Deux monuments caractéristiques de cette rue du quartier St Paul dans le IVe : un maison style Henri IV très ancienne (XVIème-XVIIème siècles) au n° 7 et le portail de l'Hôtel Raoul, en déshérence et atrocement défiguré par des songe-creux
L'expression "démocratie représentative" peut être considérée comme un pléonasme, si on range parmi les utopies la définition que donnait Jean-Jacques Rousseau de la démocratie tout court (*). Le genre de démocratie qui s'est imposé dans les mentalités est de fait le mode de gouvernement des pays de l'OCDE. Cette démocratie-là s'exerce par les mécanismes de la représentation, nationale ou locale.
Il arrive qu'elle butte sur des difficultés comme celles que nous avons connues avec le mouvement des "gilets jaunes". Les gouvernants un temps déstabilisés en viennent alors à se demander s'il n'y a pas lieu de composer avec ceux qui apparaissent comme des leaders de la protestation. Jusqu'à ce que les réalités, notamment les dissensions internes aux mouvements protestataires leur montrent qu'il faut revenir aux bases de la démocratie.
Dans les grandes villes, et à Paris singulièrement, s'est développé depuis vingt ans un courant de démocratie "participative". Les mots sonnent bien. Il a été difficile en revanche d'en tracer intelligemment ses contours. Renonçant au principe de l'agora, périlleux du fait du nombre élevé de citoyens, on a assisté à Paris à la mise en place de "conseils de quartiers". Si leur création résulte de la loi, leur gestion n'obéit à aucun texte officiel. En pratique, chaque arrondissement a conçu pour eux une charte "maison".
A l'approche des élections municipales, il ne serait sans doute pas inutile d'en dresser le bilan et de s'interroger sur leur maintien. Un vécu récent dans le IIIe nous montre que la réunion de ces conseils ne rassemble que quelques personnes et tourne souvent au pugilat entre des individualités marquantes qui ne représentent en réalité qu'elles-mêmes.
Le réaménagement de la rue Beautreillis étend le questionnement au dossier des "budgets participatifs". L'idée est généreuse : elle prévoit d'affecter 5% du budget d'investissement de Paris jusqu'en 2020 au financement de projets proposés localement par les habitants. Mais dit autrement, on ampute de 5 % le budget d'investissement dont les choix sont faits par des élus et on en transfère l'utilisation à un groupe non défini de citoyens sans mandat électif.
Les Maires d'arrondissements ont privilégié assez naturellement les conseils de quartiers pour infuser ce mécanisme. C'est ainsi qu'un projet de réaménagement d'une partie de la rue Beautreillis a vu le jour dans le IVe, porté par une génération spontanée de quelques citoyens, habitants et commerçants. Il s'agit d'une piétonisation partielle avec élargissement de certains trottoirs, à hauteur notamment des bars-restaurants de la rue.
La mairie du IVe et son Maire Ariel Weil ont agi de façon irréprochable. Le projet a fait l'objet d'une présentation publique en mairie dont le "Powerpoint" est accessible à tous. Il reste que l'annonce de début de travaux a réveillé les consciences de nombreux riverains qui n'avaient pas prêté attention à ce qui se déroulait au pied de chez eux et aux conséquences qu'on peut légitimement redouter.
Ils ne s'y opposent pas mais ils viennent massivement vers notre association dans l'espoir de peser sur les relations si elles devenaient conflictuelles avec les commerçants qui ne vivent pas là forcément mais attendent beaucoup des perspectives économiques qui s'ouvrent à eux avec la création de terrasses.
Plusieurs copropriétés viennent d'adhérer à "Vivre le Marais !" Elles savent que nous ne sommes pas opposés à des restrictions de circulation automobiles dans les quartiers de Paris-centre sous certaines conditions de respect des intérêts moraux et matériels des habitants. Nous nous inscrivons une fois encore dans cette attitude et nous élargissons le débat en revenant sur le sort du portail de l'Hôtel Raoul.
L'horloge de l'Hôtel Raoul, arrêtée à 10h30. Elle ne demande qu'à repartir...
Ce monument délaissé est encore la propriété de ceux qui ont vendu les ruines de l'Hôtel pour construire du neuf mais il sont prêts à le céder à la Ville de Paris pour 1 € symbolique. On dit que la réhabilitation coûterait 150.000 €... Nous ajoutons pour ce qui nous concerne qu'on peut le protéger des assauts d'autres imbéciles en l'éclairant par des spots et en installant une caméra de surveillance. Il n'y a là rien qui soit hors de portée de la mairie de Paris. Nous souhaitons qu'Ariel Weil s'y emploie et que la Maire Anne Hidalgo s'en saisisse.
Gérard Simonet
(*) Jean-Jacques Rousseau, considère que la démocratie ne peut être que directe : « La souveraineté ne peut être représentée, par la même raison qu'elle ne peut être aliénée ; elle consiste essentiellement dans la volonté générale et la volonté générale ne se représente point" - Wikipédia -
Histoire de la rue Beautreillis : un blog remarquable lui est consacré
Mur-pignon du 18 rue des Quatre-Fils (IIIe) (Photo VlM)
Qui se hasardera à prétendre que ces barbouilleurs ont un sens de l'esthétique ?
Ce mur, comme bien d'autres, est régulièrement nettoyé des sévices qu'il subit. Depuis des années, la Ville paye des sociétés qui dans le cadre de l'application "DansMaRue" sont chargées de nettoyer les tags. Elles le font plus ou moins bien et sous un délai qui a été court (3-4 jours) il y a deux ans à peine mais qui, devenu aujourd'hui très long, trop long (4-6 semaines), quand il n'atteint pas l'éternité, laisse leurs auteurs parfaitement satisfaits de la durée d'exposition qui est ainsi consentie à leurs "œuvres".
Il est étonnant que les responsables de la Ville et de l'Etat n'aient pas tenté ces dernières 20/30 années que sévit le phénomène, de résoudre le problème. Il aurait fallu d'abord vaincre le déni d'incivilité qui veut que certains penseurs considèrent ce fléau comme une expression artistique, associée au concept d'art de la rue ou street art.
Le street art est une réalité qui a suscité de vrais talents mais il se dévoie dans les dérapages qu'on connait quand il s'exerce sans encadrement. Il est vrai qu'il y a antinomie entre cet art qui est l'expression d'une inspiration débridée et le respect de règlements donc de contraintes qui auraient la volonté de le domestiquer. Mais c'est la responsabilité des gestionnaire de la Cité de gérer au mieux ce paradoxe. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'il ne l'est pas aujourd'hui à Paris.
Quelles sont les mesures qu'il faudrait prendre ? Décider d'abord de s'attaquer au mal par une propagande intelligente. On a prétendu longtemps qu'on ne viendrait pas à bout à Paris des crottes de chiens abandonnées sur les trottoirs. La communication, initiée au début des années 2000 par le Vert Yves Contassot, en est pourtant venue à bout si on veut bien pardonner ceux et celles qu'un lumbago tenace et douloureux interdit encore de se plier vers le sol pour ramasser la déjection de leur animal préféré !
Une action auprès des fabricants de bombes de peinture ne serait peut-être pas inutile. Certaines villes l'exercent. Paris n'a jamais voulu le faire depuis que la mesure lui a été suggérée en 1992. Certains d'ailleurs se demandent ingénument si ces bombes servent à autre chose qu'à armer les tagueurs...
Enfin c'est vers nos Députés qu'il faut se tourner. Un commissaire central nous racontait récemment qu'ils leur arrive de pincer des tagueurs en flagrant délit. Amenés au poste quelques fois, ils subissent un douloureux rappel à la loi, tellement pénible qu'ils s'en flattent ensuite auprès de leurs congénères et postent l'aventure comme un trophée sur leur site Internet.
Nous adressons un message à nos députés : "Mesdames, Messieurs les Députés, qui nous faites l'honneur de lire nos chroniques, rédigez un texte et trouvez le véhicule législatif qui convient pour faire voter par l'Assemblée Nationale une infraction ou un délit de "taguage" et d'incitation à la pratique de cette manie désastreuse, punie d'une amende dissuasive qui en fera réfléchir plus d'un. Rappelez vous que le respect des personnes et des biens (les murs ont un propriétaire...) est inscrit dans la déclaration des Droits de l'Homme de 1789, article 2 !"
La Ville de son côté et les prétendants à sa gestion pour 2020 doivent revoir la copie actuelle... et la rendre plus efficace. Une réduction sensible du délai d'intervention, combinée avec une pratique du mode LIFO (last in, first out) aurait de bonnes chances déjà d'affaiblir significativement cette manie détestable.
Rédigé à 16:11 dans Cadre de Vie, Environnement, Paysage de la rue, Politique, Pollution, Propreté, Urbanisme, PSMV, Vivre Paris !, Voirie/Déplacements | Lien permanent | Commentaires (14)
La rue des Coutures St Gervais (IIIe) dimanche 26 mai 2019 (Photo VlM/AM)
Les riverains n'en reviennent pas. Ce week-end des 25 et 26 mai 2019, ils ont vu une armée de jeunes ados, accompagnés quelques fois d'un parent, encadrés par un service d'ordre "maison", se mettre en ligne sur le trottoir impair de cette rue qui longe par le nord le musée Picasso, et attendre que leur tour vienne d'entrer dans le local du n° 14 pour y faire leurs achats.
Ce train de visiteurs n'y suffisant pas, car la demande est forte, un autre groupe attendait son tour devant la maison de retraite de la Perle.
Deuxième rame d'acheteurs devant la maison de retraite de la Perle, angle La Perle/ Thorigny (Photo VlM)
Quelle est la cause de ce remue-ménage ? L'ouverture pour deux jours d'un "pop up store" (boutique éphémère) de la marque "PNL- Que la Famille" ; vêtements, notamment tout un univers blanc de survêtements, t-shirts, hoodies... autour de la thématique du cœur (référence à leur logo et à la couverture de leur album de musique RAP) mais également des accessoires comme des coques de smartphone ou des briquets... (Tout savoir sur PNL)
Les prix ne sont pas à portée de toutes les bourses mais ils semblent ne dissuader personne. Il est vrai que certains acheteurs sont là armés de patience pour se livrer à un business basé sur la revente avec une bonne marge de leurs acquisitions.
On retrouve l'ambiance qu'on a connue avec "SUPREME" rue Barbette, et ses longues files d'attente qui partaient de la rue des Quatre-Fils pour suivre Vieille du Temple et aboutir à Barbette. Ce filon semble s'être tari depuis, pour donner désormais l'image d'un commerce ordinaire.
Consommateurs devant la brasserie BREWDOG place de Thorigny (Photo VlM /AM)
Il n'en sera pas de même a priori avec le quartier Thorigny car il s'agit d'une boutique qui n'a pas vocation à durer en tant que telle mais les riverains, qui ont eu satisfaction pour que les érables du jardin Thorigny ne soient pas tous abattus, mais n'ont pas réussi à persuader le Maire Pierre Aidenbaum de les débarrasser de cette comédie-bouffe qu'est la "rue'Golotte", ont maintenant des inquiétudes sur la façon dont leur quartier pourrait évoluer avec notamment l'ouverture de BREWDOG, un nouveau débit de bière sur la place Thorigny.
Carrefour Archives-Rambuteau/Francs-Bourgeois (IIIe - IVe) (Photo J. Plouseau)
Sur un air de comptine, un concours est ouvert : combien en comptez-vous ? Toute bonne réponse vous vaudra notre considération !
Elles sont devenues aussi dangereuses sinon plus que les moustiques-tigres ou le frelon chinois. Alors que vous ne vous y attendez pas, elles vous percutent de plein fouet et vous envoient à l'hôpital ou ad patres, que vous soyez sur la chaussée dans un passage piétons ou sur le trottoir...
La Ministre Elisabeth Borne heureusement s'en préoccupe. Elle nous prépare un décret pour la rentrée. En attendant, la mairie de Paris prend des dispositions et parle d'une charte avec les opérateurs sur leur occupation de l'espace public (on voit sur la photo qu'ils n'y vont pas avec le dos de la cuillère...). Voir décisions Ville de Paris.
On est dubitatif à l'égard des chartes car on en a enterré plus d'une, victimes de leur péché originel (notamment rue des Archives sous Dominique Bertinotti et plus récemment place du Marché Ste Catherine). On attendra patiemment que l'assemblée nationale ait fait son travail. On connait à peu près le contenu du décret : interdiction aux véhicules électriques de circuler sur les trottoirs (amende 135 €), non-respect du code de la route (amende 35 €), vitesse des engins limitée à 25 km/h (dépassement : amende 1.500 €), interdiction de laisser les engins n'importe où notamment sur les trottoirs (amende 35 à 49 € payée par l'utilisateur ou à défaut par l'opérateur)....
Cette démarche de rationalisation est nécessaire. Elle ne remet pas en cause l'évolution des mobilités dans la ville moderne car on na va pas contre son temps. Le développement du GPS, du téléphone cellulaire, des centrales à inertie et leurs gyroscopes, des batteries, des mini-moteurs électriques, des "applis" sur nos GSM font que beaucoup d'initiatives fleurissent et constituent l'économie d'aujourd'hui et de demain. Il convient de les accompagner, en domestiquant les nuisances si elles en créent.
Observons au passage que toutes ces nouveautés fonctionnent sur courant électrique dont l'énergie utilisée est propre et soucieuse de la planète. A une condition toutefois : que la production de cette électricité qui charge nos batteries soit propre également en terme de CO², d'ozone, de particules et autres polluants, azotés notamment. A ce stade, seule l'énergie atomique répond à ces critères. De quoi rendre blêmes les écolos les plus idéologues qui voient rouge quand on leur parle d'exploiter le carburant naturel de l'univers, des étoiles, des galaxies, des planètes, des trous noirs, un carburant qui repose sur la transformation de certains atomes et la récupération de l'énergie qu'Albert Einstein a formulée dans sa célèbre équation E = MC²
Voilà à quel niveau de réflexion nous portent les trottinettes et leur invasion, pas tout à fait inoffensive mais parfaitement maîtrisable !
GS
Portail de l'Hôtel de Jean-Louis Raoul, 6 rue Beautreillis (IVe), (Photo VlM le 5 mai 2019)
Michel Cribier, habitant du quartier depuis plus de vingt ans dans l'immeuble qui a pris la place de l'Hôtel Raoul dont seul subsiste le portail, a étudié l'histoire de l'Hôtel disparu. Il nous apprend ceci : "aujourd’hui, au 6 de la rue Beautreillis, se dresse un curieux vestige dont l’état de décrépitude attire la commisération des promeneurs : c’est un portail tout seul, enserré dans une maçonnerie fissurée mais encore suffisante pour le maintenir debout; à son fronton une inscription en lettres jaunes qui se déchiffre à peine : Hôtel de Jean-Louis Raoul".
En allant sur son site Internet, on en apprend beaucoup plus sur l’histoire de cette partie du Marais et de ses habitants.
Pour son élégance et les mystères qui l'enveloppent, ce portail nous est cher. Il nous a été très pénible de constater il y a deux/trois jours qu'un vandale l'avait saccagé avec sa bombe de peinture.
On ne peut pas se résoudre à le laisser en l'état. Nous avons la conviction que le Maire du IVe Ariel Weil partagera notre émotion et souhaitera réparer cette atteinte au patrimoine du Marais. La solution existe : les deux vantaux du portail de l'Hôtel des Ambassadeurs de Hollande, rue vieille du Temple, ont subi une rénovation totale. Il faut pour le portail de l'Hôtel Raoul un traitement similaire adapté. Il est possible qu'une peinture laquée s'avère nécessaire en fin de restauration. Pourquoi pas. Tout plutôt que l'état indigne où un songe-creux l'a plongé !
Cette opération aura un coût. Il faut que l'Hôtel de Ville l'assume. L'an passé à pareille époque, sous la pression de commerçants du IVe et de leurs représentants, le Premier-adjoint Bruno Julliard avait intimé l'ordre à ses services et au Maire Ariel Weil de barioler aux couleurs arc-en-ciel, violet - indigo - bleu - vert - jaune - orangé - rouge, les passages piétons de nombreux carrefours (y compris dans le IIIe), les potelets, les bancs publics et les plaques de rues. Il avait trouvé l'argent pour le faire, toute affaire cessante.
La remise en état du portail aura au moins le mérite de participer à l'entretien du patrimoine et de satisfaire les habitants au lieu de les braquer comme l'a souligné Yvon Le Gall, vice-président de l'association, dans sa plaidoirie du 28 juin 2018 contre le marquage des rues.
Nous demandons à nos lecteurs de s'exprimer sur ce dossier et de montrer aux autorités municipales l'attachement des citoyens du Marais au patrimoine collectif dont ils sont dépositaires.
GS
Rédigé à 15:08 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Politique, Propreté, Urbanisme, PSMV, Vivre Paris ! | Lien permanent | Commentaires (15)
Le pavillon de l'Arsenal (Photo VlM)
Le Député de Paris Pacôme Rupin, élu de la 7ème circonscription qui comprend le IVe dont il est conseiller municipal, signale à notre attention et celle de nos lecteurs les visites gratuites, à destination des associations, organisées avec guide par le pavillon de l’Arsenal pour l'exposition permanente « Paris, la Métropole et ses projets ».
Il s'agit pour nous de mieux connaître et se rendre compte de l'histoire de la construction de Paris, compte tenu de notre intérêt pour l'histoire culturelle et patrimoniale de la capitale.
Ces visites sont organisées sur rendez-vous, du mardi au vendredi et le samedi matin. Contact Mme Chloé Bonneau à l'adresse : [email protected].
L’exposition permanente consacre 800 m² à l’histoire, l’actualité et au devenir du Grand Paris au travers de documents d’archives, photos, cartes, plans, films et d’un écran géant de 40m² permettant de visualiser en 2D et 3D Paris, ses monuments et ses architectures emblématiques. De Lutèce au Grand Paris, du chantier de Notre Dame à la construction de la Pyramide du Louvre en passant par la Tour Eiffel, du Paris d'Haussmann aux grands travaux présidentiels, de la création des égouts au premier métro sans oublier l'invention de l’ascenseur, du Paris révolutionnaire au Paris durable, cette exposition retrace au fil d’un parcours chronologique l’incroyable histoire architecturale et urbaine de Paris.
Pour plus d'iinformation : adresse du site
Rédigé à 10:57 dans Actualité, Politique, Urbanisme, PSMV, Visites guidées | Lien permanent | Commentaires (0)
Anne Hidalgo et Pierre Aidenbaum
Si l'expression n'était pas déjà prise, on pourrait qualifier Pierre Aidenbaum de "force tranquille". Atteint par la limite d'âge des lecteurs de Tintin et la sagesse qu'elle implique, il donne l'impression de ne courir pour rien en se hâtant sur tout. Se représenter en 2020 ? pourquoi pas mais il totalisera alors 25 années de mandat de Maire du IIIe conseiller de Paris, et un nouveau mandat le ferait postuler pour 6 nouvelles années...
En tout état de cause, Pierre Aidenbaum présente sur le IIIe un bilan qui est incontestablement riche. Il se trouve que notre association s'implique dans la vie de nos quartiers depuis près de vingt ans aussi. Nous consacrons un article à leur évolution sur cette période, dans un arrondissement qui a su exprimer son estime à son Maire en le réélisant régulièrement avec un score confortable.
Il est évident dès lors aux yeux de tous que la Maire de Paris Anne Hidalgo a besoin de son aide. Elle a visiblement jeté son dévolu sur un arrondissement qu'elle a conçu à sa mesure en obtenant du Parlement la fusion des quatre arrondissements centraux en 2020. Encore faut-il que le courant sur lequel elle s'appuiera remporte les élections ! Elle a impérativement besoin du concours de Pierre Aidenbaum pour cela et d'un sans-faute d'Ariel Weil, le Maire du IVe, sachant que le 1er restera acquis au parti de son Maire actuel Jean-Pierre Legaret et que le IIe de Jacques Boutault se déterminera en fonction de l'alliance constituée autour d'Anne Hidalgo.
Justement, comment se dessine aujourd'hui cette alliance ? En 2014, LReM n'existait pas. Anne Hidalgo s'est alliée aux Verts et aux communistes. Il serait étonnant qu'elle récidive à l'identique. L'alliance avec les Verts n'est pas contre nature car on voit bien qu'elle cristallise sur une politique très écolo dans ses actes de la Maire de Paris. Les décisions en matière de voirie et de déplacements en sont la manifestation la plus concrète. Il en est autrement des communistes dont on n'oublie pas que l'idéologie dans le monde s'est illustrée davantage en cent ans par ses fiascos économiques et ses atteintes aux droits de l'homme que par ses réussites !
Il est plus probable qu'Anne Hidalgo mise sur l'éclatement du groupe des nombreux candidats déclarés LReM à l'annonce de la préférence du président Macron et la récupération des déçus. Dès lors le combat aura lieu entre les deux courants résultants, à moins qu'un partenariat réussisse à se constituer autour des Républicains dont le chef de file reste lui aussi à s'imposer.
Dans ce contexte, Pierre Aidenbaum doit décider s'il se "dévoue" à nouveau, en visant la mairie de Paris-centre, quitte à déclarer son intention de se retirer au bout de quelque temps au profit d'Ariel Weil ou s'il se met d'ores et déjà en retrait de la course en jouant les sparring-partners du Maire du IVe.
Ils auront évidemment en face d'eux des adversaires qui ne manquent pas d'atouts, à commencer par les reproches qu'on adresse à la municipalité actuelle. Nous nous en faisons régulièrement l'écho : propreté défaillante, politique festive et communautariste dérangeante, hypothèque sur l'avenir due aux déficits qui alimentent une évolution parabolique de la dette. Nous sommes comme chacun sait plus compréhensifs sur la politique de la Ville à l'égard des voitures, considérant qu'on est mondialement au cœur une tendance lourde qui vise à écarter les véhicules à moteurs qui polluent et encombrent les centres-villes.
Gérard Simonet
Rédigé à 20:55 dans Politique, Vivre Paris ! | Lien permanent | Commentaires (7)
Mairie du IIIe et de... Paris-centre
Nous ne faisons pas partie des associations zélées qui tressent avec ardeur des lauriers à leurs Maires en attendant d'eux ces fameuses subventions dont nous dénonçons régulièrement la pratique et les excès. Nous ne sommes pas non plus des opposants systématiques prêts à tout dénoncer. Le Maire du IIIe Pierre Aidenbaum le sait, lui à qui nous avons déclaré que nous n'étions pas dans l'opposition mais "dans la résistance".
C'est dans cette posture que nous nous sentons à notre place. Nous résistons à la manipulation et à l'enfumage, à la concertation "citoyenne" dont les résultats sont décidés d'avance et les débats orientés par des apparatchiks de service. Nous ne suivons pas non plus ceux qui font profession de dénigrer sans discernement.
Notre jugement, de notre point de vue, n'en a que plus d'objectivité.
S'agissant de cet arrondissement, il y a plusieurs facettes à son caractère. Celle qui nous a fortement mobilisés au début des années 2000, fut la mono activité des grossistes-importateurs de maroquinerie. Le temps a fait son œuvre mais le Maire a eu la sagesse d'accompagner le dossier par des mesures douces telles que le recours à la SEMAEST (société d'économie mixte liée à la mairie de Paris) pour une aide au lancement de commerces diversifiés.
Boutiques nouvelles aux 13 et 15 rue des Gravilliers
Il a ainsi favorisé la mutation des grossistes et la réhabilitation d’immeubles vétustes vers des activités diversifiées. D'autres décisions, cosmétiques en apparence telle que l'inversion du sens de circulation de la rue des Gravilliers, ont eu un effet bénéfique qui n'est pas contesté aujourd'hui.
Le réaménagement de voies stratégiques de nos quartiers a modifié la voirie et en conséquence le paysage de la rue. C'est vrai pour les rues Beaubourg, Bretagne, Archives, Turenne, ND de Nazareth, Béranger et plus récemment le carrefour des Arts & Métiers et la rue du Grenier St Lazare ainsi que les trois portions de la rue Rambuteau IIIe et IVe. Le cadre de vie s'est amélioré et avec lui la qualité des commerces qui ont bien saisi l'opportunité qui se présentait d’accroître leur chiffre d'affaires et leur valeur ajoutée.
Trottoir devant la poste, 63 rue des Archives, en 2007, complètement dégagé aujourd'hui (Photo VlM)
Le Marché des Enfants Rouges valut à Pierre Aidenbaum en 1995 son élection à la mairie du IIIe, contre son adversaire Jacques Dominati, victime de l'usure du pouvoir et de son intention de fermer le marché pour y créer un parking. Son succès aujourd'hui est éclatant. Sa proximité avec le Carreau du Temple fait de ces deux sites exceptionnels avec au centre la mairie, un pôle d'attraction qui témoigne à lui seul du renouveau du quartier.
Le contexte changea en 2001 avec l'élection de Bertrand Delanoë à la Mairie de Paris. Un vaste programme immobilier fut déclenché dans le IIIe avec quelques rénovations spectaculaires comme la "Gaîté Lyrique" et le "Carreau du Temple". On eut le sentiment à cette époque que les ressources de la Ville de Paris étaient sans limite. Il faut dire que la municipalité de droite, sous la houlette de Jacques Chirac puis de Jean Tibéri, avait rempli les caisses sans qu'il ait été nécessaire de recourir à l'impôt.
Les premières décisions en matière d'immobilier furent l'achat par la Ville de deux immeubles "de rapport" aux 3 et 5 rue des Haudriettes, pour un montant de 104 Millions de Francs en 2001, la transformation de la Cour de Venise, 12 rue Saint Gilles, en 75 logements sociaux et locaux artisanaux et l'acquisition d'un des immeubles de la résidence des Arquebusiers.
La Cour de Venise, 10-14 rue Saint -Gilles (photo Gavroche Père et Fils)
On pouvait alors craindre l'explosion des achats par la Ville, au détriment de l'équilibre de ses finances. C'est bien ce qu'on a observé généralement à Paris, pour cette raison mais aussi et surtout à cause de l’augmentation massive de l'effectif municipal qui est passé de 40 à 55.000 agents. La conséquence, en dépit des hausses successives et massives des taxes foncières et d'habitation en 2009 et 2010, est que la Ville se trouve en 2019 face à un déficit budgétaire récurrent qui a porté la dette de 1 à 7 Milliards d'€, chiffre prévu pour 2020 !
Dans le IIIe, cependant, la politique immobilière s'est appuyée sur une coopération public-privé qui a évité de surcharger inutilement la Ville. La réhabilitation de l'îlot Charlot-Pastourelle, celle des anciens bâtiments "aux arcades" de France-Telecom au carrefour Temple-Pastourelle, l'Hôtel d'Equevilly rue de Turenne, le 108 rue Vieille du Temple, ont laissé la main aux investisseurs privés, la mairie se contentant d'une part minoritaire affectée au logement social plutôt haut de gamme.
L'immeuble Temple-Pastourelle avant rénovation ( à gauche - 2008) et après (à droite). (Photos VlM)
Il n'y avait en 2001, abstraction faite du square du Temple devant la mairie et de petits jardins comme Georges Cain, rue Payenne et Léopold-Achille rue du Parc-Royal, aucun lieu de respiration, de verdure et de repos. On a bénéficié depuis de l'ouverture au public des jardins de Soubise et de Rohan (Archives Nationales) et de la création du jardin Anne Frank derrière l'Hôtel Saint-Aignan. On doit l'accès aux jardins des Archives Nationales à Frédéric Mitterrand alors Ministre de la Culture, sur simple demande écrite de P. Aidenbaum faisant droit à la pression d'un certain nombre d'habitants et d'associations comme la nôtre.
Dans cet ordre d'idée, il ne faut pas oublier la création d'une bibliothèque-médiathèque au 10 rue Portefoin et de l'opération du "passage Ste Avoye", handicapé par un hangar désaffecté dans les années 2000 et défiguré jusqu'en 2012 par des graffiti de la pire espèce .
Passage Ste Avoye, 8 rue Rambuteau - 62 rue du Temple. Avant et après (photo VlM)
La mairie n'a pris aucune part à cette rénovation réussie mais c'est elle qui a initié le mouvement en faisant détruire le hangar SERNAM pour y construire une crèche.
Au chapitre de l'esthétique, il convient d'ajouter au bilan le ravalement du gymnase Michel le Comte, guère plus beau depuis mais décidément moins laid, la création du jardinet Temple-Haudriettes qui gagnerait à s'appeler "jardin de l’Échelle du Temple" par référence à l'Histoire plutôt que porter le nom de Renée Vivien, une poétesse d'origine anglaise dont l’œuvre est plus que confidentielle .
On ne peut pas clore ce bilan sans parler du musée Picasso, se réjouir de sa rénovation mais regretter qu'il se soit livré à des animations commerciales indignes de son rang et génératrices de nuisances pour les riverains ; de la restructuration du musée de la Chasse et de la Nature avec l'annexion de l'Hôtel de Mongelas; et des travaux en cours qui ont transformé les bâtiments des ex "Nouvelles Galeries" au 64-66 rue des Archives en locaux de bureaux modernes destinés à la location. L'intervention du Maire, au terme d'un chantage vertueux, a été de monnayer son permis de construire contre la création d'une crèche entre la rue Charlot et la ruelle Sourdis.
Les "Bains Douches" avant travaux (Photo VlM)
Autres opérations de prestige : la réhabilitation des "Bains Douches" rue du Bourg l'Abbé, devenus un hôtel cinq étoiles, avec tous les bénéfices que peut en tirer la rue du point de vue de son entretien ; et au terme d'une longue saga, l'affectation et les permis de modifier les Hôtels de Vigny et de Croisilles, 10 et 12 rue du Parc Royal. L'hôtel de Vigny devient le siège de MARIAGE Frères avec boutique et salon de thé, l'Hôtel de Croisille irait suivant nos sources à un industriel, l'Atelier Mériguet-Carrère, qui s'illustre depuis 45 ans dans des techniques ancestrales de peinture, de décoration et de dorure. Il ne méritait rien de moins que le Marais pour y établir son siège.
L'immeuble au-dessus de la Poste rue de Saintonge était inoccupé. La Ville l'a racheté à travers le bailleur-social RIVP pour le transformer en logements PLAI (ressources 20 943 €/an pour 2 personnes), PLU (34 904 €) et PLS (45 375 €) à raison d'un tiers pour chaque catégorie.
Il reste le plus gros pour la fin : l'inauguration de l'ensemble immobilier réhabilité du 25 rue Michel le Comte et le transfert à la Ville de la caserne des Minimes (rues du Béarn, des Minimes, St Gilles et des Tournelles) pour une vaste transformation débouchant sur la création de logements supplémentaires, d'une dizaine de boutiques d'artisans, d'un vaste jardin ouvert au public et d'une crèche. Situé à deux minutes de la place des Vosges, cette nouvelle résidence bénéficiant des conditions des logements sociaux n'aura pas trop de mal à trouver des amateurs.
La caserne des Minimes (Wikipédia)
D'un point de vue plus qualitatif, on constate que l'arrondissement est devenu le centre mondial de l'art contemporain avec 90 galeries d'art qui excellent dans cette discipline. Il abrite de nombreuses entreprises de co-working, des cabinets d'architecture et d'urbanisme et de design. Autre constatation : le nombre de places en crèches est tel désormais qu'il n'y a plus de liste d'attente !
Il existe un sujet d'inquiétude cependant : les locaux très nombreux et très vastes qui servaient d'entrepôts aux grossistes-importateurs maroquiniers avant qu'ils migrent massivement vers Aubervilliers se convertissent en "résidences hôtelières". C'est une variante à Airbnb, préoccupante car ces locaux ont déjà une destination "commerciale" et n'ont pas besoin de déclaration de changement "d'habitation" vers "commercial" à la mairie de Paris. La règle des 120 jours, qui concerne la résidence principale, ne s'applique pas non plus.
Le rythme de ces transformations est de plusieurs locaux par mois. Des rez-de-chaussée mais aussi des étages, quelques fois des immeubles entiers. L'économie coopérative est en marche et on serait mal inspirés de s'en émouvoir outre mesure mais il y a là une problématique particulière qui vient du fait que l'activité de "résidences hôtelières" exerce une concurrence déloyale à l'hôtellerie traditionnelle. Il semble souhaitable qu'une action normative soit entreprise par les pouvoirs publics pour que ce marché continue à se développer en l'absence de distorsions administratives et fiscales préjudiciables à un secteur majeur de l'économie et au voisinage résidentiel.
Un voisinage résidentiel à qui il arrive de souffrir aussi du comportement d'établissements recevant du public qui pensent qu'on peut faire du clubbing dans des locaux dont l'insonorisation est impossible. Ou qu'il est admissible de laisser ses clients à des heures tardives consommer, fumer, s’interpeller bruyamment, se disputer et dealer sur l'espace public. Le IIIe a eu son lot de dérives de cette espèce. Une étroite coopération entre les collectifs de riverains que nous accueillons dans l'association, le Commissaire de police et le Maire, sous le contrôle de la Préfecture de police, a généralement raison de ces nuisances en reconnaissant toutefois que rien n'est acquis dans ce domaine et que ces situations ont une fâcheuse tendance à apparaître et prospérer du fait de la forte attractivité de nos quartiers.
Gérard Simonet
Rédigé à 19:54 dans Activités économiques, Cadre de Vie, Environnement, Logement, Politique, Urbanisme, PSMV | Lien permanent | Commentaires (7)
Rachida Dati, Maire du VIIe et Députée européenne, en compagnie d'Yvon Le Gall, vice-président de "Vivre le Marais !" pendant leur visite du IVe arrondissement
Il fait beau ce vendredi quand je retrouve à sa demande Rachida Dati, à midi, rue des Archives devant le cloître des Billettes (IVe). Point de déjeuner en vue mais une visite de terrain menée tambour battant par la Maire du VIIe et candidate à la Mairie de Paris pour 2020. L’objectif est simple et précis : aller avec "Vivre Le Marais !" à la rencontre des habitants du IVe pour comprendre leurs attentes.
Cloître des Billettes : première illustration de la tiers-mondisation de la Ville Lumière avec les tentes de quelques SDF étrangers enkystés dans cette portion de trottoir depuis déjà sept ans. Bien que moins affecté que d’autres arrdt, le IV abrite son lot de misère humaine et les appels d’air générés par des politiques irresponsables n’y sont pas pour rien.
Arrêt obligé devant le COX pour évoquer la privatisation de l’espace public à des fins commerciales. A cette heure-ci le trottoir est encore praticable mais il sera complètement occupé par la clientèle du bar dès qu’arrivera l’heure de l’apéritif. J’explique à Rachida Dati le concept de minorités tyranniques qui tétanisent les pouvoirs publics en brandissant la menace de la stigmatisation (pour homophobie dans le cas présent.)
Petite conversation avec le fondateur et gérant du Mini Market qui nous explique la difficulté de s’étendre dans ce quartier où les baux atteignent des sommets himalayens. Le local voisin de son magasin va devenir la énième boutique de glace contribuant un peu plus à donner au quartier des allures de parc d’attraction.
Nous prenons ensuite la rue Ste-Croix de la Bretonnerie qui nous donne l’occasion de constater la saleté effarante de la ville. Situation résultant pour partie d’une politique festive débridée qui a gavé la jeunesse parisienne de slogans tels que ‘faites du bruit’. Difficile ensuite de réclamer du civisme à une population qu’hier encore on incitait à transgresser les règles les plus élémentaires du savoir-vivre.
La rue Vieille-du-Temple est l’occasion d’évoquer la folle expansion des locations de courte durée qu’a connu le Marais depuis 10 ans. C’est aussi l’occasion de rappeler que "Vivre Le Marais !" a été le premier à alerter la mairie de Paris sur ce sujet en 2010 et à réclamer une mise sous contrôle de cette activité. S’il y a eu des avancées, la mairie est toujours aussi mal équipée pour identifier les appartement Airbnb. Une suggestion pour Ian Brossat : obliger les sites de location à faite figurer pour chaque appartement un numéro unique d’immatriculation délivré par les services municipaux. Simple mais efficace…
La promenade s’est poursuivie, au pas de gymnastique, par une visite de différents commerces de la rue des Rosiers ainsi que par celle de deux synagogues. Rachida Dati a pu expérimenter la chaleur de l’accueil de la communauté juive.
Retour sur la rue de Rivoli afin de constater que l’une des plus grandes artères de Paris est déserte. Seuls circulent quelques bus et taxis. Pas ou peu de vélos ni de trottinettes sur la piste cyclable, c’est normal ils roulent sur les trottoirs.
La visite s’est achevée avec une rencontre dans le presbytère de St-Paul avec le dynamique curé Pierre Vivarès, auteur du très beau livre « Notre église est au bout de la rue ». Conversation prémonitoire, durant laquelle fut évoqué la christianophobie ambiante, moins d’une semaine avant l’incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris et dont il semble de plus en plus difficile de croire qu’il est d’origine accidentel.
Tout au long de ce parcours nous avons aussi souligné le travail constructif effectué avec la mairie du IVe, avec le commissariat, avec nos interlocuteurs de la Préfecture de Police et des directions de la mairie Centrale. Les sujets qui ont été évoqués sont sans surprise car déjà très médiatisés et sont déjà repris par plusieurs candidats à la mandature parisienne. En tant que principale organisation représentative des habitants du Marais et de Paris-centre, nous ne pouvons que nous féliciter de voir nos thématiques devenir les chevaux de bataille de la future campagne.
Nous souhaitons bonne chance à Rachida Dati.
Yvon Le Gall
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