce qui est des tags, un lourd fléau pour la ville, on est passé de fait progressivement en mode LIFO (last in - first out) et le budget d'intervention des opérateurs spécialisées à été doublé selon nos informations. Le résultat sur nos murs est visible. Nous devons rester vigilants et maintenir notre pression en dénonçant le vandalisme qui sous-tend cette pratique détestable.
Nous sommes en sympathie en cela depuis plus d'un an avec l'Association des Usagers de DansMaRue (audmr) qui est peut-être une émanation de la mairie de Paris, mais il faut reconnaitre que son président François Louis est dynamique, très présent sur les réseaux sociaux et qu'il dispose d'une introduction appréciable dans les rouages de Propreté de Paris.
La fracture entre l'Hôtel de Ville et les Maires d'arrondissements se constate aussi dans les domaines où les Verts ont de l'influence. David Belliard, Maire adjoint à la voirie/déplacements a gagné du crédit en réduisant la place de la voiture dans Paris et en essayant de pacifier le comportement des motards, mais il l'a écornée en œuvrant pour introduire - outre cette ânerie d'écriture dite inclusive - un mobilier urbain Zadiste volontairement provocateur et incroyablement laid.
Nous continuerons à condamner cette attitude qui vise à imposer de nouveaux codes, à reformater les goûts des citoyens pour changer leur façon de penser et leur mode de vie. L'évolution est un phénomène naturel qui n'a pas besoin qu'on lui force la main dans une démarche idéologique !
Concert lyrique du 18 juin 2021, église ND des Blancs-Manteaux
Nous poursuivrons nos actions au bénéfice de la culture avec les visites guidées de Marie-Françoise Masféty-Klein à l'échelle parisienne et les concerts/récitals des Moments Lyriques du Marais. Après le succès de la VIème édition consacrée aux mélodies et airs d'opéras le 18 juin 2021, nous proposerons pour la fin de cette année un mélange de lyrique et de musique instrumentale. Nous annoncerons prochainement un récital inédit consacré à Jean-Sébastien Bach et son œuvre monumentale pour le violon seul avec en contrepoint des airs célèbres d'opéras pour soprano colorature accompagnée au piano et, pour clôturer le spectacle, la réunion de toutes ces voix.
Gérard Simonet
Rédigé à 19:25 dans Activités économiques, Cadre de Vie, Environnement, circulation centre de Paris, Conseils de quartiers, Evènements culturels, Lutte contre le bruit, Musique, Paysage de la rue, Politique, Pollution, Propreté, santé publique, Urbanisme, PSMV, Vivre Paris !, Voirie/Déplacements | Lien permanent | Commentaires (6)
Il n'est pas pire sourd que celui qui ne veut rien entendre....
Résultat d'un calcul électoral peu glorieux, les médias annonçaient hier la publication au Journal Officiel du décret imposant le contrôle technique aux deux-roues motorisés, et dans la foulée le soir même, le report sine die du même décret sur instruction du Président Emmanuel Macron !
De mémoire d'observateur de la vie politique française, on n'avait jamais connu chez nous pareille pantalonnade....
Les raisons sont connues : la Fédération Nationale des Motards en Colère (FNMC) a montré les dents, l’État au plus haut niveau a baissé pavillon. La FNMC sourit. Croyez-vous pour autant qu'elle oublie sa colère ? Non car la colère fait partie de son profil statutaire. Quoiqu'on lui accorde, elle reste en colère !
Les bases du calcul électoral dans la perspective de 2022 sont simples : on imagine que les statisticiens ont déterminé que le nombre d'heureux de ce recul excédait celui des déçus. Ou que la virulence des uns est plus vive que les attentes des autres. Rappelons pourtant que cette mesure résulte d'une directive européenne qui date de 2014 et que la plupart des États l'ont depuis longtemps introduite dans leur législation, dans le but d'accroitre la sécurité et diminuer la pollution de l'air et le bruit. Les gouvernements successifs en France n'ont pas eu le cran de le faire.
Les Verts avalent la couleuvre et protestent, le RN applaudit. On attend de savoir quelle sera la position des autres composants de l'échiquier politique.
Rédigé à 10:31 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, circulation centre de Paris, Politique, Vivre Paris !, Voirie/Déplacements | Lien permanent | Commentaires (8)
Manifestation de motards à Paris
Nous l'avons signalé sans relâche depuis des années : les voitures paient le stationnement à Paris, les motos/scooters non. Les voitures se prêtent au contrôle technique de leur véhicule tous les deux ans. Les conducteurs de deux-roues motorisés s'y opposent depuis toujours alors qu'il s'agit d'une directive européenne. Ils le font savoir en manifestant bruyamment de façon régulière à l'appel de la Fédération des Motards en Colère pour montrer leur force et leur capacité de nuire. Les mairies, surtout dans les grandes villes, ont reporté année après année les décisions qui déplaisent aux motards.
Cette attitude de faiblesse a causé la prolifération d'un mode de déplacement dont les citoyens reprochent la dangerosité, le bruit, la pollution et le comportement désinvolte, souvent provocateur, de leurs adeptes. Payer leur écot (deux fois moins qu'une voiture tout de même) pour l'occupation de l'espace public et soumettre leur engin au contrôle de leur état sont pourtant des mesures de sécurité et de bon sens.
Le quotidien Le Figaro fait le point du dossier sous la signature de Wladimir Garcin-Berson dans son édition du 11 août 2021en signalant que le décret d'application du contrôle technique vient enfin d'être publié au Journal Officiel. A l'horizon 2023, les distorsions existantes qui favorisaient l'usage des deux-roues motorisés et par voie de conséquence leur prolifération et leur nuisance auront disparu.
Circulation à Paris vue par le Guide Touristique SORTIR A PARIS
Les véhicules à moteurs thermiques, autos, motos, scooters sont visés par des mesures portées une fois de plus par les Verts : paiement du parking pour les deux-roues motorisés dès 2022, réduction à Paris de la vitesse à 30 km/h, trafic limité dans le centre de Paris.
Les alliés de la Maire de Paris vont figure d'agitateurs. Leurs initiatives pour changer les codes esthétiques de la capitale (mobilier urbain, pieds d'arbres, terrasses sauvages...) ont été décriées au point que Anne Hidalgo et son Premier adjoint ont été contraints à un rétropédalage hâtif dont nous nous sommes tous réjouis.
En est-il de même aujourd'hui ? Peut-être pas. Des mesures pour lutter contre la pollution (qualité de l'air et encombrements) restent nécessaires car le syllogisme cher à Aristote est applicable chez nous : l'air de Paris est pollué et dangereux pour la santé ; or les véhicules à moteurs thermiques polluent l'air de Paris ; donc ces véhicules sont dangereux et menacent notre santé... En conclusion, ils doivent être massivement écartés de Paris !
Nous pensons que la décision de créer une "zone à trafic limité" pour le centre historique est défendable. Les riverains gardent le droit d’utiliser leurs véhicules personnels ; les taxis, les livreurs et les artisans sont autorisés. Il reste un sujet sensible : l'accès des VTC (véhicules type Uber). Les interdire est un non-sens car c'est une disposition anti-concurrentielle qui peut tuer la profession et soulever les protestations d'une jeunesse qui, pour des raisons budgétaires et de sécurité, fait largement appel à eux pour les retours de nuit à leur domicile.
Contrairement aux réserves qui s'expriment dans les réseaux sociaux, et de façon apparemment paradoxale, ces mesures faciliteront le recours au véhicule personnel de ceux qui ponctuellement en ont un réel besoin. Ils seront dispensés d'affronter les embouteillages que nous connaissons encore aujourd'hui.
Ce satisfecit suppose évidemment que la mairie de Paris, avec l'aide si nécessaire de la Police nationale, sache mettre en place un contrôle effectif du dispositif et les sanctions qui en découlent. L'accès aux parkings publics à l'intérieur de la zone à trafic limité reste aussi, à notre connaissance, un sujet qui soulève plus de questions que de réponses...
GS
Rédigé à 17:09 dans Actualité, circulation centre de Paris, Politique, Vivre Paris !, Voirie/Déplacements | Lien permanent | Commentaires (11)
Circulation douce et véhicules en libre-service (Illustration mairie de Paris-centre)
Le Maire de Paris-centre Ariel Weil a décidé de faire cavalier seul, dans le but d'en tirer des enseignements au niveau parisien, pour négocier avec les sociétés Lott, Tiers et Lime, trois opérateurs de flottes en libre-service, un processus de limitation de la vitesse de leurs trottinettes.
Dans les aires piétonnes (il ne s'agit pas des trottoirs mais des espaces partagés comme les berges...), la vitesse des engins sera limitée à 10 km/h. Ils iront moins vite qu'un joggeur. Contrôle et sanctions seront automatiques : la vitesse dans les aires concernées sera constatée par GPS et l'opérateur enverra un signal qui déclenchera automatiquement la limitation de la vitesse au niveau requis.
Le dispositif est très séduisant car on doute toujours en matière de réglementation qu'il soit matériellement et humainement possible de contrôler et de sévir.
Si le dispositif donne satisfaction, il sera étendu à toute la ville et on peut penser qu'il fera des émules. C'est un immense progrès en perspective !
GS
Rédigé à 08:21 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, circulation centre de Paris, Vivre Paris !, Voirie/Déplacements | Lien permanent | Commentaires (2)
Il y a une semaine, mercredi 16 juin, s’éteignait Miriam, une jeune femme renversée deux jours plus tôt par une trottinette voie Georges Pompidou au niveau du Pont au Change. Ajoutant l’immonde à la tragédie, la victime au sol fut aussi détroussée par des voyous.
Voilà donc cette fameuse "Mobilité Douce" tant vantée par Anne Hidalgo et son adjoint David Belliard. Mobilité Douce c’est extrêmement discutable mais un vrai carnage c’est évident… !
Une fois de plus la Mairie laisse éclater son incapacité à gérer et réguler l’espace public. Quiconque a déjà essayé de courir sur la voie Georges Pompidou connait le stress de se retrouver dans un territoire échappant à toute réglementation : les vélos et les trottinettes circulant à peu près dans tous les sens et étant d’autant plus dangereux qu’ils ne sont soumis à aucune limitation de vitesse et qu’étant silencieux il est quasiment impossible aux piétons d’anticiper leur arrivée.
Il y a pourtant un certain nombre de mesures faciles à prendre et qui ne découlent d’aucune idéologie mais simplement du bon sens le plus élémentaire :
Les parisien en général et les habitants du centre en particulier attendent de la Mairie de Paris qu’elle organise le chaos qu’elle a créé avec des projets immatures gérés en amateur.
Malheureusement, pour cela il faudrait avoir une vraie Police Municipale puisque les ASP (Agents de Surveillance de Paris) ne sont visiblement aucunement concernés par la verbalisation des deux roues sur les trottoirs. Et surtout il faudrait une vraie volonté de la Maire de Paris et de ses adjoints de protéger les piétons en priorité absolue. Mais visiblement ces derniers ne sont bons qu’à servir de quilles pour les trottinettes ou les Velib dans un jeu forcément mortel.
Yvon Le Gall
Note : le 27 décembre 2019, Andrew Cuomo, le gouverneur de l’état de New-York, a interdit l’usage des trottinettes électriques au regard de : "l’omission inexplicable de mesures suffisantes de sécurité" (source https://www.transitionsenergies.com/new-york-interdit-velos-trottinettes-electriques/).
Rédigé à 09:30 dans circulation centre de Paris, Voirie/Déplacements | Lien permanent | Commentaires (12)
Place du Marché Ste Catherine, été 2020 : occupation du terre-plein de la place par les terrasses des bars-restaurants
Les exploitants ont attaqué devant le Tribunal Administratif la décision du Maire de Paris-centre Ariel Weil de faire dégager la place, au prétexte qu'il leur infligeait un traitement injuste ; le Tribunal les a déboutés.
Les riverains apprécient mais restent vigilants dans l'attente du nouveau règlement des étalages et terrasses (RET) que l'Hôtel de Ville concocte en secret (N.B. en 2011, en tant que Vivre Paris ! nous avions été invités par Élisabeth Borne alors Directrice de l'urbanisme, à la négociation du règlement qui a toujours cours actuellement. Depuis, avec la "démocratie participative" que prône l'Hôtel de Ville, on nous a invités à faire de la figuration en visioconférence...
Motos/scooters à Paris : des privilèges dont souffrent les habitants...
L'équité doit régner dans les modes de transport comme ailleurs. Depuis des années, les deux-roues motorisés font de la résistance pour ne pas tomber dans le lot commun, celui des voitures qui paient leur stationnement et se plient au contrôle technique bisannuel.
Chaque fois que les autorités en parlent, ils manifestent bruyamment et c'est un domaine où ils excellent... La Maire de Paris et ses adjoints Verts ont procrastiné courageusement jusqu'à ce jour et on désespérait de les voir décider. On a appris le 16 juin qu'ils avaient surmonté leurs appréhensions : les deux-roues motorisés paieront leur stationnement dès 2022. A ce qu'on sait, la moitié du prix d'un véhicule quatre-roues.
C'est une mesure dont nous nous réjouissons car il parait nécessaire de rétablir des conditions économiques qui ne donnent pas un avantage excessif à la moto, perçue comme un moyen de transport invasif, dangereux, polluant et extrêmement bruyant au-delà du tolérable !
Rédigé à 11:42 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, circulation centre de Paris, Paysage de la rue, Politique, Vivre Paris ! | Lien permanent | Commentaires (13)