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Rédigé à 12:08 dans Paysage de la rue, Politique, Urbanisme, PSMV | Lien permanent | Commentaires (6)
Intérieur d'un dark-store (Photo "Libération"). L'extérieur est tout aussi sinistre !
Le projet de décret en préparation à l'Assemblée Nationale concernent les dark-stores et autres dark-kitchens, qui aurait donné un droit d'existence de ces commerces en milieu urbain pour autant qu'ils disposent d'un point de vente au détail, a fait l'effet d'une bombe.
La mairie de Paris, sensible aux protestations de la population qui s'oppose à ce type de commerce pour les nuisances qu'il induit dans le milieu urbain, s'est empressée d'en rendre le gouvernement responsable. Elle n'a sans doute pas eu tort de prendre les devants car l'exécutif a tendance à favoriser à tout crin l'économie au nom de sa politique de "plein emploi" et il n'est pas interdit de penser que le décret serait passé s'il n'y avait pas eu les réactions des habitants et des médias qui les ont relayés (voir notre article du 16 août).
Nous avons nous-mêmes adressé une alerte aux Députés de Paris-centre, Clara Chassaniol (Renaissance, suppléante du Ministre Clément Beaune) et Julien Bayou (NUPES) pour les mettre en garde contre l'erreur qui pourrait être commise si la loi venait à autoriser, même sous certaines réserves, l'exercice de ces activités.
On ignorait qu'une polémique allait s'installer entre les Députés et la Ville de Paris. Dans une lettre datée du 26 août 2022 adressée à Anne Hidalgo Maire de Paris, les huit Députées et Députés "Renaissance" de Paris affirment leurs griefs contre les dark-stores dont ils dénoncent "les nuisances sonores, la pollution, l’insécurité routière, l’encombrement de l’espace public, la précarisation des travailleurs ou encore la concurrence accrue avec les commerces de proximité" et rappellent leur engagement , "à agir pour réguler leur prolifération et adopter des règles juridiques sans équivoques". Télécharger l'intégralité de la lettre
Il semble à la lecture de cette lettre que le péril dénoncé il y a une semaine devrait être contenu car la Ville est visiblement soucieuse d'éviter la prolifération des ces commerces et le parlement devrait légiférer avec une prudence de serpent pour en définir les contours et les limites. L'avenir nous dira si nous avons eu raison d'être optimistes.
Gérard Simonet
Rédigé à 17:48 dans Activités économiques, Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Paysage de la rue, Politique, Urbanisme, PSMV | Lien permanent | Commentaires (7)
Place Igor-Stravinsky, le mur ouest. Il a connu des hauts et des bas : de belles fresques pour le haut, des tags immondes pour le bas. (Photo mairie de Paris)
La mairie de Paris-centre, à l'initiative de Florent Giry, Adjoint voirie et gestion des travaux, a adopté une attitude appréciée : de façon régulière, des communiqués conviviaux, brefs mais explicites, sont diffusés pour annoncer des travaux qui ont un impact sur la vie des citoyens.
Deux informations viennent de nous parvenir qui concernent "l'espace Beaubourg". Nous les relayons bien volontiers mais elles appellent des commentaires de notre part.
Sur la place Igor-Stravinsky, qui accueille la fontaine loufoque : les fresques monumentales commandées par la mairie sont du meilleur effet, là où elles sont. Elles sont malheureusement défigurées par des graffiti informes sur tout le soubassement du mur. Que peut-on y faire ? Déjà les effacer et recommencer s'ils réapparaissent. Mettre des caméras et menacer les vandales... Nous demandons à Yazid animateur du hashtag #nonauvandalisme de s'emparer du sujet qu'il a décidé de porter au niveau du Maire-bis de Paris, Emmanuel Grégoire.
S'agissant des pistes cyclables, c'est une démarche qui prépare la piétonisation de Paris-centre. Nous avons indiqué à quelles conditions nous y sommes ouverts (notre article du 22 août 2022). Les mesures annoncées, qui concernent Beauboug, Renard, Simon Lefranc et Geoffroy Langevin ne nous semblent pas en contradiction avec la position que nous avons prise.
Un mot sur la Fontaine Niki de Saint-Phalle/Tinguely. Ce serait mentir de dire que nous l'admirons sans réserves. En 33 ans d'observation, nous n'avons jamais eu la chance de voir cette mécanique fil de fer fonctionner normalement ! C'est une curiosité loufoque voire burlesque qui est dans la ligne des créateurs du Cyclop de Milly la Forêt. Est-elle à sa place au cœur du Paris-historique ? A chacun son avis et son commentaire sur la question !
Les communiqués de la mairie de Paris-centre :
Fontaine Stravinsky
La réfection complète de la fontaine Stravinsky a débuté en avril dernier par le retrait des automates de Niki de Saint-Phalle pour rénovation. Les travaux de la fontaine continuent sur place en septembre. Au préalable, des bungalows de chantier seront installés à proximité les 30 et 31 août prochains. Cette installation va entraîner une déviation des circulations piétonnes ponctuellement lors des manœuvres.
Le chantier s’installe au tout début du mois de septembre, et les travaux démarreront par des démolitions prévus du 12 septembre au 6 octobre, et notamment du local technique situé en sous-sol d’un immeuble d’habitation rue du Cloître Saint-Merri entre le 12 et le 19. Cette première phase de chantier va entraîner des nuisances sonores, que le maître d’œuvre s’efforcera de réduire au maximum, en respectant les horaires règlementaires, et suspendant les démolitions sur le créneau entre 12 et 14h, compte tenu de la proximité des terrasses des commerçants. Nous vous prions d’ores et déjà de nous excuser pour la gêne occasionnée.
Nous restons à votre écoute si vous remarquez des nuisances au-delà de ce cadre.
Poursuite de l'aménagement cyclable rues Beaubourg et du Renard
Paris encourage les mobilités douces en aménageant les rues Beaubourg, du Renard et les rues Simon Lefranc et Geoffroy l'Angevin depuis le mois de juillet :
Création de pistes cyclables côté pair des rues du Renard et Beaubourg, et sur le tronçon compris entre les rue Saint-Merri et rue Grenier Saint-Lazare ;
La 2ème phase des travaux débute entre les numéros 1 et 43 de la rue Beaubourg.
Quels impacts ?
Quand ?
Du 30 août au 7 octobre 2022
NDLR : une "zone de rencontre" est une chaussée où les modes de déplacement cohabitent. Ex : la pointe Rivoli. Le plus fort doit s'assurer de la sécurité du plus faible, qui est prioritaire...
GS
Rédigé à 19:29 | Lien permanent | Commentaires (3)
Au carrefour de la rue du Pont Louis-Philippe, du quai de l'Hôtel de Ville et de la délicieuse rue des Barres il y a la rue de l'Hôtel de Ville, qui ne demande rien à personne ! (Photo mairie de Paris)
C'est souvent au creux de l'été, dans la torpeur du mois d'août, que les dirigeants politiques annoncent leurs décisions les plus difficiles. Quand la mairie de Paris-centre nous a envoyé la mise à jour finale, datée du 18 août, de son dossier sur la "révision du plan de circulation du Marais et des Îles", nous avons craint le pire.
Florent Giry, Adjoint au Maire Ariel Weil, en charge de la voirie, des mobilités et de la gestion des chantiers, nous a pourtant habitué à des mesures sages et d'inspiration saine comme le sont les aménagements de la rue du Temple et de la Verrerie. C'est pourtant avec la méfiance que nous inspirait la période estivale que nous avons pris connaissance du dossier. Ayez la curiosité de vous y plonger !
Pour constater d'emblée qu'en vertu d'un salmigondis incroyable de considérations douteuses c'est la plus insignifiante des décisions qui est prise : la piétonisation de la rue de l'Hôtel de Ville, dans le IVe !
On s'en réjouit car la mesure qui qualifie d'itinéraire malin cette pauvre petite rue ne va gêner personne, et c'est très bien ainsi....
On se demande si M. Giry n'a pas joué un double jeu : suivre les orientations de l'Hôtel de Ville qui veut piétoniser le centre, et agir avec prudence et douceur car la population est à cran avec cette démarche.
Nous profitons des circonstances pour rappeler notre position à ce sujet : en finir avec la hantise (ou le prétexte) et le mythe de la circulation de transit et interdire tout simplement la circulation des véhicules à moteurs, voitures et motos, dans Paris-centre....
.... SAUF :
Et ne pas traiter les véhicules pour ce qu'ils FONT, mais pour ce qu'ils SONT.
Abandonner la chasse aux itinéraires qualifiés de malins si elle aboutit à des fermetures complètes de rues à la circulation (panneaux cerclés de rouge), qui conduirait à restreindre la capacité de déplacement des riverains. Les voies conduisant à des parkings publics (ex Beaubourg-Renard) ne doivent pas être visées par la mesure. Le contrôle peut avoir lieu à l'entrée du secteur de manière aléatoire et doit donner lieu à des amendes appropriées.
Sur ces bases nous estimons qu'il est possible de réduire la circulation en préservant les conditions de vie des habitants et les intérêts des commerçants. On nous opposera que l'acceptation des véhicules de livraison, avec ou sans mission locale, ouvre la voie à des abus. L'effet en sera limité et on peut le négliger.
Il faut garder à l'esprit enfin que la circulation obéit aux lois de la mécanique des fluides : une baisse modeste du débit (10-20%) en transforme l'état, de régime turbulent en écoulement laminaire régulier et performant.
Gérard Simonet
Rédigé à 17:10 dans circulation centre de Paris, Politique, Voirie/Déplacements | Lien permanent | Commentaires (8)
Apparence générale des "dark-stores". Rassemblement bruyant des livreurs et devantures glauques qui desservent l'esthétique des quartiers. (Photo VlM)
Le 9 juillet 2022, "Vivre le Marais !" lançait une alerte à propros des "dark-stores". Pour dire que nous avons conscience du développement d'un nouveau mode de vente lié à l'essor de la consommation via Internet, que nous devons affronter car c'est le sens de l'Histoire mais que consommateurs, commerçants et pouvoirs publics, mairie en tête, doivent veiller à en éviter les nuisances.
Dans un très bon article du 13 août sous la signature de Chritine Henry, le quotidien Le Parisien se fait l'écho des riverains qui appréhendent ce genre de commerce et de la mairie de Paris qui se préoccupe de la disparition potentielle du commerce traditionnel. Extrait :
"La livraison des achats à domicile répond à un besoin. Mais on ne peut pas laisser ces darkstores s’installer n’importe où, réagit Gérard Simonet, président de l’association Vivre le Marais ! Nos rues sont trop étroites pour supporter le trafic de camions de livraisons et de triporteurs et l’absence de devanture nuit à l’esthétique.
Les habitants de la rue de Montmorency (IIIe) ont découvert à la mi-juillet l’ouverture, à l’angle de la rue du Temple, d’un entrepôt fantôme. « L’enseigne Gopuff s’est installée dans les locaux libérés par une supérette. A la rentrée, quand l’activité va repartir, on va vivre un véritable cauchemar avec la noria des camions de livraison, le stationnement sur les trottoirs des tripoteurs et des scooters et les klaxons des automobilistes coincés pendant que les marchandises sont déchargées. La mairie de Paris a été alertée », confie Daniel, qui habite juste au-dessus. "Il n’y a pas de pire choix d’implantation dans le Marais", s’insurge le président de Vivre le Marais !
Le monde des médias s'agite et fait écho à l'inquiétude des habitants et à l'opposition des élus à l'Hôtel de Ville et dans les arrondissements. Emmanuel Grégoire qui est aussi en charge de l'urbanisme est monté au créneau. Ariel Weil s'est exprimé sur Twitter pour dire qu'il soutient notre position. Radio France et BFM-TV se sont rapprochés de nous aujourd'hui pour étoffer leurs reportages. Nous espérons que le Député du IVe, le Ministre des transports Clément Beaune et sa suppléante Députée Clara Chassaniol que nous connaissons bien, défendront aussi, nous l'attendons d'eux, notre position auprès du gouvernement et du parlement.
Rappelons que nous ne sommes pas opposés au développement du e-commerce. Mais il ne doit pas étouffer le commerce traditionnel en pipant les dés, c'est à dire en ignorant les lois et règlements qui assurent un exercice équitable de la concurrence et la tranquillité des citoyens. Dans le cas de GOPUF qui a ouvert ses portes (si on peut dire...) fin juillet, il est en procédure judiciaire avec la copropriété qui l'héberge, il entrave la circulation rues du Temple et Montmorency et il contrevient au PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) du Marais, version révisée 2013, qui vise les entrepôts.
A ce propos justement, le gouvernement serait mal inspiré s'il mettait à profit le décret en préparation censé réguler les dark-stores pour contourner les garde-fous existants auxquels nous sommes attachés. Une occasion est offerte aux élus de Paris de montrer qu'ils savent se mobiliser et être persuasifs pour protéger la qualité de vie des citoyens.
GS
Rédigé à 19:04 | Lien permanent | Commentaires (5)
La fresque de Sempé au carrefour Froissard/Filles du Calvaire (IIIe) - (Photo VlM, mars 2019)
Sempé, le père du Petit Nicolas est mort à l'âge de 89 ans. Notre Maire Ariel Weil lui adresse via Twitter cet hommage :
"Au coin de la rue Froissard et du boulevard des Filles du Calvaire (IIIe), Sempé regardait la reproduction de son œuvre le jour de son inauguration. C’est son œuvre qui nous regarde désormais pour toujours en plein centre de Paris."
"Vivre le Marais !" commentait l'inauguration de cette fresque le 2 mars 2019 à sa manière :
"Il y a tout lieu de se réjouir que la Ville nous ait gratifiés de cette œuvre décorative. Soucieux de perfection, nous formulons néanmoins trois remarques dont deux peuvent être exaucées : (1) la fresque aurait gagné à occuper une surface un peu plus grande sur son support (là, il n'y a plus rien à faire...), (2) le panneau publicitaire qui est dessous devrait aller se faire voir ailleurs et (3) les tags hideux du rez-de-chaussée doivent disparaître. La Ville sait faire, on s'étonne qu'elle n'ait pas encore agi..."
On constate aujourd'hui que le panneau publicitaire "est bien allé se faire voir ailleurs", remplacé par un panneau en hommage à Sempé, et que les tags ont été enlevés. Merci aux services de la Ville !
Souvenir : notre article sur l'inauguration du 2 mars 2019
Gérard Simonet
Rédigé à 13:44 dans Actualité, Evènements culturels, Paysage de la rue | Lien permanent | Commentaires (4)
Manifestation de motards à Paris, leur force de frappe !
Clara Chassaniol, Députée de la 7ème circonscription de Paris (IVe, XIe, XIIe), nous transmet la réponse du Ministre Clément Beaune, interrogé par nous sur la justification du rejet par le gouvernement du décret sur l'entrée en vigueur en France du contrôle technique des deux-roues motorisés. Nous sommes sensibles à ses arguments et nous suivrons attentivement les mesures de substitution qu'il annonce mais il reste qu'à nos yeux c'est la capacité de nuisance de la "Fédération Française des Motards en colère" et ses menaces de rétorsion qui ont conduit l'Exécutif et le Président de la République à jeter aux orties un décret longuement préparé et attendu, en exécution d'une directive européenne que la plupart des pays ont transposée dans leur loi.
Gérard Simonet
Clément Beaune et Clara Chassaniol
Le décret du 9 août 2021 pris par le précédent gouvernement prévoyait la mise en place d’un contrôle technique pour les deux-roues au 1er janvier 2023. Cette question a suscité des inquiétudes légitimes et de la confusion. Le gouvernement a choisi une remise à plat nécessaire de ce sujet, en abrogeant le décret organisant le contrôle technique. Plutôt que le contrôle technique, le gouvernement a choisi de défendre des mesures alternatives, que nous discutons avec les acteurs concernés et nos partenaires européens, avec les mêmes exigences partagées de sécurité (objectif central de la législation européenne), mais aussi de réduction des nuisances environnementales et sonores.
Mon objectif dans mon rôle de Ministre des Transports est clair et partagé : garantir la transition écologique du secteur des transports qui représente 30% des émissions de gaz à effet de serre. Ma priorité est ici celle de la réduction de la pollution : de l’air et sonore.
Le cadre juridique européen prévoit la possibilité de mettre en place des mesures alternatives efficaces pour le renforcement de la sécurité routière (réforme du permis de conduire, obligation du port d’équipement de sécurité, campagnes de sensibilisation, amélioration des infrastructures). Plusieurs de nos partenaires (Pays-Bas, Irlande, Finlande) y ont déjà recours. Nous devons en même temps agir pour la protection de l’environnement et lutter contre la pollution sonore et de l’air (renforcement des normes d’homologation, actions de sensibilisation…).
Garantir la sécurité, la réduction des nuisances, notamment le bruit, et la protection de l’environnement : je porterai ces priorités dans les prochains mois avec les fédérations de motards et les associations environnementales.
Cette discussion doit mener à une réflexion plus large sur les nuisances dans les grandes villes, notamment à Paris. En tant que député élu de la 7ème circonscription de Paris, je serai tout particulièrement engagé dans ce combat local et national.
Clément Beaune
Ministre Délégué chargé des Transports de France
Rédigé à 09:28 dans Cadre de Vie, Environnement, circulation centre de Paris, Politique, Pollution, Voirie/Déplacements | Lien permanent | Commentaires (8)
Rue de Moussy - IVe - En face de l'école. (Photo mairie de Paris-centre)
La sécheresse frappe la France. On perd jusqu'au souvenir de la pluie bienfaisante dont le monde vivant a besoin. En compensation, la mairie de Paris nous envoie depuis quelques jours une pluie de nouvelles agréables. Elles sont généralement relayées par les élus de Paris-centre qui ont choisi de s'en réjouir avec nous.
Aujourd'hui, nous apprenons de Florent Giry, Adjoint d'Ariel Weil pour la voirie et les mobilités, que "quatre pieds d'arbres rue de Moussy dans le IVe sont remis en état, alimentés en terre et équipés de grilles".
Est-ce un prélude au retour des pieds d'arbres traditionnels avec leur grilles en fonte moulée et la fin des permis de végétaliser qui ont conduit le "Maire-bis" de Paris Emmanuel Grégoire à déclarer ; "Nous n'aurons plus de fosses d'arbre à Paris (...) parce que ce n'est pas satisfaisant sur le plan esthétique et que cela pose d'énormes problèmes d'entretien" (extrait de son "Manifeste pour la Beauté" de la capitale).
Nous l'espérons, en relevant que la route est longue pour réparer les erreurs d'une équipe d'apprentis-sorciers à l'Hôtel de Ville qui s'est crue autorisée, parce qu'ils en ont eu le pouvoir, de façonner Paris à leur image et à leur doctrine.
GS
Rédigé à 09:14 dans Cadre de Vie, Environnement, Vivre Paris ! | Lien permanent | Commentaires (12)
"Annonce de la mairie de Paris : une ville créative à Paris, le tunnel des Tuileries devient un géant parcours de Street Art"
"Alors que la saison culturelle se calme et que les grandes expositions ferment peu à peu leurs portes, un nouveau lieu d’art (gratuit) s’ouvre en plein cœur historique de la capitale. Dès aujourd’hui, lundi 25 juillet, le tunnel des Tuileries (Paris, Ier) se métamorphose en un exceptionnel parcours de street art. Avec le soutien de la Ville de Paris et sous la direction artistique de Nicolas Laugero Lasserre, directeur de l’ICART, co-fondateur de la péniche Fluctuart et président d’Artistik Rezo, « L’art urbain en bord de Seine » réunit 10 œuvres monumentales de 10 street artistes européens dans un espace de 860 m de long entre la Concorde et le Pont Neuf, jusqu’en juillet 2023.
Nous reprenons la nouvelle avec l'impertinence qui nous caractérise....
Pour dire que nous nous réjouissons de cette nouvelle car le statut de "plus beau paysage urbain du monde" que nous avons décerné aux berges de la Seine était entaché par la présence de ce tunnel juste après le Pont Neuf où aucun passant n'avait envie de se risquer. Il fallait à l’évidence en faire quelque chose d'intelligent. La mairie de Paris en a confié la décoration à des tenants du street art.
On peut ne pas aimer le style acrylique et agressif du street art, il est clair qu'un décor réalisé par des professionnel de la discipline a sa place dans un tunnel désaffecté car il n'importune pas ceux qui ne veulent pas le voir et il n'enfreint pas, comme c'est souvent le cas en ville, le droit de propriété du support.
Un tunnel c'est une grotte artificielle. Nos ancêtres Cro-Magnon du Magdalénien avaient aussi décoré des grottes à leur manière.
Peintures rupestres de la grotte de Lascaux (Dordogne) (Clic gauche pour agrandir)
En comparant ces œuvres exposées, chacun peut juger si l'humanité a progressé en 15.000 ans.
GS
Rédigé à 16:33 dans Evènements culturels | Lien permanent | Commentaires (3)
On en conservera le souvenir amer. Trace d'une idéologie aberrante et dévastatrice comme le mur de Berlin (Photo VlM)
Rédigé à 13:37 dans Actualité, Cadre de Vie, Environnement, Voirie/Déplacements | Lien permanent | Commentaires (13)